Le mariag n’p un jeu
*Le mariage n’est pas un jeu d’enfants
Avant de courir voir Julia Roberts et Javier Bardem dans l’adaptation cinématographique du best-seller planétaire Mange, prie, aime (1), (re)lisez donc le livre pour pouvoir dévorer sa suite : Mes alliances, fraîchement publiée chez Calmann-Lévy. Son auteure, Elizabeth Gilbert, répond à nos questions.
À la fin de Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert rencontre Felipe. Quelques années plus tard, l’administration américaine les oblige à passer par la case mariage pour pouvoir vivre pleinement leur histoire. Elle, la divorcée qui a tant lutté contre la culpabilité, doit promettre à nouveau… Dilemme ! Et l’occasion pour Liz Gilbert de se pencher sur le sens du mariage en 2010 dans un nouveau roman autobiographique.
Le figaro.fr/madame. – Comment se porte votre histoire d’amour avec Felipe aujourd’hui ? Le mariage a-t-il modifié la nature de votre relation amoureuse ?
Elizabeth Gilbert. – Felipe et moi allons pour le mieux et je ne peux que m’en réjouir ! En revanche, j’ai remarqué que le monde extérieur nous traite avec davantage de respect maintenant que nous sommes mariés. Je ne suis pas sûre que nous soyons plus respectables aujourd’hui, mais c’est parfois utile que certaines personnes le pensent !
Comment Felipe a t-il réagi à la lecture de Mes alliances ?
J’ai passé presque trois ans à ne rien faire d’autre que de penser au mariage, lire des livres sur le mariage et interviewer des gens sur le sujet. Et j’ai partagé tant de fois mes résultats de recherches avec Felipe que j’avais presque l’impression que nous travaillions ensemble. En tout cas, il m’a dit qu’il préférait la manière dont je l’avais dépeint dans Mes alliances à son personnage dans Mange, prie, aime. Il est vrai que cette fois, je l’ai décrit comme un être humain et non comme un idéal romantique. Même si, bien sûr, il reste mon idéal romantique à moi !
(1) De Ryan Murphy, avec Julia Roberts, Javier Bardem et James Franco. En salles le 22 septembre.
** “L’amour rend invincible et spécial”
Avez-vous reçu des lettres de lectrices qui vous disaient :
« Merci, grâce à votre livre, j’ai compris que je n’étais pas prête pour le mariage ou que j’avais choisi le mauvais candidat » ?
Non, rien de tel, mais j’ai reçu beaucoup de lettres qui disaient : « J’aurais aimé lire votre livre quand j’étais jeune, avant de me marier. » D’autres disaient : « Je suis ravie d’avoir lu votre livre cet été avant mon mariage, il m’a aidée à mettre les choses en perspective. » Vous ne pouvez pas dissuader les gens de se marier, et le but de mon livre n’était pas de décourager les femmes sur ce plan. Ce que je voulais, c’est qu’elles prennent le temps d’y réfléchir et qu’elles rentrent dans cette institution sobrement et pleinement conscientes de leur décision.
Comment expliquez-vous que le mariage continue d’être un idéal personnel et social à atteindre, alors qu’un sur deux finit par un divorce ?
Parce que nous sommes tous d’incorrigibles rêveurs et parce que l’amour rend invincible et spécial. Les couples ne sont pas inquiets parce qu’ils pensent que cela ne peut pas leur arriver ! Cependant, ce n’est pas complètement un hasard qu’un mariage sur deux finisse par un divorce. L’âge joue énormément. Si vous vous mariez à 23 ans, vous avez plus de 80 % de risques de divorcer. Alors que si vous attendez 40 ans, le risque est proche de zéro. Plus vous êtes éduquée, moins vous avez d’enfants (et plus vous êtes âgée au moment de leur naissance), plus vous appréciez votre métier et moins vous êtes une bonne candidate au divorce.
Quelles sont vos recommandations ?
Le message à retenir, c’est que le mariage n’est pas un jeu d’enfant ! Mûrissez, cultivez-vous, soyez indépendante financièrement et devenez adulte avant de vous installer avec un homme. Vous serez alors vraiment susceptible de prendre de meilleures décisions et de rester avec votre partenaire toute votre vie. Les femmes éduquées, indépendantes, prospères et sûres d’elles font les meilleures et les plus heureuses des épouses.
**Elizabeth Gilbert :
Pensez-vous que, plus encore que la tentation ou la routine, c’est ce manque de réflexion avant le mariage qui conduit les couples au divorce ?
Les sociologues avancent avec certitude qu’un divorce survient le plus souvent quand il y a des divergences à propos du sexe, de l’argent et de la répartition des tâches. Ce sont les trois sujets les plus dangereux pour chaque mariage. Donc oui, il serait probablement une sage idée de s’asseoir avec votre compagnon et d’avoir une conversation honnête à propos de ces trois questions. Je peux vous assurer que mon ex-mari et moi ne les avions pas abordées avant de nous marier. Nous étions juste fous l’un de l’autre et nous voulions aller de l’avant. Au final, c’est tout cela qui nous a détruits. Nous avons passé plus de temps à nous demander quel type de musique nous allions jouer le jour de nos noces plutôt que d’évoquer ces problèmes primordiaux.Si vous deviez donner une définition du mot « mariage », après l’avoir si longuement étudié et maintenant que vous en faites l’expérience chaque jour, quelle serait-elle ?
C’est un système archaïque et poussiéreux, qui n’a plus grand sens dans notre monde moderne. Cependant, si les gens continuent de se marier, c’est parce qu’ils désirent toujours construire une relation d’intimité sur le long terme. Mais vous ne pouvez pas avoir d’intimité sans protection et vous ne pouvez pas avoir de protection sans droits civils et sociaux. Or, tout cela passe par le contrat de mariage, dans mon pays en tout cas. C’est donc une sorte de cercle qu’un couple dessine autour de lui et que la société est obligée de respecter, par la force de la loi et de la tradition. Personne ne peut forcer ce cercle : ni la police, ni les voisins, ni même la famille. Felipe et moi, nous avions tout l’amour du monde, mais nous n’avions pas de droits, notre intimité n’était donc pas en sécurité. Maintenant que nous sommes mariés, la police des frontières ne peut plus l’emmener loin de moi. Pour moi comme pour lui, le mariage a pris des airs d’acte de sauvetage. Il a été notre moyen de protéger notre amour du monde extérieur.
Trois lectrices, divorcées comme Elizabeth Gilbert, paniquent à l’idée de repasser devant monsieur le maire. (Madame Le Figaro-07.09.2010.)
**vidéo: mariage by Histoire d’Amour
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***De plus en plus de jeunes femmes font des études et accèdent à l’indépendance financière. L’âge du mariage recule et le nombre de célibataires progresse. Même si vivre seule n’est pas simple.
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*Les femmes se marient de moins en moins en Algérie
L’Algérie à l’instar de beaucoup de pays dans le monde est touchée de plein fouet par les effets pervers du recul du développement et du déclassement social. Les chiffres sont là : l’âge moyen de mariage chez les femmes était de 29,5 ans en 2013 en Algérie et celui de la maternité 31,4 ans selon les conclusions d’une enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) révélées aujourd’hui par le ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière lors de la journée scientifique organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet, et placée sous le slogan «Investir dans les adolescents».
Et si ce phénomène dénote des conditions de vie des algériens qui, ne pouvant subvenir matériellement à un foyer préfèrent reculer l’âge du mariage, il y a un autre épiphénomène à savoir le mariage précoce. La même enquête révèle en effet que 3,5% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà été mariées. Le ministre a déclaré que les filles mariées à cet âge précoce souffrent forcément de «traces indélébiles d’incapacités diverses tant sur le plan individuel que sur le plan social».
Pour preuve il citera la déperdition scolaire chez la fille «mariée» en la privant de recevoir une éducation complète lui permettant de poursuivre ses études universitaires et d’acquérir et de conserver son autonomie notamment économique.
Un pays très jeune
Le ministre Abdelmalek Boudiaf n’a pas manqué de pointer les grossesses d’adolescentes qui, selon lui, ne sont pas seulement un «problème de santé mais constituent un problème de développement au regard de leurs conséquences qui se font ressentir tout le long de la vie des concernées et se répercutent négativement sur leur vie d’adulte en les enlisant dans la pauvreté et l’exclusion».
M. Boudiaf soulignera que les plus jeunes mères enceintes pour la première fois, encouraient un «risque sensiblement élevé de décès ou d’invalidité maternelle». Autre dommage collatéral : les cas de mortinatalité et les décès infantiles étaient plus fréquents chez les bébés nés de mères âgées de moins de 20 ans précise le ministre de la Santé.
C’est sur ces questions sensibles et graves que le ministre a invité les experts à réfléchir pour trouver des solutions à même de les juguler tant elles sont un fardeau pour la collectivité nationale. Dans ce tableau sombre, il y a tout de même une belle éclaircie puisque le ministre nous apprend que près d’un quart de la population algérienne (environ 10 millions) sont âgés de 10 à 24 ans soit un taux de 24% du total de la population et dont 62% âgés entre 10 et 19 ans avec un taux de 49 % de filles. Cela fait toujours plaisir et rassurant de savoir que l’Algérie reste un pays jeune à condition que cette frange de la population majoritaire soit bien prise en considération.*Par Hakim Megatli | lundi 11/07/2016 | algerie1.com
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*les mariages « clés en main »
Aux États-Unis, les mariages « clés en main » font de plus en plus recette. Parmi les attractions en vogue, se faire passer la bague au doigt en robe de princesse au milieu d’un conte de fées est devenu très populaire.
Sur les quelque 2,2 millions d’unions qui se nouent chaque année aux États-Unis, 16% des couples ne se marient plus dans leur région mais choisissent une destination de mariage en confiant l’organisation de l’événement à un professionnel.C’est quatre fois plus qu’il y a 10 ans, résume le magazine de mariages Brides Magazine.
« Disney est une destination très populaire pour se marier mais d’autres sont aussi très actifs dans ce domaine: les Caraïbes font beaucoup d’efforts, Hawaii et aussi bien sûr Las Vegas avec ses nombreux hôtels à thème », explique Millie Martini-Bratten, rédactrice en chef de Brides Magazine.
La chaîne d’hôtels jamaïcaine Sandals s’est ainsi fait une spécialité de la célébration de mariages et des voyages de noces. Quelque 40% du chiffre d’affaires de la douzaine d’hôtels tout compris de Sandals se font autour du mariage, indique sa porte-parole, Caitlin Austin.
Las Vegas, traditionnelle destination pour un mariage rapide 24 heures sur 24, a célébré 33 968 unions en 2007, selon The Wedding Report.
Les parcs d’attraction Disney attirent chaque année 2000 couples qui veulent se dire « oui » pour la vie, à l’instar de Lauren Cappel, une jeune New-Yorkaise qui, à Disney World en Floride, réalise son rêve de petite fille.
« Tout le monde est heureux. On est relax, en vacances. On passe un moment merveilleux », affirme la jeune femme, le sourire ébahi dans sa robe de bal de Cendrillon, made in Disney.
Son mari, Dermot Murphy, un Irlandais, ignorait tout de ce type de mariage et s’est plié au rêve de sa future femme: « Lauren est folle de l’univers de Disney. C’est elle qui a pris la décision. Ils organisent tout. Tout s’est passé sans effort »
Selon une étude de The Knot, firme spécialisée dans le marché du mariage aux États-Unis, les Américains dépensent en moyenne 27 882$US pour leur mariage, sans compter la lune de miel, et invitent 153 personnes à la réception. La liste moyenne des invités tombe à 47 lorsqu’il s’agit d’un mariage célébré loin de chez soi.
Depuis 1991, quelque 30 000 couples, soit une moyenne de cinq par jour, se sont mariés chez Disney. Parmi eux, de nombreux étrangers, notamment Britanniques et Asiatiques, attirés ces dernières années par un dollar faible et des Mickey pour invités, indique Korri McFann, organisatrice de mariages depuis 12 ans pour cette entreprise.
Une cérémonie dans un hôtel des fameux parcs d’attraction ou dans le parc lui-même après la fermeture coûte entre 4000$US et 400 000$US. Pour ce prix d’entrée, pas de grande salle de bal ni de chambre conjugale, mais un gâteau de mariage, un toast au champagne, un violoniste et une limousine.
« Un mariage moyen à Disney comprend en fait une centaine d’invités. Pour cela, il faut compter, avec la nourriture et les divertissements, un budget de 30 000$US », précise Korri McFann.
La cérémonie est très rapide et le couple a 48 heures pour faire valider auprès des autorités le certificat remis par Disney.
L’entreprise a même conçu une gamme de robes de mariées, évidemment inspirées des plus célèbres contes de fées, Cendrillon, la Belle au Bois dormant ou Blanche Neige.
Et le nouveau couple peut quitter la chapelle en carrosse de Cendrillon tiré par six poneys blancs, un extra qui coûte 2700$US. Quand il ne choisit pas de se passer la bague au doigt dans la « Tour de la terreur », une attraction qui imite la chute d’un ascenseur du haut d’une tour de 13 étages…(AFP)
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**Les faux-pas du mariage
En interrogeant nos entourages, en assistant nous-mêmes à des cérémonies mémorables et en cherchant par ci, par là, nous nous sommes rendu compte qu’un mariage pouvait vite glisser du chic au – mauvais – kitsch. Florilège du meilleur des pires idées.
Envoyer son faire-part… et son R.I.B.
Oui, c’est possible. Nous ne vous publierons pas le bristol des coupables, mais certains ont osé glisser l’objet entre l’itinéraire et la liste des hôtels alentour. La bonne éducation veut pourtant que les invités interrogent les futurs époux sur le lieu de dépôt de leur liste de mariage – vous aurez donc compris qu’il n’est pas utile non plus de griffonner un astérisque, même discret, renvoyant en bas du carton vers l’adresse du grand magasin ou site internet choisi. Il y a des manières plus élégantes de constituer une cagnotte en expliquant – si on vous le demande – que vous n’avez pas déposé de liste pour laisser toute liberté à chacun d’offrir ce qu’il veut et s’il le veut. En général, le message d’un don en vue d’un voyage dans l’hémisphère sud passe nettement mieux…
Échanger sa liste contre un chèque
Trente-six verres en cristal Baccarat, argenterie Christofle, vaisselle Bernardaud, un voyage en Polynésie… Vous avez opté pour une liste aussi joufflue que luxueuse. Pourquoi pas ? Malheureusement pour vous, personne n’est dupe : certains endroits spécialisés n’hésitent pas en effet à afficher clairement la couleur au vu et au su de tous (cette formule est même souvent un argument pour vous attirer chez eux) et à vous proposer non pas d’échanger les dons reçus contre les objets choisis, mais simplement de vous signer un chèque… délesté d’un pourcentage de commission.
*Avec sa sœur, sa cousine, sa meilleure amie…
« Nous avions prévu notre mariage à l’été 2009, mais faute de budget, nous avons choisi de repousser à l’année prochaine, explique Aude. De leur côté, ma sœur et son copain ont décidé, il y a quelques semaines, de se marier eux aussi pendant l’été 2010. En nous annonçant la nouvelle, ma sœur m’a dit le plus sérieusement du monde : “Alors, pour la date, on a choisi une semaine après vous. Comme ça, on prendra la même salle pour essayer d’obtenir un prix sur notre location. Et puis, tu pourras laisser ta déco en place, ça me fera des économies !” » Très chic. Et Aude, cramoisie, d’imaginer déjà le dilemme des invités (la famille qui vient de l’autre bout de la France gratifiera-t-elle de sa présence les deux réceptions ?), de ronger son frein en assistant au bis repetita de la fête de sa vie, version gratuite ou presque…
Quant au mariage simultané de deux couples, d’accord, dans les films, c’est follement romantique et ça fait de jolies photos. Dans la vraie vie, à moins d’être plus que complices (et là, c’est formidable), cela pourrait bien être la vraie fausse bonne idée. D’abord, parce que le crêpage de chignon est à portée de main dès qu’il s’agira de décider du thème, forcément commun, de déterminer qui paie quoi, mais aussi de choisir le menu, briefer le DJ, etc. Ce qui augure quelques coups de stress au cours d’une année déjà bien chargée émotionnellement. Ensuite, parce que vous avez beau être proches, vous n’auriez pas forcément invité les mêmes personnes : la tante Mireille, la blonde Irène – qui vous piquait vos petits copains au lycée, mais est devenue une collègue de travail de votre « cofuture mariée » –, etc. Une ambiance aux petits oignons… On vous aura prévenue.
*Les mariés-sandwichs de l’an 10
On ne va pas jouer aux becs fins : faire sponsoriser son mariage, l’idée en soi n’est pas idiote. Après tout, c’est la crise pour tout le monde… La tendance est venue du pays du mariage par excellence, les États-Unis. Dès 2006, le New York Times publiait un long article relatant les aventures de Dave Kerpen et Caroline Fisher, bien décidés à s’offrir le plus beau des jour J pour zéro dollar. Ces pros de la vente et du marketing ont ainsi réussi à se faire offrir une foule de prestations, toujours visibles trois ans plus tard à cette adresse : www.ourfieldofdreams.us. En Europe, le concept est arrivé progressivement ces derniers mois : cet été, un Italien a proposé de barder sa cravate de logos de partenaires. En France, l’idée fait aussi son chemin, certains couples se lançant dans l’aventure à coups de blogs pour multiplier leurs chances de sponsoring.
Ce que l’on trouve à y redire ? Vous vous imaginez vraiment poser sous un tilleul, pour la photo officielle, avec un filet garni à la place de votre bouquet ?
Ouvrir le bal sur le top 3 du moment
Dans l’ordre, l’incontournable Beau Danube bleu, la Valse n° 2 en si mineurde Chostakovitch – dans la version publicitaire jouée par un certain André Rieu, évidemment – et le thème… d’ Amélie Poulain, curieusement retenu par de plus en plus de couples. Dans la foulée, se lancer dans une chorégraphie ad hoc peut être très drôle (lire notre news sur le buzz mariage de la rentrée), mais parfois aussi complètement raté. On ne s’improvise pas danseuse de tango ou de salsa en dix leçons. Et on ne rend pas hommage non plus au couple Patrick Swayze-Jennifer Grey dans Dirty Dancing, ou alors avec la dose d’humour et de décalage qui va avec, merci.
Quelques derniers conseils pour la route ? Oubliez la musique vintage et ringarde (au hasard le générique de « Champs-
Élysées ») pour la sacro-sainte entrée de la pièce montée. Enfin, plus sérieusement, si vous décidez de créer un blog visible de tous, à l’issue de votre mariage, n’oubliez pas de prévenir toutes les personnes présentes sur les photos et vidéos. Cela peut sembler idiot, mais même dans ces moments-là, le droit à l’image s’applique et il se pourrait bien qu’un trouble-fête exige que vous ôtiez certains clichés, peut-être drôles, mais embarrassants. Allez, comme dit le poète (Sinsemilia en l’occurrence et son hymne également prisé pour les mariages), « on vous souhaite tout le bonheur du monde »…
(Madame Figaro-09.11.2009.)
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Pour faire durer son couple
Le secret du mariage? Apprendre à se taire!
La vie à deux n’est pas un long fleuve tranquille et il faut en prendre soin. Pour faire durer son couple, il n’y a pas de miracle: il faut y accorder du temps et garder pour soi certaines remarques. C’est en tout cas le conseil de Susan Quilliam, psychologue.
« J’ai deux maris et je suis maintenant dans une nouvelle relation depuis trois ans et je commence à m’inquiéter… » confie-t-elle. Pour elle, il est souvent logique que le deuxième et le troisième mariage échouent: « Si vous ou votre partenaire avez déjà quitté un précédent mariage, il devient plus facile de partir ». Il n’est également pas rare que l’un des deux se sente encore blesser par son ancienne relation ou n’ai pas pris assez de temps pour se remettre de la rupture.
Heureusement, il existe des solutions pour faire fonctionner un mariage (ou une relation). Premier conseil: analyser nos erreurs passées afin de comprendre où nous avons loupé le coche. Pour Susan Quilliam, il y a sept leçons à retenir:
Prendre le temps pour l’autre
Ne pas se dire que notre conjoint peut attendre le weekend pour obtenir du temps et de l’affection. Oui, les enfants, le travail, le quotidien sont importants, mais votre moitié mérite elle aussi qu’on s’occupe d’elle, même si la fatigue nous rend parfois paresseux. Il faut continuer à écouter l’autre sinon la distance s’installe.
Une porte de salle de bain fermée
Au début d’une relation, chacun tient à se mettre en valeur, à se faire beau pour l’autre, le charmer. Le passage par la salle de bain est alors un rituel qui permet de nous mettre en valeur et partager l’intimité de notre toilette n’est pas envisageable (sauf pour un bain en amoureux ou une douche coquine). Hélas, avec le temps, les couples s’autorisent une intimité néfaste pour le couple. Pour la psychologue, pas de doute: « La salle de bain doit être une zone de non-droit. Quand on va à la toilette, quand on s’épile, etc., on ferme la porte et on garde ce moment pour soi! Il n’a pas pire tue l’amour que de voir son compagnon assis sur les toilettes ».
Du sexe et encore du sexe
Pas de raison valable pour oublier de faire l’amour à sa tendre moitié. Ni fatigue, ni enfant, ni boulot, rien, rien, rien ne justifie l’absence de relations sexuelles. « Le sexe est la garantie d’une relation durable. Le temps nous permet de mieux connaître notre corps et donc de savoir ce qui nous plaît ou pas, les années qui passent ne peuvent donc pas être un frein à l’amour, il ne s’agit que de paresse ». « Il faut rester sexuellement alerte. Cela ne veut pas dire que le sexe est une obligation quotidienne, mais doit rester un plaisir et que chacun se doit de titiller les sens de son conjoint. Même à 60 ans! ».
Arrêter de râler pour des bêtises
« Votre mari n’a pas acheté les tomates que vous vouliez? Le drame! Votre vie va s’effondrer! Non bien entendu! Prenez du recul, soyez moins à cheval sur certaines de vos exigences ou apprenez à être plus clair dans vos demandes. Un petit oubli ou une erreur ne vont pas influencer le cours de votre vie, mais vos remarques acerbes oui… » ajoute-t-elle. « Il faut savoir apprécier les gestes de l’autre, même s’ils ne correspondent pas forcément à nos attentes. Votre moitié ne manque pas d’attention envers vous, c’est vous qui refusez ce qu’il vous offre ».
Etre soi-même
« J’ai toujours apprécié mon indépendance. J’ai beaucoup d’amies et d’amis, d’activités, de sorties en solo. Il faut développer son jardin secret, prendre du temps pour soi et accorder cette même liberté à l’autre. C’est une question de respect et de confiance. Par contre, il ne faut pas négliger l’autre pour autant. L’indépendance, c’est bien, encore faut-il aussi accorder du temps à son couple ».
Question d’argent
« Je n’ai jamais voulu être financièrement dépendante d’un homme, cependant mon ex était incroyablement extravagant et généreux. Il sortait en permanence sa carte de crédit sans se soucier de rien. Lorsque ses affaires ont moins bien fonctionné, l’argent est devenu un grand problème. Ma famille dépendait de moi pour survivre et mon mari l’a très mal pris. Il est important d’oser aborder des sujets délicats avant qu’ils ne posent problème ».
Parler
« Rien de plus essentiel au sein d’un couple que la conversation! ». « Raconter sa journée, les bons moments ou les plus difficiles, parler de nos envies, de nos attentes, de nos tristesses… Parler, c’est s’intéresser à l’autre, ce qui ne veut pas dire être d’accord sur tout. Il est logique et même essentiel d’avoir des avis parfois divergents, mais l’important est de comprendre l’autre. J’ai appris qu’il n’est jamais trop tard pour changer ». « Cependant parler ne veut pas dire reprocher. Il faut savoir garder certaines choses pour soi, tout le monde est agacé par certaines choses, il n’est cependant pas nécessaire de déverser un flot de remarques à notre conjoint. Personne n’est irréprochable, chacun a ses habitudes, nous dérangeons tous les autres d’une certaine manière, il faut donc être tolérant et accorder à l’autre le droit d’être lui-même ».* 7s7–24/07/12
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« Mariez-vous et soyez soumise«
Un livre qui conseille aux femmes d’obéir à leur mari est en train de devenir un best-seller en Espagne après avoir connu un premier succès en Italie. Les féministes enragent.
« Nous les femmes nous aimons l’humiliation parce que c’est dans l’intérêt de tous », « Quand votre mari vous dit quelque chose, vous devez l’écouter comme si c’était Dieu qui vous parlait », voilà au hasard ce que l’on peut lire dans cet ouvrage de Costanza Miriano intitulé « Cásate y sé sumisa » (« Mariez-vous et soyez soumise »). L’auteur, une journaliste italienne mariée et mère de quatre enfants, a vendu 100.000 exemplaires en Italie, rapporte le site du Globe and Mail. Le livre a ensuite été publié par l’Archevêché de Grenade en novembre dernier. Sur la version espagnole d’Amazon, il arrive en 15e place des meilleures ventes et les critiques élogieuses de lectrices se mêlent à l’indignation des féministes.
Des militantes ont ainsi organisé une protestation publique et déchiré plusieurs exemplaires du manuel. Mais elles veulent aller plus loin et l’interdire, car de tels propos encouragent la violence à l’encontre des femmes. « C’est ridicule et hypocrite », s’est défendu Francisco Javier Martinez, l’archevêque de Grenade responsable de la publication. Selon lui, une société qui autorise l’avortement est nettement plus violente…Interrogée par le Telegraph, Costanza Miriano ne comprend pas la polémique. Elle déclare: « J’ai découvert que j’avais des idées originales sur le mariage et sur les relations avec les hommes, et j’avais envie de les partager. » Pour elle, se montrer soumise est « un pas en avant », qui lui apporte une « paix intérieure ». En cas de conflit avec son mari, Costanza explique qu’elle choisit une réponse parmi cette liste: « Il a raison, épouse-le, fais-lui un enfant, obéis, fais-lui un autre enfant, pardonne-lui, essaie de le comprendre. » *7sur7- 17.12.2013
*Les nouvelles femmes soumises
*Par Jean-Louis Servan-Schreiber
Armistice en vue dans la guerre des sexes qui, depuis trente ans, fait rage aux Etats-Unis ? Certaines Américaines ont décidé de « se rendre » (« surrender ») aux hommes. Laura Doyle, une jeune psychologue californienne, mariée depuis onze ans, en a tiré un best-seller : The Surrendered Wife (Fireside Books, non disponible en français). Elle s’y déclare féministe et « emmerdeuse repentie ». Elle avoue avoir, pendant des années, critiqué et amoindri son mari. Son mariage allait de plus en plus mal jusqu’à ce que des amies lui conseillent de rendre les armes : dire oui à tout, ne plus essayer de le contrôler, lui demander pardon pour les tourments qu’elle lui avait fait subir. Elle explique que les femmes ont tout à gagner à traiter leur compagnon comme un adulte et un ami. « Laissez-le choisir ses vêtements et se tromper de chemin en voiture. Ne l’interrompez plus et déléguez-lui les finances de la maison. Et puis, acceptez de faire l’amour au moins une fois par semaine, même si vous n’en avez pas envie. » Non seulement Laura affirme avoir restauré une relation agréable avec John, son mari, mais son livre a un succès étonnant. Elle sillonne le continent américain pour créer des cercles de « Femmes soumises », à qui elle explique comment s’y prendre pour renouer avec les hommes (en savoir plus : www.surrenderedwife.com).
Devant ce phénomène, on peut s’en tenir à l’habituel et rassurant : « Ils sont fous ces Américains. » Les outrances de leurs féministes sont bien connues, certaines ont fini par considérer leurs hommes comme des adolescents attardés, auxquels on ne peut pas faire confiance. D’où le ton un peu condescendant du livre de Doyle : « Mais si, vous verrez, si vous lui laissez prendre ses responsabilités, vous serez surprise en bien. » Comme, heureusement, nous ne vivons pas chez nous ce gouffre de méfiance entre femmes et hommes, nous pourrions nous contenter de sourire d’une bizarrerie folklorique de plus.
Autre interprétation possible : cette Laura est une réactionnaire, comme on en trouve un peu partout. Ne veut-elle pas aller plus loin que Christine Boutin et rétablir une tutelle périmée des hommes sur les femmes ? J’avoue qu’en lisant son livre, mes premières réactions allaient plutôt dans ce sens. Et puis, j’ai commencé à en parler, à des femmes insoupçonnables d’antiféminisme. A ma surprise, elles n’ont pas crié au scandale. Elles se rejoignaient plutôt sur un : « C’est simplet et caricatural, mais il y a quelque chose à méditer là-dedans. »
Quant à moi, père de filles, j’ai vu, ravi, s’installer une réelle égalité de compétences et de responsabilités entre hommes et femmes dans la vie publique et professionnelle. Mais, j’ai appris que l’équilibre du couple implique des jeux de rôles différents pour le féminin et le masculin. La fragilité actuelle des unions va nous pousser à réinventer, en toute complicité, une version modernisée de ces derniers. Pour cela, pas besoin de reddition.*Psychologie.com-mars 2001
*Journaliste et patron de presse, Jean-Louis Servan-Schreiber a toujours été attiré par la psychologie. Auteur de nombreux ouvrages, il a réussi à conjuguer ses deux passions à travers le magazine Psychologies.
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* Question aux femmes qui aiment être soumises
Forum internautes: Bonjour tout le monde!
Alors ce message s’adresse aux nanas qui, comme moi, aiment être soumises à leur homme.
Je voulais savoir quel genre de chose votre « maître » vous fait faire et comment cela se passe entre vous.
Je suis un peu nouvelle là dedans, mais initiée par un très bel homme qui sait comment s’y prendre et je suis curieuse de savoir comment ça se passe chez les autres, étant toute nouvelle là dedans!!Voilà! Bisous à tous et à toutes!!
*Trouvé dans Doctissimo
*personnellement j’adore les femmes soumises dans nos jeux érotiques, et vous?
***********************Maroc
*Les femmes se marient de moins en moins
*De plus en plus de jeunes femmes font des études et accèdent à l’indépendance financière. L’âge du mariage recule et le nombre de célibataires progresse. Même si vivre seule n’est pas simple.
Entre son travail de téléopératrice et des parents vieillissants dont il faut s’occuper, Aïcha n’a guère le temps de faire des rencontres. « Je m’investis dans mon travail, je suis indépendante financièrement. Aujourd’hui, je me sens libre et je préfère rester seule. Pourquoi aurais-je besoin d’un homme ? » interroge-t-elle.
Divorcée, la quarantaine naissante, Aïcha vit dans sa famille et dit s’en porter très bien. Avant de finalement reconnaître que, « les années passant, la solitude pèse… » Mbarka, sa mère, avoue : « Nous nous faisons beaucoup de soucis pour elle. »
***Plus exigeantes
Comme Aïcha, elles seraient 8 millions de célibataires, soit 60 % de la population féminine en âge d’être mariée, selon l’étude d’une ONG britannique. Les Marocaines convolent désormais en moyenne à 28 ans. La principale explication ? De plus en plus font des études, travaillent et deviennent autonomes matériellement.
Confirmation avec Hanane. La trentenaire est aussi un coeur à prendre. Cadre dans une association, elle vit seule dans son appartement et reçoit qui bon lui semble. Loin de sa famille à Casablanca. «Venir à Tanger, seule, fut difficile à accepter pour ma famille. Ils me titillent souvent au sujet du mariage et cela m’agace», lâche-t-elle devant le poster d’une Marylin rayonnante.
À Tanger, Hanane s’est affirmée : « Mes voisins savent que j’accueille des amis masculins. Au début, ce ne fut pas simple, reconnaît-elle. J’ai eu des aventures avec des hommes mais je ne suis jamais tombée sur le bon. Avec l’autonomie financière, on devient plus exigeante. »
**Le regard pesant de la société
En attendant, le regard de la société, qui sacralise le mariage, reste pesant sur ces « bayra », ces vieilles filles dans le langage populaire.
Frustration sexuelle ? Même pas. Pour Jabrane, réalisateur de 29 ans, en couple depuis deux ans, « il y a toujours des solutions pour les garçons et les filles. Il faut juste trouver des subterfuges et rester discret. Nous avons grandi avec ces codes ».
Pour vivre sa sexualité hors mariage, on va à l’hôtel, on loue une maison, on se fait prêter un appartement… « Pour la femme, tout dépend de sa capacité à gérer l’interdit de sa propre éducation, les croyances religieuses ainsi que le jugement de la société », explique la sexologue Amal Chabach.
*.ouest-france.fr / 06 juin 2018
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