Femmes et politique
*Isabelle Roy nouvelle ambassadrice du Canada en Algérie
Le gouvernement canadien vient d’annoncer la nomination d’Isabelle Roy comme ambassadrice du Canada en Algérie. Elle remplace Geneviève des Rivières en poste à Alger depuis juillet 2011.
Isabelle Roy a occupé le poste d’ambassadrice de son pays au Mali entre 2005 et 2008. La majeure partie de sa carrière diplomatique s’est passée en Afrique ou dans les départements liés à l’Afrique au ministère canadien des affaires étrangères. Jusqu’à récemment, elle était à la tête de sa direction de la non-prolifération et du désarmement.
Du côté algérien, Hocine Meghar est nommé ambassadeur d’Algérie au Canada. Auparavant, il occupait le poste de directeur général de la communauté nationale à l’étranger au ministère des affaires étrangères. Il remplacera Smail Benmara en poste à Ottawa depuis 2006.
Ce dernier vient d’être décoré de la médaille de l’Assemblée nationale du Québec. Le diplomate algérien aura marqué son passage au Canada par l’inauguration de la ligne aérienne Alger-Montréal, entre autres.
Des cérémonies d’adieu ont été organisées en son honneur à Ottawa et Toronto. La prochaine aura lieu aujourd’hui à Montréal. Par ailleurs, c’est aussi la fin de mission pour Abdelghani Amara, consul général d’Algérie à Montréal.*El Watan–samedi 10/01/2015
**Mme Isabelle Roy (B. Sc. [mathématiques], Université de Montréal, 1983; M. Sc. [économie], Université de Montréal, 1989; diplôme d’administration publique, École nationale d’administration, Paris, 1996) a enseigné les mathématiques au niveau secondaire au Gabon, mené des recherches sur les modèles économiques pour les pays en développement au Centre de recherche et développement en économique, à Montréal, et a été consultante en économie à la Banque mondiale. Elle a débuté sa carrière aux Affaires extérieures et Commerce extérieur Canada en 1990 et a occupé à Ottawa des postes comportant des responsabilités de plus en plus importantes, notamment à la Direction des affaires de la Francophonie, à la Direction des relations économiques et financières, à la Direction de l’Europe de l’Ouest et à la Direction de l’Afrique occidentale et centrale, où elle a été directrice adjointe et directrice. À l’étranger, Mme Roy a occupé des postes à Yaoundé et à Paris, respectivement à l’ambassade du Canada et à titre de membre de la délégation canadienne auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques. En 1997, elle a été la première diplomate canadienne à participer à un échange diplomatique avec le ministère français des Affaires étrangères. De 2005 à 2008, elle a représenté le Canada à titre d’ambassadrice au Mali. Jusqu’à tout récemment, elle était à la tête de la Direction de la non-prolifération et du désarmement. Mme Roy succède à Mme Geneviève des Rivières en Algérie.
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*Louisa Driss Aït-Hamadouche, professeur à l’université Alger 3
*chercheuse au Centre de recherches en économie appliquée au développement (CREAD) d’Alger
**L’opacité du pouvoir et la brutalité de ses méthodes
**élections en Algérie: un vernis démocratique
Analyser le système politique algérien est une tâche difficile. L’opacité du pouvoir et la brutalité de ses méthodes sont telles qu’un épais mystère empêche d’appréhender les véritables décideurs. Pour tenter d’éclairer les enjeux de l’élection présidentielle du 17 avril 2014, le Centre d’études et de recherches internationales de Sciences-Po Parisa réuni le 11 avril 2014 une dizaine d’intervenants qui ont chacun livré leur compréhension des affaires politiques, sécuritaires ou diplomatiques de ce pays. Louisa Driss Aït-Hamadouche a présenté la première son exposé, en s’interrogeant sur la gouvernance de l’Algérie aujourd’hui. « Il y a un appareil en place », commence cette professeur à l’université Alger 3, chercheuse au Centre de recherches en économie appliquée au développement (CREAD) d’Alger. « Il donne les orientations stratégiques, arbitre et gère les risques et les contradictions, fixe et réalise ses objectifs et ses intérêts, abrite les négociations entre les différents acteurs concernés. En revanche, il manque plusieurs caractéristiques d’un système de gouvernance classique : la responsabilité et la responsabilisation des acteurs; le fait qu’ils soient comptables de leurs actes et de leurs décisions; le fait qu’on puisse les identifier ». « Qui gouverne? Comment? Pourquoi? Ce sont des questions difficiles en Algérie », poursuit la chercheuse. « Le processus de décision est collectif et peu formalisé avec deux types d’acteurs : les institutionnels et les infra étatiques. De prime abord, la façade est préservée. Des élections sont régulièrement planifiées selon les termes prévus par la Constitution. La campagne électorale est conforme aux procédures ».
« Le pouvoir exécutif est certes dominant, avec des tensions réelles ou supposées entre plusieurs pôles : l’institution présidentielle et l’institution militaire, qui compte elle-même deux centres de décision, l’état-major et le département du renseignement et de la sécurité (DRS) », décrypte Louisa Driss Aït-Hamadouche. « Du côté législatif, les élections sont pluralistes, le parlement est pluriel. Mais il est de plus en plus cantonné dans un rôle d’alibi. Il n’exige pas du gouvernement un programme, il ne dresse pas un bilan de son action, il ne contrôle pas le budget de l’Etat, il ne questionne pas vraiment l’exécutif ».
*« L’institution judiciaire elle aussi apparait de plus en plus subordonnée et se trouve, de ce fait, de plus en plus contestée », enchaine-t-elle. « Beaucoup de critiques lui ont été adressées pendant la campagne électorale. Finalement, on constate un émiettement progressif et croissant de l’appareil institutionnel. Même dans les années 1990, on n’avait pas vu un tel recul de la fonction, de l’importance, de l’efficacité des institutions algériennes ».
*« Les autres acteurs de la gouvernance sont multiples et ne cessent de se démultiplier », ajoute Louisa Driss Aït-Hamadouche. « Il y a les partis politiques, dont le nombre a crû de 50 % en cinq ans, et qui sont une centaine aujourd’hui; les médias, avec notamment la création d’une vingaine de chaines de télévision privées; les entrepreneurs et les grands patrons dont certains ont été très visibles pendant la campagne; les associations, qui sont environ 100 000 dans le pays; des personnalités – ex-ministres voire ex-premiers ministres, anciens officiers supérieurs à la retraite – qui sont dans une logique d’opposition au système, au moins apparente. Il y a encore les acteurs traditionnels, comme les chefs de tribus, de âarchs, de zaouïas, dont le rôle augmente lorsque des tensions agitent la société civile ». « Comment le système fonctionne-t-il? », interroge la chercheuse. « Il utilise des ressorts matériels et d’autres immatériels, qui visent à la persuasion, la cooptation, la clientélisation. Financièrement, le moyen essentiel est le produit de la rente pétrolière, qui est redistribuée d’une façon non sélective mais qui peut être aussi très ciblée ».
*« L’exclusion du système aussi est à géométrie variable », indique Louisa Driss Aït-Hamadouche. « La violence s’exerce dans des formes diverses. Juridiquement, par exemple, la nouvelle loi sur les associations est très restrictive. Quant à la violence concrète, les chiffres officiels parlent de 500 morts lors de la répression des émeutes d’octobre 1988, de 150 morts lors duprintemps kabyle de 2001 et de 5 morts en janvier 2011. Ils veulent montrer que les forces de sécurité ont un mode opératoire qu’on pourrait qualifier avec un peu d’ironie de gestion démocratique des foules. En tout cas, les nouvelles pratiques semblent restreindre et dissuader les mouvements de foule. La violence serait mieux contrôlée car mieux appréhendée en amont ».« Le système entend contenir une violence horizontale, à l’intérieur du pays, considérée comme un phénomène quasi-permanent, et une violence extra-régionale, ce que le régime appelle ‘la ceinture de feu’, aux frontières« , explique-t-elle. « Pour lui, sa légitimité sécuritaire fondée sur la lutte anti-terroriste s’ajoute à la légitimité historique de la guerre de libération ».« Quel est le but de cette gouvernance? La résilience dynamique », répond Louisa Driss Aït-Hamadouche. « . Il s’agit de prévenir les ruptures, d’empêcher que la mobilisation sociale puisse déboucher sur la mobilisation politique. Et de maintenir le système ».
*« En conclusion, trois éléments essentiels garantisse au système algérien une certaine longévité », achève l’universitaire. « D’une part, une certaine capacité à se réapproprier les instruments de gouvernance d’un système démocratique; d’autre part, une force de conviction pour convaincre ses partenaires internationaux qu’il remplit une fonction importante dans les domaines de la sécurité et de l’énergie; enfin, un recours à l’imaginaire des années soixante, à la nostalgie d’un âge d’or lorsque le pays paraissait stable avec un projet de société consensuelle, un projet de développement économique et social, un rayonnement régional ».« On peut caractériser le fonctionnement du système algérien comme une gestion démocratique de l’autoritarisme », conclut Louisa Driss Aït-Hamadouche. » Cela semble fonctionner à court terme mais cela ne prépare sans doute pas l’avenir à moyen terme ».**source: Paris-Planète *Publié le 12 avril 2014
**L’année 2017 commence avec beaucoup de craintes et d’incertitudes
Louisa Aït Hamadouche. Politologue
«Ce qui s’est passé à Béjaïa, c’est la conséquence de la régulation par la violence»
— Des manifestations violentes ont été enregistrées à Béjaïa avec leur lot de dégâts matériels. Que signifient ces violences ? Assiste-t-on à un début de soulèvement populaire violent ou s’agit-il d’un simple dérapage d’une manifestation mal encadrée ?
**Je crois qu’il s’agit plutôt d’une conséquence logique d’un système de gouvernance fondé sur la régulation par la violence, la banalisation et parfois la glorification de celle-ci. En effet, quand vous avez des acteurs médiateurs (associations, partis politiques…) affaiblis, un système éducatif qui inhibe la réflexion autonome et le dialogue, un gouvernement qui ne cède que sous la pression de la rue, il ne faut pas s’attendre à des manifestations guidées par le civisme et l’intérêt général.
Les sociologues ont maintes fois tiré la sonnette d’alarme, mais seuls les discours d’autosatisfaction semblent être entendus. Ce qui est arrivé à Bejaïa n’est ni un phénomène nouveau, ni le début d’un nouveau chapitre, mais la énième expression logique — et dangereuse — d’un système de gouvernance qui a choisi d’exclure la négociation politique au profit de la cooptation clientéliste et de la gestion sécuritaire.
— L’année 2017 commence avec beaucoup de craintes et d’incertitudes. Quelle appréciation faites-vous de la situation politique du pays ?
**N’est-ce pas Albert Einstein qui disait que la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ? Les craintes et les incertitudes viennent du fait que d’une part, on maintient le statu quo politique et que, d’autre part, on espère des changements en termes d’efficience économique, énergétique, dans la recherche, la culture, l’éducation, le sport, etc.
L’Algérie est bloquée dans un système hybride et dual, où l’ancien et le nouveau sont soit en situation de confrontation potentiellement violente, soit en rapport de complicité encore plus dangereuse. Nous avons une société trentenaire et une classe politique septuagénaire, un chômage grandissant et une main-d’œuvre étrangère croissante, des difficultés financières et une corruption protégée, un système éducatif dégradé et des vacances scolaires prolongées…
Ces contradictions sont le résultat logique de politiques qui, tout en prétendant apporter des changements, sont fondamentalement garantes du maintien du statu quo. Or, ce statu quo est installé sur un équilibre fragile entre, d’un côté, l’instabilité dont sa nature crisogène est naturellement porteuse et, de l’autre, la peur d’une régression non féconde. Le risque est que ces deux tendances potentiellement violentes cessent de s’annuler mutuellement pour converger vers deux fois plus de violence encore.
— La majorité des partis semble emballée par les prochaines élections législatives. Pourquoi ? Que signifie leur participation ?
** «Emballé» est un qualificatif que j’utiliserais pour les partis qui se définissent comme issus de l’allégeance. Pour le FLN, le RND et leurs alliés de la périphérie, les élections sont importantes pour consolider des situations de rente ou en créer de nouvelles. Elles constituent aussi un défi à relever, car la demande est de plus en plus forte et les places sur les listes électorales de plus en plus chères.
Les deux partis dominants sont «emballés», car les élections qui sont un test concernent moins leur popularité et leur ancrage social que leur degré de proximité vis-à-vis des centres décisionnels. Plus ils obtiendront (et non gagneront) de sièges, plus proches ils se sentiront des cercles décisionnels et plus grand, pensent-ils, sera leur rôle dans le scrutin auquel tout le monde pense, à savoir la présidentielle.
Quant aux partis de l’opposition, je ne les sens pas «emballés». D’ailleurs, l’analyse de leurs discours sur les élections, la loi électorale et les conditions politico-administratives ainsi que le bilan qu’ils dressent de la septième législature devraient aboutir à une seule conclusion : le boycott des élections. En d’autres termes, si les partis d’opposition étaient cohérents avec eux-mêmes, ils ne participeraient pas aux élections. Or, comme vous le suggérez dans votre question, la majorité des partis de l’opposition ont annoncé leur participation. C’est le grand paradoxe ! Cette participation massive et inconditionnelle contribuera à légitimer un scrutin dont ils doutent déjà de sa transparence…
— La nouvelle loi électorale n’y est-elle pas pour quelque chose ?
**Hors contexte, la loi électorale vise à donner plus de contenu à la notion de représentativité et de participation politiques. Les conditions énoncées doivent aboutir à une classe partisane dans laquelle ne peuvent survivent que les partis qui ont effectivement une base sociale. Une sorte de sélection naturelle se met en place.
Or, cette analyse n’est juste que si ces conditions sont appliquées de façon impartiale, par une administration neutre, pour aboutir à des élections totalement transparentes. Donc, placée dans son contexte, cette loi perd son sens philosophique pour ne garder que son sens politicien, à savoir conforter les grands partis et leurs alliés conjoncturelsnet entraver les partis qui se réclament de l’opposition.
— La question de la transparence ne semble donc plus déterminante pour l’opposition, qui accepte d’aller à ces élections tout en dénonçant d’ores et déjà une fraude programmée…
**La question de la transparence de l’élection ne peut qu’être déterminante. Je crois plutôt que les partis ont analysé les deux options, participation et boycott, ont pesé le pour et le contre de chacune d’elles et conclu que la participation était la moins pire des solutions pour eux à court terme. En fait, la non-participation aux législatives ne peut être une option politique efficace que si elle est menée de façon collective.
Rappelez-vous l’impact du front du boycott en 2014. Or, les partis algériens agissent en rangs dispersés, obéissent à des objectifs court-termistes, sont sensibles aux ambitions de leurs militants autant qu’aux dividendes que peut apporter leur présence au sein du Parlement… Parallèlement, ils savent que le boycott mené de façon isolée est synonyme de pertes sèches en termes de ressources financières et de visibilité médiatique.
— On parle de changements majeurs, notamment d’un nouveau gouvernement politique qui s’ouvrirait sur les formations de l’opposition. L’intérêt de certains partis de l’opposition aux législatives n’a-t-il pas un lien avec cette éventualité ?
**Primo, se peut-il que la désignation d’un nouveau gouvernement soit synonyme d’un changement majeur ? Le gouvernement, dont la mission est d’appliquer le programme du chef de l’Etat ne peut pas, même s’il le voulait, susciter de changements majeurs. Secundo, compte tenu des difficultés socioéconomiques à venir, ce gouvernement n’aura pas la tâche aisée.
De fait, son rôle consistera à faire le grand écart entre les difficultés financières et les chantiers démagogiques, entre la politique d’austérité et les transferts sociaux, entre la nécessité de trouver des ressources financières et la préservation des situations de rente. Les gestes symboliques consentis par quelques responsables politiques qui ont renoncé à une infime partie de leurs revenus risquent d’être très insuffisants si leur but est de faire croire que le coût de l’impasse économique est partagé équitablement.
Le front social risque donc de se réveiller et il incombera au futur gouvernement la tâche de le contenir tout en convainquant la population que la meilleure solution est «pas de changement». Les partis susceptibles d’accepter une telle besogne, en dehors de ceux qui sont déjà au pouvoir, peuvent avoir ce profil : une base sociale faible ou inexistante, des objectifs court-termistes, des connexions avec le monde des affaires…*Mokrane Ait Ouarabi –el watan / mercredi 04 janvier 2017
******************vidéo: Theresa May cite le Coran dans son discours
L’extraordinaire discours de Theresa May première ministre de Grande Bretagne sur le terrorisme et l’Islam
L’extraordinaire discours de Theresa May première ministre de Grande Bretagne sur le terrorisme et l’Islam ainsi que le Fake CNN sur la fausse manifestation pro Islam.
Les terroristes qui ont tué David Haines se font appeler « Etat Islamique », mais je vais vous dire la vérité :
Ils ne sont pas « Islamiques » et ils ne sont pas un « Etat ». Leurs actions n’ont absolument aucune base coranique, leur croyance ne ressemble en rien à celle de plus d’un milliard de musulmans à travers le monde et comme toutes les autres organisations de terrorisme djihadistes, ils ont causé la mort de plusieurs milliers d’innocents civils musulmans. Ils occupent une grande partie de la Syrie et de l’Irak. Cette idéologie haineuse n’a, en soi, rien à voir avec l’islam, elle est rejetée par une écrasante majorité de musulmans en Grande-Bretagne et dans le monde.
Le Coran dit : « Ô hommes ! Nous vous avons créé d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez » (49.13)
Et dit : » Nulle contrainte en religion. » (2.256)
Alors diffusons ce message en dehors de cette salle :
« Ces extrémistes ne réussiront pas à nous diviser »
Faisons passer le message ! Nous savons que l’islam est une religion de paix et elle n’a rien à voir avec l’idéologie de nos ennemis. Soyons aux côtés des musulmans britanniques qui se rassemblent et disent : « Pas en kon nom ! »
Le discours est beau mais dans tout cela reste encore à définir à qui profite le crime… (ndlr)
*source: .finalscape.com / 6 JUIN 2017
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le sud algérien
*L’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Mme Joan A. Polaschik, en visite à Tamanrasset
L’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Mme Joan A. Polaschik a récemment rencontré à Tamanrasset l’Aménokal de l’Ahaggar en marge de sa visite dans cette wilaya de l’extrême Sud du pays où elle s’est rendue notamment à Dar El imzad, un centre de formation, de développement, d’échange et de rayonnement de la culture targuie autour de l’Imzad.
La diplomate américaine ne cache pas l’intérêt de son pays pour cette région de l’Algérie pour « sa beauté naturelle extraordinaire et sa culture très spéciale et unique dans le monde » mais aussi « pour « ces questions de l’heure auxquelles on peut trouver des réponses à Tamanrasset ». Telles ont été quelques unes des confidences livrées dans un entretien au quotidien Liberté.
Dans le même sillage, Mme Joan A. Polaschik a affirmé que « la situation géostratégique de l’Algérie se trouvant au carrefour des questions liées au terrorisme, à l’immigration, à la criminalité transfrontalière et au développement économique est à souligner. Ce qui explique clairement les efforts consentis dans cette région qui se trouve, aujourd’hui, au centre de tous les fléaux. Les États-Unis sont très reconnaissant de ce que l’Algérie a fait dans ce cadre, notamment pour lutter contre le crime transfrontalier et le terrorisme ».
Pour elle, « il y a d’importantes choses qui se passent maintenant dans cette immense wilaya » pour expliquer pourquoi elle a voulu » la visiter pour mieux comprendre les situations à même de trouver les moyens par lesquels les États-Unis peuvent intervenir en guise de soutien ».
Autre raison ayant poussé la diplomate à se rendre dans la région de Tamanrasset, ce sont « les besoins exprimés par les localités du Sud ». Elle a ainsi confié que »je ne vous cache pas, c’est l’une des raisons pour laquelle je suis venue à Tamanrasset. Je sais que l’Algérie est un pays énorme et ce n’est pas seulement la capitale. Je cherche les moyens pour renforcer notre coopération dans plusieurs domaines, notamment l’éducation ».
En résumé de sa visite dans cette wilaya de l’extrême sud du pays, Mme l’ambassadrice a confié que « je trouve que Tamanrasset est une région très belle avec un peuple très chaleureux et hospitalier. C’était intéressant pour moi de m’entretenir avec les responsables de cette wilaya. J’ai eu l’honneur de discuter longuement avec monsieur le wali et j’ai eu également l’honneur de rencontrer l’Aménokal de l’Ahaggar. J’ai appris beaucoup de choses sur la culture des Touareg. Je vais garder de bons souvenirs de ma visite à Tamanrasset ».*algerie1.com/ Par Lila Ghali| samedi 29 Octobre 2016 |
*Le Sud algérien
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*Mme. Joan A .Polaschik, nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Algérie
Elle parle arabe, azerbaïdjanais, français et russe.+l’anglais bien sûr.
**Voir vidéo
La nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Mme. Joan A .Polaschik a entamé, dimanche, ses fonctions en remplacement de M. Henry S. Ensher.
Elle a été, à ce propos, reçue par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, pour lui remettre les copies figurées des lettres de créances l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Etat plurinational des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République algérienne démocratique et populaire.
**Mme Joan Polaschik est considérée comme un poids lourd au département d’Etat compte tenu de ses états de services dans des régions chaudes de la planète. Dans sa biographie officielle, l’ambassadrice est décrite comme une diplomate de carrière et haut fonctionnaire de la diplomatie Américaine (Senior Foreign Service).
Elle a servi auparavant comme directrice du Bureau des Affaires de l’Egypte et du Levant au Département d’État américain. En 2013, elle était Directrice intérimaire du Bureau des Affaires Israéliennes et Palestiniennes.
Mme Polaschik a exercé également comme Chef de Mission Adjointe à l’ambassade américaine de Tripoli en Libye, de 2009 à 2012. De 2005 à 2008, elle était Conseillère pour les Affaires Politiques et Economiques à l’ambassade américaine de Bakou en Azerbaïdjan. De 2001 à 2004, elle fut Coordonnatrice Régionale pour les Réfugiés, basée à l’ambassade américaine d’Amman en Jordanie. L’Ambassadrice Polaschik a servi au Département d’État comme Officier Diplomatique au Bureau de l’Iran de 2000 à 2001 et a occupé le poste d’Adjointe aux Affaires du Proche Orient de 1999 à 2000.
Elle a été aussi désignée Secrétaire aux Affaires Politiques de l’ambassade américaine de Tunis en 1997-1999 et Secrétaire aux Affaires Consulaires, ainsi qu’aux Services Généraux, à l’ambassade américaine de Tachkent en Ouzbékistan en 1995-1996. La nouvelle représentante des Etats unis en Algérie est titulaire d’une licence de l’Université de Virginie et un master de l’Université de Georgetown. Elle parle arabe, azerbaïdjanais, français et russe.
**Pour rappel, Madame Joan A. Polaschik avait prêté serment en qualité d’Ambassadrice des États-Unis d’Amérique auprès de la République Algérienne Démocratique et Populaire, le 15 août dernier.
L’Ambassadrice Polaschik a obtenu une licence de l’Université de Virginie et un master de l’Université de Georgetown. Elle parle arabe, azerbaïdjanais, français et russe.
*Le geste symbolique de la nouvelle ambassadrisse
L’Ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique Mme Joan Polaschik s’est rendue lundi 15/09/2014, au sanctuaire des martyrs (Maqam Echahid) à Alger où elle s’est recueillie à la mémoire des martyrs de la guerre de libération nationale.
Mme Polaschik a déposé une gerbe de fleure au pied de la stèle commémorative et a observé une minute de silence. L’ambassadrice américaine a visité, par la suite, le musée national du Moudjahid pour « apprendre davantage sur l’histoire du mouvement d’indépendance de l’Algérie », a-t-elle indiqué dans une déclaration à la presse.
« J’éprouve beaucoup de respect pour le courage et la force du peuple algérien qui a fait beaucoup de sacrifices, des années durant, notamment en ce qui concerne son combat pour l’indépendance », a ajouté Mme Polaschik Elle a affirmé que les Etats-Unis d’Amérique et l’Algérie partagent une « longue histoire » de coopération et d’amitié, exprimant son souhait de travailler avec le gouvernement et le peuple algériens afin de « renforcer » davantage ces relations.
C’est peut être la première fois qu’un diplomate étranger décide d’aller se recueillir à la mémoire des martyrs de la Révolution. Des sources proches de l’ambassade US en Algérie confient que celle qui a succédé à Henry Ensher va faire une «importante» déclaration au musée du moudjahid.
Il est vrai que les diplomates américains nous ont habitué à ce genre de gestes symboliques du fait que leur pays a été l’un des rares à avoir soutenu le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Le président Kennedy avait d’ailleurs reçu son homologue Ahmed Benbella à la maison blanche juste après l’indépendance de l’Algérie.*algerie1.com.+APS/15/09/2014
*Mme Joan A. Polaschik a signé en fin de matinée de ce lundi, sa première sortie publique à Alger au monument des martyrs à El Madania.
Accompagnée de ses conseillers aux affaires politiques et diplomatiques, la nouvelle représentante du Département d’Etat en Algérie, s’est recueilli à la mémoire des martyrs et a déposé une gerbe de fleur au pied du sanctuaire.
Très décontractée Mme Polaschik a eu droit à une cérémonie solennelle avec notamment la présence d’une rangée de la garde républicaine qui l’a accompagné dans ce geste symbolique.
Aussitôt après, l’Ambassadrice est allée directement dans l’enceinte du musée du moudjahid où elle a visité tous ses coins et recoins n’hésitant pas à poser des questions à la jeune interprète algérienne qui maîtrise bien son sujet soit dit en passant.
La diplomate américaine s’est surtout arrêtée devant les portraits de l’Emir Abdelkader, de Hassiba Benbouali mais aussi devant la maquette de la ligne Challe et Morice qui restituent les souffrances des martyrs. Elle a aussi visité la guillotine qui a tranché la tête du martyr Ahmed Zabana et s’est appesanti sur les armes rudimentaires avec lesquelles les algériens ont fait leur Révolution contre la quatrième puissance mondiale.
A la fin de la visite, Mme l’Ambassadrice a fait une brève déclaration à la presse sur la placette du monument des martyrs avec comme arrière plan la baie d’Alger.
«J’ai un grand respect pour le courage et la force du peuple algérien. Les Algériens ont fait beaucoup, beaucoup de sacrifices au cours des années et en particulier dans leur lutte pour l’indépendance. Je me souviens profondément et je voudrais rendre hommage à la mémoire des milliers de martyrs qui ont payé de leur vie dans la lutte pour l’indépendance.
La diplomate américaine s’est dite, «très heureuse d’avoir eu la chance de venir ici au Musée et au Monument, à en apprendre davantage sur l’histoire de l’Algérie et du mouvement d’indépendance. Et je suis très reconnaissante à la directrice du musée et les représentants du Ministère des anciens combattants pour avoir concrétisé ce projet».
Pour rappel, l’Ambassadrice des Etats-Unis auprès de la République algérienne démocratique populaire, Mme Joan A. Polaschik, est arrivée en Algérie le 13 septembre et a rencontré le lendemain le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra au ministère des Affaires étrangères auquel elle a présenté les copies figurées de ses lettres de créance.*algerie1.com./15/09/2014
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* L’ambassadrice de Suisse en Algérie, au Théâtre régional Kateb-Yacine.
A l’occasion de la 6e édition du Festival international de musique classique qui se tiendra jusqu’au vendredi 19 septembre au Théâtre national à Alger, la ville de Tizi Ouzou a accueilli un duo de musiciens helvétiques qui se sont produits dimanche dernier au Théâtre régional Kateb-Yacine.
Le public, très nombreux, présent aura passé de très bons moments de musique classique. Katia Michel au piano accompagnée de Peter Schmidt au violoncelle, les deux compères ont agrémenté l’après-midi fortement ensoleillée de la ville des Genêts. Huit morceaux du grand virtuose J. Brahms, G. Fauré et une sonate pour clarinette et piano. La musique de chambre était dans tous ses états dimanche dernier à Tizi Ouzou, première étape du duo suisse qui prend part à cette 6e édition du Festival international de musique classique d’Alger. Il est à noter que le concert s’est déroulé avec l’agréable présence de l’ambassadrice de Suisse en Algérie, Son Excellence Muriel Berset Kohen. Ayant pris ses fonctions en Algérie le mois de juillet dernier, l’hôte de la capitale du Djurdjura a exprimé sa joie d’être sur la terre algérienne après son passage au Sénégal. Mme Muriel Berset Kohen a qualifié la capitale algérienne de très belle ville méditerranéenne qu’il faudra préserver sans omettre de faire remarquer le chaleureux accueil du peuple algérien. Elle a également exprimé sa joie de se retrouver, pour sa première sortie en dehors de la capitale, à Tizi Ouzou qu’elle trouve surprenante de beauté. L’ambassadrice qui s’exprimait en marge du concert affirmait également que les relations entre les deux pays ne datent pas d’aujourd’hui, car les prénégociations des accords d’Evian pour l’indépendance de l’Algérie se sont tenues en Suisse. Des relations qu’il faut consolider de jour en jour, ajoutet-elle. Par ailleurs, mentionnons que le couple de musiciens suisses n’est pas né de la dernière pluie. Bien au contraire, leurs carrières ont débuté dès l’enfance. Peter Schmidt, le violoncelliste a commencé sa carrière musicale à l’âge de cinq ans. Il rentre au conservatoire Richard Strauss-Konservatorium de Munich à l’âge de 18 ans. Il devient spécialiste de la musique de chambre. Après une longue carrière, Peter Schmidt devient directeur du Festival de musique de chambre Pòdium Internacional Matadepera.
La pianiste Katia Michel est, pour sa part, lauréate au concours de Stresa en Italie à l’âge de 7 ans. Enseignante au Conservatoire supérieur de musique du Licéo de Barcelone, elle a fait partie de plusieurs orchestres à l’exemple de l’Orchestre régional de Cannes et la Real Orquesta Sinfónica de Sevilla, en Espagne.*Par Kamel BOUDJADI - Mardi 16 Septembre 2014 -L’Expression
**Le ministre des Affaires étrangères, M. Ramtane Lamamra, a reçu, jeudi 03/07/2014/, Muriel Berset Kohen, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créances, l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Confédération de Suisse auprès de la République algérienne démocratique et populaire
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*Mme Vanhaaften Anje Willmijn:
Nouvelle ambassadrice des Pays-Bas en Algérie
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu dimanche-16/11/2014/ à Alger Mme Vanhaaften Anje Willmijn, qui lui a remis ses lettres de créance l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas en Algérie.L’audience s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. (Aps)*dimanche-16/11/2014/
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Aloisia Wörgetter, ambassadrice d’Autriche à Alger…
L’ambassadrice qui observe le jeûne
«J’ai jeûné pour la première fois de ma vie… Je vais continuer à le faire durant tout le mois!» confie la diplomate autrichienne.* cliquer ici: ramadhan 1435 (2014)
**voir vidéo: Aloisia Wörgetter, ambassadrice d’Autriche à Alger
Dilma Rousseff réélue Présidente du Brésil
Dilma Rousseff a été réélue dimanche 26 octobre 2014, Présidente du Brésil avec une courte avance sur son adversaire de centre-droit Aecio Neves, selon des résultats officiels.La présidente de gauche l’a emporté avec 51,45% des voix contre 48,55% des voix sur son rival. 142,8 millions de Brésiliens se sont rendus aux urnes dimanche et la victoire de la candidate « de la continuité » s’est jouée sur une différence de trois millions de vote dans ce pays continent comptant 200 millions d’habitants.Cette victoire conforte le Parti des travailleurs (PT, gauche), au pouvoir depuis 12 ans au Brésil. Les Brésiliens étaient partagés entre partisans de la poursuite des conquêtes sociales qui ont extirpé 40 millions de personnes de la pauvreté et ceux d’une alternance.La victoire finale s’est décidée au sein de la classe moyenne divisée des Etats les plus peuplés du sud-est industrialisé, Sao Paulo, Rio, Minas Gerais. Ils avaient été l’épicentre de la fronde sociale historique de juin 2013 contre la facture du Mondial de football, l’état de délabrement des services publics et la corruption. Mme Rousseff, 66 ans, jeune guérillera torturée sous la dictature, a été réélue dimanche pour un second mandat de quatre ans, après une campagne de tranchées qui a conforté sa réputation de « dame de fer ».*27/10/14 -Source: Belga
Les pays émergents offrent plus de pouvoir aux femmes que l’Occident
Mesdames, vous voulez décrocher un poste de haut dirigeant? Vous rêvez d’une belle carrière en politique? Votre parcours aurait peut-être été plus facile si vous étiez née en Inde, en Chine ou même aux Emirats arabes unis. Car dans ces pays émergents, le plafond de verre n’existerait quasiment pas. C’est du moins ce que révèle une étude réalisée par le groupe Mazars, qui a interrogé plus de 2.000 femmes à travers le monde (1) sur leur perception de l’égalité.
Evidemment, tout est loin d’être parfait dans cette planète des émergents. «Certains droits restent à acquérir et les filles et les femmes non éduquées sont confrontées à des difficultés bien plus considérables que leurs homologues en Occident. Mais celles qui sont diplômées n’ont aucun mal à gravir les échelons, jusqu’au dernier», assure Muriel de Saint-Sauveur, l’auteure de l’étude.
Plus de dirigeantes en Amérique latine qu’en Amérique du Nord
Les Sud-Américaines, par exemple, jugent sévèrement l’égalité hommes-femmes dans leur pays: elles lui attribuent une note de 5,52 sur dix, soit deux points de moins que les Nord-Américaines (7,47). Et pourtant, si 22% de femmes occupent des postes à haute responsabilité en Amérique latine, elles sont seulement 18% en Amérique du Nord…
Quant aux Asiatiques, «elles décrochent des postes dont les équivalents sont, en France, quasiment inaccessibles pour les femmes», estime Muriel de Saint-Sauveur. Notamment en Inde, «où les femmes ont de tout temps joué un rôle central». En 2007, le pays a même élu une femme à sa tête, l’avocate Pratibha Patil, soit quatre ans avant l’investiture de Dilma Rousseff au Brésil.
«A Bangalore, de nombreuses femmes dirigent des entreprises industrielles, électroniques ou d’informatique… Ce qui n’est pas le cas en France», souligne Brigitte Grésy, membre du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle. «Ces femmes peuvent même provenir des classes les moins favorisées. L’Inde a en effet travaillé à atténuer les inégalités en attribuant à chaque caste un quota d’accès à l’université», renchérit Muriel de Saint-Sauveur.
«Les femmes politiques ne sont jamais huées dans un parlement là-bas…»
En Chine, «où le système communiste a de tout temps donné les mêmes droits au travail aux deux sexes, l’accès aux hautes fonctions dépendra plutôt de l’endroit où naissent les Chinoises. Plus elles sont proches des villes, plus elles seront éduquées, plus elles progresseront. Et ce qui est sûr, c’est que les femmes politiques ne sont jamais huées dans un parlement là-bas…», affirme l’experte.
Dans les pays arabes, les femmes «accèdent plus facilement aux hautes sphères qu’en Europe ou en Amérique du Nord», insiste Muriel de Saint-Sauveur. Mais pas toutes: seulement celles issues des milieux sociaux les plus favorisés. «Elles sont nommées, de la même manière que leurs frères, à la tête des entreprises familiales, qui constituent le principal tissu économique de ces pays», note l’auteure.
Pour Brigitte Grésy, si le plafond de verre est plus fin dans ces Etats, c’est surtout parce qu’il n’a pas eu le temps de s’épaissir… «Ces pays ont connu un développement économique extrêmement rapide et les inégalités n’ont pas pu s’y structurer comme en Occident», conclut-elle.*20minutes.fr–mardi 07 octobre 20h09
(1) L’étude a été menée auprès de 2.382 femmes, de trois générations, dans 108 pays, par Mazars, en lien avec le Comité ONU Femmes France
**Une femme seule!
Jamais au grand jamais un ou une ministre de la République ne s’est attiré autant d’inimitié, voire d’hostilité que Mme Benghebrit depuis qu’elle est à la tête du département de l’Education nationale. Si, quand même, lorsqu’on remonte à la fin des années 1970, quand son lointain prédécesseur, Mostefa Lacheraf, héritait à l’époque du portefeuille. La nomination par Houari Boumediène de l’intellectuel et penseur, très critique à l’égard de l’enseignement de la langue arabe fortement imprégnée de l’idéologie conservatrice en ce temps-là, s’est accompagnée d’une levée des boucliers d’une violence inouïe et inexpliquée au sein et en dehors de l’institution chargée de la transmission du savoir aux générations de l’après-indépendance.
Excellent bilingue, lecteur d’Ibn Khaldoun et d’Al Farabi dans le texte, l’auteur d’ Algérie, nation et société était alors un monument de la pensée nationale de la doctrine progressiste, un géant dont les travaux étaient connus des étudiants de toutes les universités du monde, sauf dans les pays dirigés par des dictatures comme au Chili où ses ouvrages, jugés subversifs, ont été brûlés en même temps que ceux de Karl Marx, Sartre ou Lénine par les militaires en 1973, lors du coup d’Etat du général Pinochet contre le président Allende démocratiquement élu deux ans plus tôt.
Pourquoi tant d’animosité, aujourd’hui, à l’égard de la ministre, aussi bien à l’intérieur du secteur que de la part de milieux islamo-conservateurs, connus pour tenir à une conception d’un autre âge de l’enseignement, que de cercles tout aussi rétrogrades dans l’environnement immédiat, relayés par certains médias et télévisions connotées idéologiquement et politiquement à ces mêmes courants de pensée ? Le fait d’être une femme, sans doute dirions-nous, et surtout de diriger un secteur où paradoxalement la majorité des effectifs est féminine.
Un comble pour les islamo-conservateurs qui, mêmes minoritaires là où ils se trouvent, possèdent des capacités de nuisance qui dépassent de loin le cadre du machisme ambiant et général dans lequel évolue la société algérienne. Mais là n’est pas tout. Soucieuse d’établir un diagnostic rapide du secteur dont elle a la charge aujourd’hui afin de prendre les mesures qui s’imposent, elle a voulu faire évoluer les choses par le dialogue avec tous les «membres de la famille de l’éducation», selon une expression chère à ses détracteurs.
Démarche vertueuse et dont personne ne trouverait à redire, néanmoins il faut reconnaître qu’aujourd’hui, elle n’a pas les coudées franches pour mener à bien sa feuille de route. Les difficultés sont loin d’être aplanies tant que la démarche n’est pas accompagnée et soutenue par une volonté politique réelle, exprimée au plus haut sommet du pouvoir. Malheureusement pour Mme Benghebrit, avec l’état de santé actuel du président Bouteflika et dans le contexte politique national généré depuis le quatrième mandat, elle ne peut pas compter ni espérer cet appui et ce signal fort qui la renforceraient dans son action salvatrice. Et c’est là le drame.*Reda Bekkat-El Watan-26/10/2014
*réactions d’internautes:
Agradou le 26.10.14 | 12h50
UNE FEMME QUI DERANGE.
Personnellement, je la trouve comme une ministre hors pair. Calme, placide, décidée, imperturbable. Elle dégage une féminité trés raffinée, tout en gardant le statut ministériel. Je ne suis pas en mesure de l’apprécier sur le plan technique et académique, mais je dirais qu’elle a une vision, une feuille de route et un moral d’acier. Madame, je vous admire continuez sur cette lancée et je m’inscrirais pour le bac (candidat libre)!
anti khoroto le 26.10.14 | 12h28
Drame en effet !
Tant qu’on n’affrontera passérieusement et d’une façon permanente l’idéologie féodale et tribale qui structure la société, tant qu’on ne fermera pas le bec à ces idéologues qui font de la religion un commerce lucratif, des idéologues du reste d’une médiocrité intellectuelle abyssale; tant que les télés, l’enseignement et la culture sont livrés pieds et mains liés à cette médiocrité que vous dénoncez, le pays sans capitaine sera comme un bateau ivre et libre de dériver vers on ne sait où…
abada le 26.10.14 | 11h44
Une femme seule
Bravo et merci, cher Reda. Il faut défendre en effet Mme Benghebrit contre tous les réactionnaires et obscurantistes, aussi stupides que méchants, qui l’attaquent.
Amitiés
Tarik M.
Parents d’élèves et enseignants applaudissent les premières mesures prises par Nouria Benghebrit
*cliquer ici:Education-Enseignement
Merkel, la femme la plus puissante du monde, pour la cinquième année consécutive
La chancelière allemande Angela Merkel reste pour la cinquième année consécutive la femme la plus puissante du monde, devant Hillary Clinton, candidate à la Maison Blanche, et la philanthrope Melinda Gates, selon la liste annuelle du magazine Forbes publiée mardi.
« Elle a remporté en décembre 2014 un troisième mandat de quatre ans à la tête de l’économie la plus dynamique d’Europe, faisant d’elle la plus ancienne élue en poste de l’Union européenne » explique Forbes, qui souligne qu’elle a aussi « combattu une récession nationale durant la crise économique mondiale », et est « au coeur des efforts pour essayer d’aider la Grèce à relancer son économie ». Hillary Clinton
Une seule femme peut mettre en danger son titre de numéro 1 en 2016, son actuelle dauphine, ajoute Forbes. Hillary Clinton, qui est cette numéro 2, était l’an dernier à la sixième place de cette liste annuelle des 100 femmes les plus puissantes du monde. Entrées et sorties
Dix-neuf femmes y font leur entrée, dont la chanteuse américaine Taylor Swift, qui à 25 ans devient aussi la plus jeune de cette liste. Parmi celles qui ont disparu cette année de cette liste, la chanteuse américaine Lady Gaga, la chef de l’opposition birmane Aung San Suu Kyi ou la mannequin brésilienne Gisele Bündchen. *26/05/2015 -Source: Belga
Angela Merkel espionnée par l’ambassade américaine à Berlin, à partir de son portable !
Un coup sérieux porté à la confiance
de telles pratiques sont graves et totalement inacceptables
La première dame chinoise, chanteuse superstar
Peng Liyuan, la femme du prochain président chinois Xi Jinping, est déjà bien connue des Chinois. Chanteuse populaire, elle est depuis 1984 l’une des vedettes des soirées du Nouvel an chinois diffusées sur la télévision d’État.
Peng Liyuan (dont le nom signifie : « belle femme »), qui fêtera ses 50 ans le 20 novembre, s’est fait connaître avant son mari, le futur président chinois Xi Jinping. Elle rentre dans l’armée à 18 ans, à la fin de la révolution culturelle, et entame une carrière d’artiste militaire, envoyée aux quatre coins du pays pour chanter et soutenir le moral des troupes. Chanteuse de l’Armée populaire de libération (APL), elle est très connue dans tout le pays pour sa participation, chaque année, à la soirée du Nouvel an chinois. C’est dans un style très « kitsh révolutionnaire » que Peng Liyuan chante sur scène entourée de centaines de danseuses.
Un rôle aussi politique
Elle est aussi déléguée d’une instance parlementaire, la Conférence consultative du peuple chinois (CCPC), et, en tant que Première dame, s’investit de plus en plus dans l’humanitaire, notamment au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte contre la tuberculose et le Sida.* JOL.Press-14.11.2012.
*Voir vidéo: Peng Liyuan, la femme du prochain président chinois Xi Jinping
*L’ex-Premier ministre slovène Alenka Bratusek rejetée par le Parlement européen
L’ex-Premier ministre slovène Alenka Bratusek a été retoquée mercredi -08/10/2014/ à une large majorité par le Parlement européen comme membre de la future Commission Juncker, ont indiqué des députés européens.
La désignation de cette libérale a été rejetée par 112 députés contre 13, et deux abstentions.*8/10/14 – Source: Belga
*Première femme élue à la tête d’un pays sud-américain
Michelle Bachelet à la tête du Chili pour un second mandat
La socialiste Michelle Bachelet a été investie mardi pour un second mandat à la tête du Chili qui devrait lui permettre de mener à bien des réformes visant à plus d’équité sociale dans un des pays les plus prospères d’Amérique latine.
La nouvelle présidente, vêtue d’un sobre tailleur noir, a prêté serment lors d’une cérémonie d’investiture tenue au Congrès à Valparaiso, à quelque 120 km de la capitale chilienne. « Oui, je promets », a simplement déclaré Michelle Bachelet, les larmes aux yeux et sous un tonnerre d’applaudissements, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat latino-américains et du vice-président des Etats-Unis Joe Biden.
Elle devait prononcer son discours d’investiture en fin de journée, de retour à Santiago, avant d’intégrer à nouveau le Palais de la Moneda.
Symbole fort dans un pays encore marqué par la dictature, c’est la sénatrice socialiste Isabel Allende, fille de l’ex-président Salvador Allende renversé par le coup d’Etat du 11 septembre 1973, et première femme à présider le Sénat chilien, qui a remis l’écharpe présidentielle bleu, blanc et rouge à Michelle Bachelet, 62 ans, dont le propre père a été torturé et tué aux premiers jours de la dictature Pinochet.
« C’est un grand honneur de relever le défi d’être la première femme présidente du Sénat dans l’histoire du Chili et de remettre l’écharpe présidentielle », a déclaré la sénatrice, visiblement très émue, affirmant que cette « image historique » ferait « le tour du monde ».
Première femme élue à la tête d’un pays sud-américain, Mme Bachelet fait face à de nombreux défis pour son retour à la Moneda, qu’elle avait quitté en 2010 avec un taux de popularité record. Elle succède au conservateur Sebastian Piñera. *11/03/2014 -Source: Belga
**La fille de Salvador Allende première femme présidente du Sénat chilien
La sénatrice socialiste chilienne Isabel Allende, fille de l’ex-président Salvador Allende renversé par un coup d’Etat en 1973, deviendra la première femme à présider le Sénat chilien et remettra l’écharpe présidentielle à la socialiste Michelle Bachelet, qui prendra ses fonctions le 11 mars.
Lors du coup d’Etat d’Augusto Pinochet le 11 septembre 1973, le père de la présidente élue, Alberto Bachelet, a été arrêté puis torturé à mort pour sa fidélité à l’égard du président déchu Salvador Allende.*27/02/2014 -Source: Belga
**Auteur de 19 ouvrages en espagnol traduits dans 35 langues et vendus à 57 millions d’exemplaires
Isabel Allende récompensée du prix Andersen
L’écrivain chilo-américaine Isabel Allende est récompensée du prix Hans Christian Andersen « pour ses qualités de narratrice magique et son don pour ensorceler son public », a annoncé mercredi la ville danoise d’Odense dans un communiqué.
Isabel Allende est le troisième écrivain récompensé par ce prix après le Brésilien Paulo Coelho, auteur de l’Alchimiste, en 2007, et la Britannique J.K. Rowling, créatrice de la série Harry Potter, en 2010.
Âgée de 69 ans, Isabel Allende qui a notamment écrit « La Maison aux esprits », « Mon pays réinventé » et « Zorro », est la fille d’un diplomate chilien cousin germain de l’ex-président du Chili Salvador Allende.
Celle qui est par ailleurs journaliste et professeur de littérature latino-américaine a reçu 50 prix dans plus de 16 pays et défend la cause des femmes dans le monde à travers la fondation Isabel Allende.*28/03/2012 -Source: belga.be
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