L’art du camouflage
*Beauté. L’art du camouflage
*************************************
*Sous le voile obligatoire qui lui cache les cheveux, la femme iranienne est une grande consommatrice de cosmétiques. Inconditionnelles de maquillage, les iraniennes attisent la ferveur des professionels de la beauté du monde entier.
**Voilée et maquillée, la coquetterie à l’iranienne
En Iran, se voiler est une obligation. Le visage et les mains sont leur unique espace de liberté. Et les Iraniennes le savent. Coquettes, elles dépensent sans compter dans des produits de beauté hors de prix. Maquillages, faux ongles, vernis: le marché du cosmétique a explosé en Iran. “Les femmes se maquillent dès qu’elle se lèvent le matin. Même si elles ne vont pas bien, elles savent qu’il faut être belle dans la rue“, confie Tina Zarinaam, une styliste iranienne.
Depuis 1979, date de la révolution iranienne, une loi islamique oblige les femmes à porter des vêtements amples ainsi qu’un voile couvrant les cheveux et le cou. Se maquiller en Iran ne viole pourtant pas les lois islamiques. “L’islam n’interdit ni le parfum, ni les cosmétiques“, explique Pegah Goshayeshi, directrice générale de la chaîne iranienne de parfurmerie Safir. Elle ajoute que le prophète Mohammed lui-même utilisait du parfum.
Deuxième pays consommateur au Moyen-Orient
L’Iran compte pas moins de 38 millions de femmes sur 77 millions d’habitants au total. Le pays est le deuxième plus gros consommateur de cosmétique du Moyen-Orient, derrière l’Arabie saoudite. L’Iran représente le 7e marché mondial en terme de cosmétique. Le marché est en plein boom et représente plusieurs centaines de millions de dollars. Réservé a une clientèle haute gamme, le maquillage est encore cher en Iran mais constitue souvent un exutoire aux problèmes du quotidien. Les hommes se mettent aussi peu à peu aux produits de beauté. “Ils prennent plus soin de leur peau parce qu’ils veulent paraître plus jeunes,” sourit Pegah Goshayeshi.
En Iran, les moins de 30 ans représentent 55% de la population. La plupart d’entre-eux vivent encore chez leurs parents. Ils ont donc peu de frais et peuvent se permettre de dépenser sans compter dans les produits de beauté. Le géant Lancôme a récemment fait son retour en Iran, après des années d’absence. Le pays serait-il devenu le nouveau représentant du luxe au Moyen-Orient ? *Sonia Amirat*.mena-post.com/24 juin 2014
*Vidéo: Glitterati Lip Tattoos! And special « read my lips »
*********************************
*Apprendre à se maquiller sur la Toile
*Se filmer en beauté Apprendre à se maquiller sur la Toile ? Facile grâce aux conseils des vidéoblogueuses.
l y a quelques mois, Isabel Llano a eu l’idée de découper les bouts d’une paire de chaussettes, de les enrouler jusqu’à former une sorte de donut et elle a mis en ligne une vidéo sur YouTube où elle expliquait comment faire un chignon avec ce cylindre. Aujourd’hui, son site web,Isasaweis.com, affiche près de 40 000 abonnés, et ses vidéos ont été vues plus de 13 millions de fois. En Espagne, Isasaweis est la star des vidéoblogs de beauté, l’un des derniers phénomènes apparus sur Internet. Avec leurs films amateurs, où elles enseignent l’élaboration de coiffures ou de maquillages, ces vidéoblogueuses sont devenues les nouvelles reines d’Internet, après avoir détrôné les stylistes et les chasseurs de tendances. Preuve irréfutable de leur succès, les grands noms de la cosmétique s’y intéressent de près. Lancôme, par exemple, a fait de Michelle Phan sa première vidéomaquilleuse. La chaîne YouTube de cette Californienne de 23 ans compte 1 million d’abonnés. Ses vidéos, où elle recrée aussi bien le look de Lady Gaga que celui des vampires de Twilight, sont devenues si célèbres que The New York Times lui a demandé de réaliser en exclusivité une vidéo de maquillage pour son édition en ligne. Et pour couronner le tout, elle vient de lancer sa propre ligne de cosmétiques, IQQU. “Les maquilleuses professionnelles sont très bien, dit Isabel Llano, mais elles ne sont pas adaptées à la fille lambda. Mon vidéoblog plaît parce que j’y explique des trucs simples pour se mettre en valeur sans dépenser trop d’argent.” Ingénieur en informatique, elle a monté son site avec pour tout matériel la webcam de son ordinateur et sa propre chambre en guise de plateau de tournage. Résultat, beaucoup de femmes disent qu’en voyant ces vidéos elles ont l’impression de bavarder avec une amie. Elles s’identifient à elle. Et, pour Isabel Llano, c’est là l’une des raisons du succès de ce phénomène. “Dans les articles de beauté des magazines, on voit toujours des mannequins sublimes, et les lectrices savent qu’elles n’arriveront jamais à les égaler, poursuit-elle. Mais voir une fille normale, comme moi, avec des taches sur la figure et qui ne s’en cache pas, se faire belle avec une palette de maquillage à 15 euros, ça change tout. Du coup, on se dit : ‘Si elle y arrive, alors pourquoi pas moi ?’”
L’un des secrets des vidéoblogueuses est l’interactivité. Les sites Internet et les chaînes YouTube permettent aux internautes de commenter les contenus, de poser des questions, et surtout de recevoir une réponse immédiate.
Cristina Bautista, née à Alicante en 1988, créatrice de Makeups.com, raconte qu’elle reçoit des centaines de courriels lui demandant des conseils. Elle ne peut pas répondre à toutes les questions, mais quand plusieurs traitent d’un même sujet, elle leur consacre en général une nouvelle vidéo. Parfois, entre la lecture des courriels et la publication de la vidéo, il ne passe pas plus d’un jour ou deux. Un vrai cours de maquillage ou de coiffure presque personnalisé, qu’on peut suivre depuis n’importe quel pays du monde. De fait, une part importante des abonnées de Bautista et d’Isasaweis vivent en Amérique latine. Et le phénomène ne se limite pas aux sites web proprement dits : le profil d’Isabel Llano sur Facebook est devenu une sorte de forum où ses abonnées, qui sont plus de 18 000, échangent des trucs et résolvent des problèmes sans qu’elle ait besoin d’intervenir. Encouragées par le succès de ces nouveaux gourous, les vidéoblogueuses se multiplient. Sans atteindre les audiences planétaires de Michelle Phan, les Espagnoles 3nyka, Arroin80 ou Paulilla comptent 4 000 ou 5 000 fidèles abonnées qui attendent avidement chaque nouvelle vidéo. Un chiffre non négligeable si on le compare avec les 3 000 membres de la chaîne YouTube du PSOE [Parti socialiste]. Les marques de cosmétiques sont déjà sur les rangs : elles ne vont pas laisser passer une si belle occasion de toucher leurs consommatrices. “Dès qu’un vidéoblog atteint plus de deux millions de visites, il devient un objet de convoitise pour les entreprises, explique María Ferreras, responsable des relations avec YouTube Espagne. Mais dans le même temps, les auteurs des sites Internet doivent garder leur indépendance si elles veulent continuer à attirer les visiteurs.” Il y a dès lors un équilibre délicat à trouver : vivre de ce qui en principe n’est qu’un hobby sans pour autant devenir esclave de la publicité.Les vidéoblogueuses sont ce qu’on appelle, dans le langage du marketing, des “prescriptrices de tendances”. C’est-à-dire que leurs opinions revêtent une grande importance aux yeux de leurs adeptes. Aussi, comme le reconnaît Bautista, les marques leur proposent constamment leurs produits dans l’espoir qu’elles en parlent dans leurs vidéos. “Ce sont des contenus très attrayants, poursuit-elle, parce que les clientes, avant de s’acheter un produit cosmétique, préfèrent regarder ce qu’il donne et comment nous l’utilisons.” Cette confiance des internautes peut s’évanouir si la blogueuse perd de sa crédibilité. Ce qui, au dire de Llano, est arrivé à plus d’une blogueuse “lorsqu’elle a transformé sa chaîne YouTube en boutique de téléachat”. (le Courrier international-27.10.2010.)
*Vidéos: Welcome to my YouTube channel!
*********************************
*Le corps parfait?
Voir vidéo:Un travail sur Photoshop qui laisse pensif.

**vidéo: Le corps idéal de femmes à travers l’histoire
**vidéo: Tous les corps des femmes ne sont pas égaux
**vidéo: Femmes et hijab
**vidéo: Et la beauté chez les hommes?
************************************
Des astuces pour agrandir l’œil, lifter le sourcil ou se faire une crinière de lionne, des dessous qui transforment en sylphide et des techniques de médecine esthétique pour paraître plus jeune que son âge… Allez, on triche, mais c’est pour la bonne cause.
Je resculpte mon visage
Fred Farrugia, ex-maquilleur de cinéma, a créé sa propre ligne (chezSephora). Il nous livre quelques astuces faciles à réaliser.
Pour dissimuler le double menton. Avec un blush couleur brique, on part sous le menton en suivant la ligne de la mâchoire et on descend vers le cou de chaque côté. On gomme ainsi la partie la plus bombée.
Pour affiner le nez. On pose une touche de blush sur le bout du nez et on suit la ligne de l’arête de chaque côté, puis on dégrade vers la joue.
Pour remonter la pommette. On part de la pommette pour descendre vers la bouche, puis on remonte le pinceau (sans ajouter de blush) afin de créer un arrondi sous la pommette.
Les bons blushs : Blush Marron n° 1, Fred Farrugia (en septembre) ; Fard à Joues, Raizin, M.A.C ; Blush Subtil, Brun Roche, Lancôme.
J’optimise mes points forts
Ludovic Engrand, chez Shu Uemura, a un outil magique pour camoufler les défauts, agrandir, illuminer tout ce qui le mérite : le crayon anticernes. Avec lui, on peut…
Agrandir l’œil. On dessine un gros trait d’anticernes sur la paupière supérieure au ras des cils que l’on estompe au doigt.
Redessiner la bouche. Plutôt que de souligner le contour avec un crayon ton sur ton qui rigidifie la bouche, on le dessine avec l’anticernes que l’on fond ensuite au doigt avec une pointe de baume à lèvres.
Mettre en valeur le sourcil. On trace un trait très épais avec le crayon anticernes juste sous le sourcil, que l’on estompe ensuite avec le doigt vers l’extérieur.
Les crayons de l’exploit : Crayon Correcteur, Shu Uemura ; Eye Bright Pencil, BeneFit ; Crayon Anticernes, Agnès b. (www.ccbparis.com).
Je cache mes racines
Avec une coloration maison. « Choisissez une coloration légère, comme Casting Crème Gloss, qui ne couvre pas complètement les cheveux blancs et agit plutôt comme un balayage », précise Christophe Robin, Expert Couleur L’Oréal Professionnel. « La façon la plus simple de l’appliquer est de prendre une vieille brosse à dents et de passer sur les racines au niveau de la raie sur le haut de la tête et les tempes. Oubliez l’arrière de la tête, car on le fait souvent mal et on attrape des crampes dans le bras », conseille-t-il.
Avec du shampooing sec pour les blondes aux racines foncées. « Outre le fait de masquer ce qui chagrine, c’est ultra-tendance d’avoir les cheveux un peu mats comme Kate Moss », ajoute Christophe.
**Techniques pour rajeunir
Je double le volume de mes cheveux
Avec des postiches. à clipper tout autour de la tête. Ces bandes de cheveux naturels de quelques centimètres de large se posent au gré des envies. On les retire le soir avant de se coucher. Environ 8 € la bande, en vente chez MH Coiffure, 75008 Paris et dans les salons Dessange.
Avec des extensions. Elles sont fixées sur les côtés et l’arrière de tête, à 1,5 cm de la racine, pour éviter un excès de tension sur le cheveu. « L’extension s’utilise maintenant comme un accessoire de cheveux pour créer une frange asymétrique ou un carré structuré, et pas seulement pour avoir les cheveux plus longs », précise Charline Frenay, formatrice Dessange. Prix : entre 7 et 10 € la mèche. Compter une dizaine de mèches pour un carré ; de 150 à 175 € pour une tête complète.
Avec un soin volumateur. « Ce soin dépose une gaine épaississante autour du cheveu et le protège des agressions », explique Carole, spécialiste du soin chez MH Coiffure à Paris. Rituel Volumorphose de Kérastase, en salon uniquement. Avec des sprays volumateurs à appliquer avant le Brushing pour décoller les racines : Fekkai Coiff Bouffant Gel Spray Volumisant et Texturisant ; Fluide Volume, La Biosthétique ; Soin du Cuir Chevelu Épaississant et Volumisant pour Cheveux Fins, John Master Organics ; et une potion magique à poser à la racine des cheveux, Potion Capillaire Pure Abondance, Aveda.
Je me sens rajeunir
Pour un coup de frais rajeunissant et bon pour le moral – les traits tirés et les rides qui se creusent donnent facilement dix ans de plus –, le Dr Nelly Gauthier, médecin esthétique, nous indique les trois interventions qui changent tout…
Le front lissé. Les injections de toxine botulique effacent les rides horizontales du front et les « rides du lion » (les rides verticales situées entre les sourcils). Si elles sont bien faites et que la concentration de la toxine elle-même est bien adaptée, en une à deux semaines les rides se sont effacées, le front reste mobile et l’expression n’est pas figée.
La bouche repulpée. On redessine l’ourlet des lèvres, souvent avec des injections d’acide hyaluronique, ce qui permet à la bouche de retrouver son arrondi naturel (qui se rétracte avec l’âge). Le médecin peut aussi injecter l’acide hyaluronique en nappage autour de la bouche pour effacer les petites rides et adoucir l’affaissement du bas du visage. Effet gloss garanti.
Les cernes atténués. C’est logique : le cerne creuse le regard, donne l’air éternellement fatigué et aplatit la joue. Avec des injections d’acide hyaluronique sous le cerne (une intervention délicate, car il s’agit d’injecter la juste dose de produit à la bonne profondeur), le cerne est comblé. Il perd sa coloration foncée et, par effet d’optique, donne l’impression que la joue est plus haute. Le prix ? Tout dépend de la quantité et de la qualité du produit injecté (toxine botulique, acide hyaluronique). Compter 300 € pour une zone peu marquée, et se méfier des tarifs particulièrement bas. La toxine peut provenir de Chine ou être très diluée, ce qui diminue le coût, mais aussi la longévité du résultat (à peu près six mois).
Je repulpe mes mains
Qu’est-ce qui risque de nous trahir à coup sûr ? Les mains. Heureusement, il existe aujourd’hui des techniques pour leur redonner du modelé et du pulpeux.
Si la peau est juste un peu fripée, sans perte de volume, la technique du photorajeunissement donne de bons résultats. Le laser NdYag permet de réactiver la synthèse de collagène. « En six séances, on augmente de cinq fois l’épaisseur de collagène », explique le Dr Valérie Leduc, médecin esthétique. Deux séances de rappel suffisent pour entretenir le résultat (environ 170 € la séance).
S’il y a perte de volume et veines apparentes, le médecin propose des injections d’acide hyaluronique. « Je pratique deux micro-incisions et je diffuse le produit sur l’ensemble de la main. C’est peu douloureux, mais sans risque d’hématome, et le produit se répartit bien », ajoute Valérie Leduc. Durée de vie : six mois (environ 600 € les deux mains).
Les dessous magiques
Un shorty et une brassière qui contiennent des microcapsules raffermissantes, tonifiant la peau tout en regalbant les contours. Par effet de massage, les microcapsules se brisent et agissent directement sur la qualité de la peau. Shorty Slim et Brassière Lift Up, Christine Poelman (www.ccbparis.com).
Une crème minceur plus une culotte affinante avec microcapsules de caféine. Coffret Shape Laser Culotte, Biotherm.(Figaro-.Madame-31.07.2010.)
**************
**S.O.S ventre plat
Déjà les vacances… et toujours ce petit ventre rond. Conseils de spécialiste sur la ligne de conduite à adopter pour l’oublier, même en maillot.
On change d’allure
Et on se tient bien. La kinésithérapeute Jocelyne Rolland (1) estime qu’une discipline quotidienne est nécessaire : « Je suis de plus en plus persuadée que si l’on se tient correctement, on se forge facilement un ventre plat. » Voici ses conseils.
Assise, pensez à rentrer le ventre en creusant légèrement les lombaires. Un réflexe tout simple mais qui, à la longue, galbe le ventre et l’applatit. « C’est plus efficace que la gymnastique ! »
Debout, prenez l’habitude de rentrer le ventre et de contracter en même temps le périnée sans creuser le dos ni projeter le bassin vers l’avant (ce qui fait apparaître les bourrelets).
On apprend à se masser
Le soir, massez votre ventre au niveau de l’intestin pour le faire dégonfler. Allongée sur votre lit, repliez vos jambes jusqu’à ce que vos pieds soient bien à plat. Relevez légèrement les fessiers, puis joignez les mains, doigts croisés, et appuyez doucement sur le bas du ventre. Remontez vos mains vers le nombril, lâchez puis recommencez. Ce mouvement de vague sur les intestins, les ovaires, l’utérus assouplit le ventre. N’oubliez pas de respirer pour vous détendre.
On bouge davantage
« Si le ventre est enrobé, les abdominaux ne régleront pas le problème, note Jocelyne Rolland. Contrairement aux idées reçues, les muscles du ventre n’évitent pas la graisse. » Pour la faire fondre, il faut suivre un régime et s’entraîner au cardio-training (marche rapide, vélo, elliptique…). La règle : des séances de plus d’une demi-heure à un rythme cardiaque raisonnable. Vous devez être capable de parler tout au long de l’exercice sans être essoufflée. L’idéal : trois fois par semaine.
**On se fait aider
En gélules. À base d’extrait de carthame, une plante qui limite l’absorption des graisses, de chrome et d’arginine (un acide aminé essentiel) : Ventre Plat, OEnobiol.
En crèmes. À base de caféine, d’algue brune et de polysaccharides d’avoine, pour lutter contre la cellulite abdominale et lifter la peau : Morpho-Slim Ventre & Taille, Lierac.
Et aussi : Age Re-Perfect Calcium Corps, Soin Ventre-Taille, L’Oréal Paris.
On mange mieux : les règles d’or à respecter
Évitez vos pires ennemis : alcool, chocolat, charcuterie, café, poivre et autres épices… qui irritent les intestins.
Préparez la salade ad hoc : l’été, on a tendance à se ruer sur les tomates et les concombres pour soigner sa ligne. « C’est une erreur, constate le Dr Azam. Les crudités irritent l’intestin, il travaille trop, et on est ballonnée. » Il faut donc miser sur les salades composées avec des sucres lents (pâtes, semoule, boulgour…), des protéines (poulet, jambon cuit…) et des légumes cuits (haricots verts, poivrons…). Si l’on y ajoute un peu de crudités, elles seront plus facilement digérées.
Imposez-vous une discipline :
- ne sautez pas un repas et prenez-le à heure fixe ;
- ne buvez pas pendant mais entre les repas ;
- mastiquez bien ;
- prenez du temps à table ;
- si possible, passez dix minutes allongée sur le ventre après le repas.(Figaro-Madame.17.07.2010.)
**********************************************
Comment réparer vite vos catastrophes beauté ?
Un trait d’eye-liner loupé, un mascara qui fait des pâtés ou encore un sourcil trop épilé, inutile de crier à la catastrophe. Une séance make up qui vire au cauchemar est vite rattrapable si on a les bonnes astuces sous la main. Fini le stress, Grazia.fr dévoile ses conseils maquillage 100% zen.
Mon mascara fait des pâtés
A force de superposer les couches de mascara, des surplus se créent gâchant ainsi l’effet œil de biche. On glisse alors un mouchoir sous la frange des cils et on retire l’excédent à l’aide d’un coton-tige imbibé d’eau démaquillante de préférence, plus efficace que le lait. On peut aussi s’aider d’une mini brosse à cil pour faire tomber les paquets restés accrochés. On brosse sans appuyer vers le hauts des cils et ça devrait très bien se passer. Pour éviter de faire des pâtés lors de la prochaine utilisation, on applique son mascara en zigzag de bas en haut sans dépasser les trois couches.
Mon vernis a bavé
Loin d’être des pros du coloriage en maternelle, nous voici face au même phénomène en manucure : on dépasse. Pour ne plus déborder, il suffit de commencer par une goutte épaisse de vernis dans le centre de l’ongle qu’on étire vers la cuticule puis vers le haut. Enfin, on passe minutieusement le pinceau sur les côtés de l’ongle. Si le résultat n’est pas parfait, on corrige à l’aide d’un stylo correcteur spécial manucure. Hyper simple à utiliser, il répare toutes nos bavures.
Mon sourcil est trop épilé
Si l’erreur est minime, on camoufle à l’aide d’un crayon à sourcils pas trop mate et on redessine légèrement la ligne en donnant des petits coups de crayon en diagonal. Enfin, on estompe en passant un léger coup de brosse pour que le résultat soit plus naturel. L’erreur fatale à éviter : faire de même sur l’autre sourcil. Si on ne se sent plus aussi sûre de soi, l’idéal serait d’aller chez une esthéticienne spécialisée pour rattraper le coup. Ou de confier la mission à une copine expérimentée.
J’ai mis trop de fard à joues
La main lourde sur le pinceau, et hop, nous voici transformées en poupées russes. Attention : l’erreur serait de se jeter sur un mouchoir et d’essayer d’effacer brutalement mais on risque une grosse marque rouge qui ne part pas et il faudrait alors recommencer son make up depuis le début. Pour rectifier le tir, on balaye le surplus de blush à l’aide d’une houpette ou d’un coton sec et on dépose un voile de poudre libre claire sur nos joues pour estomper la tonalité trop vive.
Mon autobronzant a laissé des traces
Un autobronzant mal appliqué peut laisser de vilaines démarcations. S’il n’existe pas de remède miracle, certaines astuces permettent de limiter les dégâts. On peut tout d’abord frotter les zones meurtries avec du jus de citron aux vertus éclaircissantes et blanchissantes. Si cela s’avère inefficace, on opte pour l’exfoliation à l’aide d’un gommage sur les traces en question. L’opération est à répéter quotidiennement jusqu’à leur disparition complète. On veille à bien hydrater sa peau en contrepartie.
Mon trait d’eye-liner est raté
Bien appliquer son eye-liner, c’est tout un art. Difficile d’avoir un résultat impec’ sur les deux yeux du premier coup, on s’y reprend souvent à plusieurs fois. Si le trait n’est pas régulier et qu’on n’a pas le temps de recommencer, on peut le transformer en ombre à paupières en y rajoutant une mini pointe de crème hydratante. Le mélange crée une texture un peu mouillée et on se fait un make up wet super stylé.
J’ai mis trop de fond de teint
L’objectif de départ : un teint unifié. Puis, entre mauvais dosage et faible éclairage, on finit le visage « plâtré ». Comment y remédier ? On vaporise de l’eau sur son visage à l’aide d’un brumisateur et on enlève l’excès de fond de teint à l’aide d’un mouchoir en papier ou de lingette matifiante. Quand la peau est bien sèche, on repoudre légèrement, ni vu ni connu.
J’ai raté ma coloration
Couleur mal choisie ou temps de pose trop long et notre blond cendré vire au jaune paille. La solution ? Dégorger la couleur le plus vite possible. Pour cela, on se lave les cheveux tous les jours avec un shampoing doux et on laisse poser 2 à 3 minutes. Ensuite, 1 à 2 fois par semaine on hydrate notre crinière avec un masque pour empêcher les pigments de la coloration de s’imprégner. Au bout de 10 jours, on retrouve la nuance souhaitée. Si en revanche, on n’assume pas la couleur choisie et qu’on veut la foncer, on peut refaire une coloration par-dessus mais en veillant à retirer 5 mn au temps de pose indiqué car les cheveux sont fragilisés. Attention, si on veut les éclaircir, on file chez un coloriste pour une décoloration. *grazia.fr-21 septembre 2012
************************************
*Des substances dangereuses et des pesticides dans les cheveux des femmes
Une vingtaine de résidus de perturbateurs endocriniens, en moyenne, essentiellement des pesticides, ont été trouvés dans les cheveux de 28 femmes d’Ile-de-France en âge de procréer, indique une enquête rendue publique jeudi 12/03/ 2015, par l’association Générations Futures.
21,35 perturbateurs ont été retrouvés en moyenne par femme, dont une moyenne de 19,42 pesticides, précise-t-elle. Le nombre de résidus par échantillon de cheveux va de 12 au minimum à 32, au maximum.
La quantité moyenne de résidus de perturbateurs endocriniens par échantillon est de 109,39 picogramme par milligramme de cheveux, selon l’enquête. L’étude, basée sur l’analyse de cheveux d’une population restreinte et volontaire ne prétend pas être représentative de l’exposition moyenne des femmes d’Ile-de-France. Elle vise à « éclairer les questionnements » concernant l’exposition des populations à des substances considérées comme susceptibles de perturber le système endocrinien, et ainsi le bon fonctionnement hormonal, souligne l’ONG.
Soixante-quatre substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens ont été recherchées, dont 54 pesticides ou métabolites de pesticides, 6 retardateurs de flammes bromés et 4 PCB (polychlorobiuphényles).
Les analyses ont été réalisées début 2015 par un laboratoire luxembourgeois spécialisé dans l’évaluation de l’exposition des populations aux polluants et les effets de cette exposition. Sept substances (5 insecticides, un fongicide, un herbicide) ont été retrouvées dans tous les échantillons de cheveux. Parmi ces substances, plusieurs sont interdites en France, comme le Gamma HCH, l’hexachlorobenzene (HCB) ou la trifluraline. Quinze substances ont été repérées dans au moins la moitié des 28 échantillons. Vingt-et-une n’ont été retrouvées dans aucun d’entre eux. Cette enquête est le 4e volet d’une enquête de Générations Futures sur les perturbateurs endocriniens. *Vendredi 13/03/2015 -Source: AFP
****************************
*Beauté rebelle et luxe sauvage
*Beauté rebelle, corps divin, gueule d’amour pétrie d’humour… Lou Doillon est l’image même de la liberté. Pour ce numéro haute couture, l’actrice-mannequin-photographe parée et corsetée de pièces exceptionnelles s’est unie avec grâce aux éléments. Et se livre le temps d’une rencontre vérité.
Chanel haute couture. Robe longue en tulle de soie bleu marine appliqué de branchages en gazar de métal, et boléro assorti.
**Sa silhouette la précède : longue, souple et gracieuse. Elle porte un T-shirt à l’effigie du groupe de rock indépendant américain Dinosaure Jr., un bermuda en jean et des tongs. Premier constat : les années vont de mieux en mieux à Lou Doillon, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à sa mère, Jane Birkin, et possède le regard pénétrant de son père, le réalisateur Jacques Doillon. Deuxième constat : fille de…, on l’a vue naître, grandir sur les plateaux du cinéma de papa, faire ses premiers pas au cinéma, puis devenir une femme. Mais on ne se sait toujours pas qui est véritablement Lou Doillon. Une touche-à-tout ? Actrice semi-underground à la filmographie encore inégale, mannequin de luxe chez Givenchy ou Vanessa Bruno, photographe à ses heures perdues… Ou alors une dilettante pas toujours très à l’aise avec son époque, qui aime par-dessus tout son fils, la tranquillité de sa petite maison en plein Paris, les comics anglo-saxons, chiner, peindre et écouter du rock ? Un peu des deux à la fois sans doute.
En revanche, la discrétion de sa sœur Charlotte, la pudeur de sa mère et la mélancolie de son père ne sont pas inscrites dans ses gênes. Mère d’un petit garçon de 8 ans, elle a désormais l’âge qu’on l’appelle madame, mais a gardé la candeur et l’esprit rebelle d’une adolescence vécue à cent à l’heure. Alors bien sûr, derrière sa voix posée, sa gestuelle gracieuse et l’intelligence de ses analyses, mademoiselle Doillon n’est pas le genre à pratiquer la langue de bois, ni à s’embarrasser des convenances du show-biz.
On l’a attrapée la veille de son départ à Deauville où s’est déroulée la séance photo pour notre numéro haute couture. Ensuite ? Direction Formentera pour un mois de vacances avant de tourner à la rentrée dans un épisode de la série TV hype Gossip Girl.
**Lou Doillon
« C’est la mode qui m’a fait prendre conscience de mon potentiel physique »
Madame Figaro. – Vous êtes l’invitée spéciale de notre numéro haute couture. Quel regard portez-vous sur vos années de mannequinat ?
Lou Doillon. – Cela n’a duré qu’une saison, entre 1998 et 1999. Je tournais beaucoup de films d’auteurs à l’époque, j’avais donc besoin d’argent. Je n’avais jamais marché de ma vie avec des talons, je me trompais régulièrement de rendez-vous. Je crois que l’on m’a prise parce j’étais une blague, la fille improbable en quelque sorte. Mais ce métier ne m’a jamais vraiment rendue heureuse. C’était même plutôt déprimant. J’ai préféré faire des photos. Cela se rapprochait davantage du métier d’actrice : transmettre des émotions, mais sur un instantané.
Déjà très belle ?
C’est la mode qui m’a fait prendre conscience de mon potentiel physique. Jusque-là, je portais des dreadlocks (qu’il a fallu que je coupe) à cause de mes mauvaises fréquentations ! Ensuite, j’ai eu les cheveux courts et de toutes les couleurs. J’étais le genre de fille que personne ne regardait ou que l’on remarquait à peine, ce qui me plaisait assez d’ailleurs. Le regard des autres m’angoissait terriblement. Grâce à la mode, je me suis laissé pousser les cheveux, et j’ai commencé à assumer ma féminité, à porter des petites robes. Je me rappelle un jour où, dans la rue, deux hommes d’affaires m’ont dévisagée. Là, je me suis dit : ma fille, c’est le début de la fin. (Elle rit.)
Vous avez un physique atypique…
J’ai appris à jouer avec mes deux facettes. D’un côté, je peux être très jolie et douce sous un certain angle et une certaine lumière ; de l’autre, je peux avoir un regard et un visage très durs. Tout le contraire de Kate Moss en fait, qui a une telle symétrie que le créateur peut la façonner à sa guise. Moi, on me prend pour ce que je suis déjà et on ajoute la marque dessus. Je me souviens d’une séance photo lorsque j’avais 15 ans pour un numéro spécial acteurs dans le magazineVogue. Le photographe avait dit : « Lou, elle n’est pas belle, elle est intéressante. » Quatre ans plus tard, je le croise et il me dit : « Fais attention, Lou ! Tu es en train de devenir belle et tu vas être moins intéressante. »
Giorgio Armani Privé. Robe de sirène brodée de paillettes et de chatons Swarovski ambrés.
*******************
« J’ai toujours pensé que mon corps ne m’appartenait pas »
Faites-vous attention à votre corps ?
La beauté, c’est comme la TVA, il faut la reverser. Sinon, vous avez un redressement à 35 ans. Je mange n’importe quoi, je fume deux paquets de cigarettes par jour, je n’ai jamais pratiqué de régime, je ne suis jamais allée dans une salle de sport de ma vie. Rien que l’idée me fatigue déjà. Heureusement, j’ai la chance d’être de bonne constitution. De toute façon, j’ai toujours pensé que mon corps ne m’appartenait pas. Je suis beaucoup plus pudique avec mon cerveau qu’avec mon corps. Il n’est finalement qu’un véhicule dans lequel je me déplace.
mes teintes, La Droguerie
*************
D’où votre rapport décomplexé avec la nudité, comme on a pu récemment le vérifier dans des campagnes publicitaires pour des marques dont vous êtes l’égérie…
Jusqu’à 15 ans, je n’avais pas de grande pudeur, contrairement à mes copines que les garçons regardaient déjà puisqu’elles avaient de la poitrine depuis l’âge de 12-13 ans. Je pouvais me baigner en caleçon et sans haut avec mes amis. J’avais donc un rapport très masculin avec mon corps. C’était très naturel de me mettre nue. Aujourd’hui, me déshabiller devant l’objectif ne me pose aucun problème. Bizarrement, sur un plateau de cinéma, il y a plus de respect pour le corps que pour l’âme. Je préférerais davantage de calme quand je tourne une scène à forte tension émotionnelle. Dans ces moments-là, tout le monde s’en fiche, alors que dès que tu te déshabilles, les gens baissent la voix et demandent le silence. Chercher une émotion, c’est pourtant bien plus compliqué que d’ôter son T-shirt.
Franck Sorbier haute couture. Tutu en organza de soie beige.
****************
*Pour vous peut-être. Mais pas forcément pour la plupart des actrices…
C’est vrai qu’il existe beaucoup de filles pour lesquelles les scènes de nu sont traumatisantes. Je les respecte. J’ai quand même rarement vu des gens aussi complexés par leur corps que dans le métier du cinéma. C’est pour cela aussi que les photos de mode me font du bien. Au moins, je fréquente des filles drôles et détendues. Il y a davantage de filles rigolotes chez les mannequins que dans le cinéma. Et surtout plus malignes ! Pour les actrices, c’est rassurant de penser que les mannequins sont idiotes, mais ce n’est pas le cas.
Quelle est votre ambition au cinéma ?
Je rêve de succès, mais je commence à être fatiguée. Je ne veux pas être dans le coup de gueule, mais je trouve les gens assez minables. Je suis dans un stade de revendication. Je connais les rouages de ce métier. Il n’est pas si honnête et classe que l’on veut bien le croire. Les ambitions sont devenues assez tristes et pathétiques. J’ai l’impression de ne voir que des parodies d’acteurs qui débarquent sur un plateau avec un ego comme rarement j’en ai vu. Et puis, le mauvais langage et l’attitude dédaigneuse se sont démocratisés.
Chanel haute couture. Robe-bustier courte en tulle de soie bleu marine rebrodé de paillettes impression fleur
*******
« Nous sommes une vraie fratrie »
Lou, actrice maudite ?
J’ai un peu d’ego qui commence à prendre le dessus, mais je n’aime pas ça. J’ai joué dans vingt films que personne n’a vus. Je ne passe pas mes journées à regarder des séries américaines affligeantes ou à camper dans des boîtes de nuits sordides. C’est difficile de ne pas avoir d’argent alors que les gens pensent que je suis millionnaire ; et que je fais ce que je veux alors que l’on ne me propose aucun film. Mon père commence à s’inquiéter et me dit que je ne dois pas attendre d’avoir 40 ans pour commencer à travailler. Il m’encourage à partir tourner à l’étranger, en Israël, en Ukraine. « Eux au moins, ils te comprendront », dit-il.
Giorgio Armani Privé. Robe à décolleté asymétrique, à large jupe entièrement brodée de paillettes ambre et or
*Jacques Doillon, c’est votre père, ce héros ?
Lorsque mon père a failli mourir, il y a deux ans, j’ai osé lui dire tout l’amour que je ressentais pour lui, alors que c’est un homme très pudique. Je suis vraiment très
fière d’être la fille de Judas. Quand ma mère a quitté Serge pour Jacques, ils ont tous craché sur mon père. La plupart des gens du métier ont pris parti. Ils l’ont critiqué et insulté. Pour eux, mon père brisait le couple mythique. Il est pourtant un modèle d’intégrité dans un monde de requins et d’opportunistes.
Dior haute couture. Robe-bustier à relief en triple organza de soie beige brodé.
*En avez-vous parfois assez que l’on vous parle sans cesse de votre mère et de Gainsbourg ?
On me rebat les oreilles quarante fois par jour avec Serge à un point tel que je n’en peux plus parfois. Je ne suis pas radio Gainsbourg qui passe les messages à Charlotte et à Jane. Il y a des moments dans la vie, si vous êtes un peu fragile, cela peut devenir un vrai cauchemar. Mais comme vous êtes censé appartenir au patrimoine public, tout le monde pense avoir le droit de vous parler ou de vous arrêter dans la rue. Et moi, bien sûr, si je proteste une seconde, je me fais laminer car je ne suis que la fille bâtarde !
Est-ce un sujet que vous pouvez aborder avec vos sœurs et votre mère ?
Avec Kate, la fille de John Barry, je lui dis souvent : « Toi, tu es l’avant, et moi, l’après. » Ça nous fait énormément rire. Avec Charlotte et maman, en revanche, le sujet reste tabou. Ma mère a pourtant plus de mérite qu’elle ne le fait croire. Elle a quand même été la muse de John Barry, de Serge Gainsbourg et de Jacques Doillon, ce qui, pour moi, est beaucoup plus chic et admirable que d’être la veuve officielle de Gainsbourg. Après, peut-être a-t-elle adopté cette posture pour faire plaisir à la France ! En tout cas, nous sommes une vraie fratrie. On est en paix dans la famille. On s’aime.
Dernière chose. Comment vont les amours ?
J’ai un homme dans ma vie. C’est tout récent mais c’est bien. Je sortais de neuf mois de célibat. (Figaro-Madame. 07.08.2010.)
Valentino couture. Robe de ballerine forme bustier, armature en gazar de soie nude.
Atelier Versace. Minirobe dos nu composée de franges pailletées, de perles et de tubes en cristal.
Alexandre Vauthier. Justaucorps asymétrique en jersey de soie noir, à large ceinture en cuir verni or.
********************************
You are a very intelligent individual!
ship software [url=http://routetripplannerfinder.santeavis.net/]ship software[/url]