*Les femmes ont du mal à concilier vie professionnelle et vie familiale
Selon un sondage réalisé par Ipsos pour le forum ELLE Active, les mères doivent souvent se débrouiller seules lorsqu’il s’agit des enfants.

Les femmes actives peuvent-elles compter sur leur partenaire en cas d’urgence concernant un enfant? Pour 45% d’entre elles, la réponse est non. Les mères cadres supérieures sont même 51% à affirmer la même chose. C’est un sondage réalisé par l’institut Ipsos auprès de 2003 personnes qui dévoile cette réalité. L’enquête était commandée par le magazine ELLE à l’occasion du forum ELLE Active qui promeut le travail des femmes. Le sondage nous apprend que les mères sont souvent les seules à régler les problèmes familiaux. Lorsque leur enfant est malade par exemple, les femmes sont 64% à trouver une solution de garde contre 7% des hommes. Et s’il a besoin de soutien scolaire, les mères sont 60% à tenter de trouver la perle rare. Les pères, eux, ne sont toujours que 7%. Une autre étude, publiée dans la Harvard Business Review, démontrait d’ailleurs que le plus grand frein à la carrière des femmes n’est pas d’avoir des enfants mais un mari qui ne coopère pas. Le fait de devoir toujours s’organiser seules implique en effet des répercussions sur la carrière des femmes. « 38% des mères assurent que le fait de devoir se soucier de l’organisation quotidienne et des urgences liées aux enfants, est un obstacle à la recherche de nouvelles responsabilités. Pire, 19% ont déjà refusé des promotions et 21% n’ont pas demandé d’augmentations (contre 12% des hommes) » peut-on lire sur le site du ELLE. Celles-ci n’arrivent pas toujours à concilier vie professionnelle et vie familiale, ce qui représente une source de stress et de culpabilité. 71% des femmes interrogées ont déjà pensé à moins s’investir au travail pour rester davantage auprès des enfants par exemple. D’après les sondées, la gestion quotidienne des problèmes familiaux affecte leur bien-être professionnel, leur efficacité, leur ambition professionnelle, leur progression et leur relation avec la hiérarchie. Les mères sont néanmoins nombreuses à trouver leur patron « plutôt compréhensif » lorsque survient un problème de garde d’enfant. Malgré cela, un tiers d’entre elles estime que leur congé de maternité a eu des effets négatifs sur leur évolution au sein de l’entreprise. « L’égalité femmes-hommes, ce n’est pas encore gagné » rappelle le magazine à la lumière des résultats. *7sur7–10/04/2015 -
**Superwomen au travail, pas à la maison

Certaines femmes ont plus de mal à faire face à la maternité. Il s’agit, généralement, des plus qualifiées d’entre elles. Selon Marie Clifford, qui travaille dans un centre australien qui donne des conseils aux nouveaux parents pour gérer ce gros bouleversement, « la vie que l’on mène avant bébé influence notre façon de gérer la vie qu’on aura après ». « Les gens qui ont du mal à faire face à l’arrivée d’un bébé sont très qualifiés », analyse-t-elle sur le site news.com. Les médecins, les obstétriciens, les enseignants, pourtant habitués aux enfants, ont souvent du mal à gérer cette famille qui s’agrandit.
« Les femmes qui ont de belles carrières sont souvent celles qui ont besoin d’aide après l’arrivée de bébé. Certains facteurs expliquent cela. Souvent, elles sont plus âgées. Elles ont des attentes élevées sur la façon de gérer la maternité. Elles ont généralement de gros salaires. Elles ont eu la vie qu’elles voulaient: des sorties au restaurant, des voyages, une belle vie avec leur partenaire. Elles ont des emplois où elles ont le contrôle absolu. Quand elles font face à un problème, elles ont une stratégie qui fonctionne le plus souvent. »« Quand bébé arrive, leur monde change complètement. C’est comme si on tirait un tapis sous leurs pieds. Un jour peut être formidable et le lendemain, elles ont l’impression de perdre totalement le contrôle. »La spécialiste estime que ces femmes ont tendance à « lire » énormément avant l’arrivée du bébé. Elles ont donc des attentes et s’imaginent les choses de façon très (trop) précises. « Elles se mettent la pression pour atteindre des choses qui sont hors de contrôle. C’est difficile à accepter pour elles. »Ces femmes hautement qualifiées ont du mal à constater l’absence de réaction de leur bébé. « La première choses que vous obtenez d’un bébé est un sourire, à l’âge de six ou huit semaines. C’est une longue période d’attente. »
Pour gérer ces premières semaines difficiles, l’experte conseille de partager ses craintes, frustrations et préoccupations avec son partenaire. « Si un couple arrive à partager ses sentiments, il est sur la bonne voie pour s’en sortir. »**7sur7–02/04/2015 -
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*Chouchou la femme taxi d’Alger agressée physiquement
Chouchou la jeune femme chauffeur de taxi d’Alger a été victime d’une violente agression physique, mardi 1er décembre 2015. Elle a été attaquée alors qu’elle conduisait sa voiture. C’est elle-même qui l’a annoncée sur sa page Facebook avec une photo de son nez en sang. « Ma première aggression physique, raconte-elle. Je passais par un quartier étroit , pendant que je laissais une voiture de l’autre sens… »

Rappelez-vous elle avait séduit les Algérois après avoir raconté son expérience de femme taxi à Alger. Elle racontait ses mésaventures et la difficulté d’exercer un tel métier en Algérie. Déjà dans le passé elle avait subi des agressions parce qu’elle « gênait » en tant que femme. Malgré les menaces qu’elle subit régulièrement elle continuait à faire son métier. Plus récemment Chouchou avait été saluée pour avoir été la première femme algérienne à parcourir 2600 km en Moto dans un Rallye international challenge Sahari 2015.
Contactée par TSA, la jeune femme était encore sous le choc. Elle n’a pas souhaité réagir à son agression. Elle est bouleversée et indignée, d’autant plus que cette scène violente s’est déroulée sous les yeux de plusieurs témoins.Sur les réseaux sociaux les internautes algériens ont largement partagé son statut. En moins d’une heure, le récit de son agression a été partagé plus de 500 fois. La plupart d’entre eux soutiennent la jeune femme et appellent les autorités à faire leur travail, en retrouvant son agresseur.*tsa/ 1 décembre 2015 | Par Amina Boumazza
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