Fém-Plurielles.3
**un gourou d’une secte en Inde, règne sur un harem de 38 épouses.
et il est à la tête d’une famille de 73 enfants
**Ziona est un gourou d’une secte millénariste considéré par ses adeptes en inde, comme un dieu vivant. Dans le nord-est de l’Inde, il règne sur la plus grande famille du monde, soit 162 personnes. Une légende dit que Ziona et les enfants qu’il engendre sont immortels.
Juchées sur de hauts talons, soigneusement maquillées, les jeunes filles tournoient, les yeux clos. En pleine extase, elles s’effondrent soudain sur le sol, soutenues avec bienveillance par des femmes plus âgées. Dans l’église, l’ambiance est surchauffée, la musique et la danse s’accélèrent, et les fidèles endimanchés se laissent emporter dans une transe mystique au rythme des percussions. C’est l’occasion de montrer sa foi en public et son attachement au patriarche, Ziona, qui est considéré ici comme un dieu vivant.
Dans le petit village de Baktawng, la célébration dominicale rassemble les 2000 disciples du leader de 69 ans, icône vivante d’une secte millénariste unique en son genre. L’homme au visage épais et impassible, que l’on appelle ici l’Elu, règne sur un harem de 38 épouses. Il est à la tête d’une famille de 73 enfants, le fils aîné a 53 ans… la petite dernière, 7 ans. Viennent ensuite 48 petits-enfants et 7 arrière-petits-enfants… Au total, la grande maison édifiée à flanc de colline, peinte d’un violet pimpant, héberge 162 personnes.
Dans la presse, le clan de Ziona a été surnommé la «plus grande famille du monde». Un titre qui lui vaut des visites de journalistes venus des quatre coins du globe. Le patriarche y trouve même désormais une source de revenus.
Il réclame des sommes mirobolantes aux équipes de télévision qui se succèdent dans son village, tout en fuyant les interviews et en imposant une longue liste d’interdictions, comme celle de visiter les étages de sa maison. «Il a eu une mauvaise expérience, certains journalistes ont eu des commentaires déplacés au sujet de sa chambre à coucher», explique l’un de ses petits-fils, chargé d’encadrer les visiteurs.
«La plus grande famille du monde»
Pour atteindre le village reculé, depuis Aizawl, la capitale du Mizoram, il faut entreprendre un périple de plusieurs heures sur une route qui sillonne les collines verdoyantes et les hameaux aux maisons sur pilotis nichées sur les crêtes. Le Mizoram est un petit Etat situé dans l’extrémité nord-est de l’Inde, pris en étau entre le Bangladesh et la Birmanie. C’est la porte d’entrée de l’Asie du Sud-Est, et «les yeux bridés des habitants leur valent de se faire traiter de «Chinois» lorsqu’ils se rendent à Delhi», déplore Ruata, un journaliste local. «Le reste de l’Inde ne sait même pas que nous existons!»
Dans ce petit paradis de forêts de bambous et de palmiers, l’incroyable histoire du patriarche Ziona trouve ses racines au XIXe siècle, dans les Indes britanniques. «A l’époque, le Mizoram est peuplé de tribus guerrières qui se battent entre elles mais n’intéressent pas grand monde», raconte Ruata. Les seuls à s’aventurer dans ces contreforts reculés sont les missionnaires baptistes et presbytériens qui vont peu à peu convertir avec succès toute la population à un christianisme mystique. Ici, la transe, les visions et les miracles font partie du quotidien.
C’est ainsi qu’en 1942, Quantua, un villageois, reçoit «une révélation divine» et fonde sa propre secte. Il promet à ses disciples le salut de leurs âmes pendant la vie terrestre et un règne de mille ans aux côtés du Messie. Lui et ses fidèles sont bientôt chassés dans la jungle par les autorités locales pour hérésie. A la mort de Quantua en 1955, son frère Chana reprend le flambeau et prépare l’avènement de son fils. «Dans la forêt, un tigre avait annoncé à Chana qu’il aurait un fils qui serait l’Elu et qu’il devrait l’appeler Ziona», raconte un ancien membre de la secte. La prophétie du tigre s’accomplit, et dès sa naissance le petit Ziona est considéré comme un demi-dieu.
Mais bientôt, un fléau terrible s’abat sur la région. Tous les quarante-huit ans, la floraison des bambous provoque une surpopulation de rats noirs de la jungle qui se délectent des fruits très nourrissants de ces plantes et se reproduisent alors de manière fulgurante. Une fois la floraison terminée, les bêtes affamées déferlent sur les champs et dévorent les récoltes. Frappé par une famine épouvantable en cette année 1960, le Mizoram meurt de faim dans l’indifférence du gouvernement indien. Un réseau local s’organise pour venir en aide à la population. Il finira par se politiser et par réclamer l’indépendance de la région, en lançant une insurrection armée. En représailles, Delhi envoie alors ses avions de chasse bombarder la ville d’Aizawl et ses alentours.
La guérilla prend le maquis, mais pour couper les insurgés de leur soutien local, l’armée regroupe les habitants des collines dans des villages sous contrôle des militaires, qui se livrent impunément à des viols et des actes de torture sur la population locale. De guerre lasse, le Mizoram obtiendra finalement son statut d’Etat, petit confetti de 1 million d’habitants dans l’Union indienne. Parqués dans leur «zone de regroupement», qui deviendra le village actuel de Baktawng, Chana et ses disciples, à force de dur labeur, parviennent au fil des ans à mettre en valeur les terres en friche. La petite communauté est même désormais prospère.
Le ronronnement des scies électriques résonne dans les ateliers de menuiserie où s’affairent les hommes, tandis que les femmes cultivent leurs potagers escarpés et engraissent les cochons avec une bouillie de patates et de cœurs de palmiers. Les villageois ont eux-mêmes goudronné la route et construit l’école, sans attendre les promesses du gouvernement local corrompu.
Sur les toits, citrouilles et piments rouges sèchent au soleil. Dans les ruelles du village, de vieilles femmes passent chargées de fardeau de bois porté sur la tête, tandis que des adolescentes mettent à jour leur statut Facebook sur leur téléphone portable dernier cri et que les jeunes garçons débattent des vertus footballistiques du Manchester United.
Au bout du village, dans l’immense maison violette, la «plus grande famille du monde» s’active dans une discipline militaire: à chacun ses tâches, planifiées au quotidien. Lal Tuagi, 67 ans, chignon gris et jupe longue à fleurs jaunes, supervise dans la cuisine la cuisson des 30 kilos de riz quotidien dans d’épaisses marmites posées sur l’âtre. Elle est la cinquième épouse de Ziona, et la mère de cinq de ses enfants. «Mon mari est un saint, explique-t-elle, Nous avons été choisis par Dieu, nous attendons le jour où nous régnerons avec lui sur le monde.»
Ziona a été marié une première fois à l’âge de 16 ans, puis les épouses se sont succédé. «Il est polygame tout comme Salomon ou le roi David dans la Bible», justifie l’un de ses disciples, un vieil homme édenté coiffé d’un bonnet rouge New York Yankees. Zalthiang, 73 ans, vieille dame aux cheveux blanchis par les années, a le digne rôle de première épouse. «Quand Ziona a pris une deuxième femme, j’étais jalouse, c’est humain!, confie-t-elle. Puis j’ai fini par l’accepter puisque c’était la volonté de Dieu…». L’épouse la plus jeune, âgée de 37 ans, n’a pas le droit de donner d’interview. «Nous avons peur qu’elle dise des choses irresponsables», explique l’un des petits-fils de Ziona.

Un ancien adepte de la secte, âgé de 85 ans, raconte: «Il y a une croyance selon laquelle Ziona et les enfants qu’il engendre sont immortels. Voilà pourquoi de nombreux fidèles lui ont offert leurs filles en mariage.» Le vieux fonctionnaire, lui, a préféré quitter la secte «le jour où des Anciens du village ont décrété que Ziona était ni plus ni moins que Dieu sur terre et que ce dernier n’a pas démenti».
Dans sa minuscule épicerie, au milieu des sacs de riz, des rayons de shampoings, de cigarettes et détergents, une femme du village voisin est aussi une ancienne adepte de la secte. Elle se moque: «Ziona a besoin de nombreuses femmes pour produire sa prétendue race d’Elus. Mais elles ne sont pas toutes d’accord! J’ai une amie qui a été mariée de force avec lui. Elle s’est enfuie et a menacé de se suicider. Puis elle a fini par lui céder, elle n’avait pas d’autre choix.»
Toute la petite communauté vit sous la coupe de l’Elu, qui dirige le village d’une main de fer et perçoit 10 % des revenus de tous ses disciples. Ziona a même lancé d’imposants travaux de terrassement pour édifier un stade et des terrains de tennis et de basket pour les jeunes du village, et à proximité d’un futur gîte pour d’improbables touristes. Au petit matin, des groupes d’adolescentes et de vieillards emmitouflés cassent au marteau de la roche sur le bord de la route: c’est le travail volontaire obligatoire, «demandé par Dieu», sous peine d’amende.

Dans le village d’à côté, le pasteur Lalrinsanga de l’église presbytérienne semble blasé par ce voisinage. «Dans cette secte, ils se multiplient entre eux, et je ne vois pas comment ramener ces brebis égarées. Si l’un des disciples veut quitter la secte, il risque de tout perdre. Le conseil de village est sous le contrôle de Ziona, il se comporte comme un roi.» La communauté, qui représente un réservoir important d’électeurs, est aussi courtisée par les politiciens. Ziona a ainsi reçu en cadeau des autorités un puissant générateur qui permet de pallier les coupures de courant quotidiennes. De quoi attendre sereinement la fin du monde.*Le Figaro-27/04/2014
*quelques filles et petites-filles du gourou
*des membres de la secte travaillant bénévolement dans le village
*chaque matin, les jeunes femmes de la famille, trient le riz qui servira au déjeunet des 162 membres de la communauté
*Les petites-filles du gourou passent beaucoup de temps devant la télévision
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*Un Canadien possède 27 épouses et 145 enfants.
**ce n’est pas de la polygamie. « Ce sont mes amies », dit-il.
Une déclaration surprenante de Winston Blackmore. Ce Canadien de 59 ans compte 27 épouses et 145 enfants. Il est aujourd’hui poursuivi par le gouvernement canadien pour polygamie. « Ce sont mes amies », se justifie-t-il.
Les 27 femmes et les 145 enfants de Winston Blackmore en ont profité pour témoigner de leur mode de vie au cours de cet événement. Ce citoyen de Colombie-Britannique (Canada) est poursuivi par le gouvernement canadien pour polygamie. Pendant deux décennies, Winston Blackmore a été le chef de l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, considérée comme une secte en Colombie-Britannique (Canada).*jeudi 4/08/2016 -Source: Salt Lake Tribune
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Pénurie de femmes en Chine
** Reportage vidéo sur la Chine – cliquer ici:Pénurie de femmes en Chine
**La Chine manque de femmes
La Chine souffre d’un mal incurable. Elle manque de femmes. Le déséquilibre donne le vertige : un jeune Chinois sur cinq sera incapable de se trouver une épouse d’ici cinq ans.
La Chine compte déjà un surplus de 30 à 40 millions d’hommes. Dans certaines régions, on voit apparaître un monde sans femmes: les “villages de célibataires”. Les rares filles ont déserté pour chercher un mari riche à la ville. Les hommes qui veulent avoir une chance de se marier sont obligés de partir vers d’autres régions. Des millions de jeunes célibataires affluent vers le sud du pays, et travaillent nuit et jour dans les usines du Delta des Perles, l’atelier du monde, tout en tentant de trouver l’âme soeur. Mais, là aussi, les filles se font de plus en plus rares. De désespoir, certains kidnappent des femmes. D’autres partent s’en acheter une à l’étranger. Des Birmanes, des Vietnamiennes, des Indonésiennes « importées » en Chine.
Alors que la Chine vient de mettre fin officiellement à 35 ans de politique de l’enfant unique — grandement responsable de ce déséquilibre entre les sexes — des célibataires, broyés par cette impossibilité mathématique de trouver une femme, témoignent et nous emmènent au coeur du trafic, prêts à tout pour ne pas rejoindre les rangs des célibataires endurcis. Ceux que les Chinois appellent « guang gun », les branches mortes, qui ne porteront jamais de fruits. *De Marjolaine Grappe et Christophe Barreyre – ARTE GEIE / OrientXpress – France 2016
**Femmes, trésors en péril
*Difficile de naître fille en Asie.
Le nombre de femmes dans le monde est en chute libre. La Chine et l’Inde, qui représentent à eux-seuls 37 % de la population mondiale, en seraient les principaux responsables. En Chine, 35 années de politique de l’enfant unique ont causé la disparition de millions de filles par avortements sélectifs ou infanticide. Même chose pour l’Inde où ces pratiques ont considérablement réduit la population féminine, essentiellement dans le nord du pays. Difficile de naître fille en Asie.
La Chine et l’Inde comptabilisent un déficit global de femmes d’environ 170 millions. Le nombre de « femmes manquantes » devrait même atteindre les 225 millions en 2025. En Asie, plusieurs facteurs plaident en défaveur des femmes, à commencer par les coutumes, les croyances religieuses ou les considérations économiques. En Inde, mettre au monde une fille est vécu comme un risque pour la famille : destinée à se marier, elle devra remettre une dot et se consacrera à sa belle-famille. Un garçon, au contraire, apportera aide et sécurité à ses parents.
Il en va de même en Chine. En 1979, l’instauration de la politique de l’enfant unique, ainsi que le développement progressif des techniques d’échographie ont considérablement accentué le déséquilibre filles / garçons… Car à tout choisir, on garde le garçon ! En Chine comme en Inde on préfèrera, selon sa catégorie socioprofessionnelle, investir dans un examen prénatal et choisir d’avorter plutôt que devoir s’endetter toute une vie pour subvenir à l’éducation et au mariage d’une fille.
Pour tenter de réduire l’écart important entre les sexes, la Chine et l’Inde ont assoupli leur politique de natalité et promulgué des lois anti-discriminations. Leur application demeure inégale entre les régions rurales et les grandes métropoles.
Finalement en octobre 2015, la Chine a officiellement mis fin à la politique de l’enfant unique qui aura fait chuter la natalité de 80 % en 35 ans, passant de 2,76 % en 1970 à 0,74 % en 2014. Parallèlement, d’autres programmes ont pour ambition de relancer la natalité : aides aux couples parents de filles, autorisation de la naissance d’un second enfant si l’un des parents est enfant unique.
D’autres pays asiatiques font état d’un écart non négligeable entre filles et garçons. La Corée du Sud, qui pratiquait avant 1990 une politique nataliste en faveur des garçons, a instauré dès 1995 des mesures pénales visant directement les médecins pratiquant des actes d’avortement.
Au Vietnam, la natalité a été stabilisée en 2009 : deux enfants par couple au maximum. La politique nataliste en faveur des garçons a connu les mêmes dérives qu’en Chine.
Enfin, si le sex-ratio mondial favorise légèrement le sexe masculin, on notera le cas particulier de la Russie qui connaît une explosion contraire au cas chinois : les femmes y sont extraordinairement majoritaires ! Principal responsable : l’alcoolisme qui décime depuis des années la population masculine. La Russie connaît depuis 10 ans une émigration féminine sans précédent vers l’Europe de l’ouest. *source ARTE-infos/ février 2016
**Pas assez de femmes en Chine !?
Un économiste préconise de partager une même épouse!
Un économiste chinois vient de proposer que les hommes se partagent la même épouse afin de pallier le problème que pose l’écart grandissant entre le nombre d’hommes et de femmes en Chine. Une suggestion qui a fait scandale. Xie Zuoshi a trouvé la solution pour régler le problème du manque de femmes en Chine : autoriser la polyandrie. Sur son blog, qui est suivi par des millions de Chinois, ce professeur d’économie réputé fait en effet l’apologie de cette pratique ancienne.
*D’après les estimations, il y aura 30 millions de célibataires en Chine en 2020. Alors que les politiques de contrôle des naissances ont limité le nombre d’enfants pendant des décennies, la préférence culturelle pour les garçons et la pratique illégale mais répandue de l’avortement sélectif ont contribué progressivement à déséquilibrer le ratio hommes-femmes dans le pays. Aujourd’hui, il y a ainsi en Chine environ 117 garçons pour 100 filles. Pour Xie Zuoshi, de nombreux hommes, en particulier les plus pauvres, sont incapables de trouver une femme et sont donc condamnés à ne pas avoir d’enfants qui les prendront en charge lorsqu’ils seront vieux, comme la loi l’exige en Chine. Pour ce dernier, qui voit le problème sous l’angle de l’offre et la demande, la solution pour permettre aux hommes défavorisés d’avoir une épouse est donc de faire en sorte que les femmes aient plusieurs maris. »Face à la quantité de célibataires, les femmes sont en faible nombre et leur valeur augmente », écrit-il. « Mais cela ne sigifie pas qu’on ne peut pas faire des ajustements. Ce problème est en fait une question de revenus. Les hommes qui gagnent bien leur vie trouvent facilement une épouse car ils peuvent payer plus cher. Mais qu’en est-il des hommes dont les revenus sont bas ? Une solution est que plusieurs hommes puissent partager leur épouse. » La proposition de Xie Zuoshi a logiquement suscité des réactions outragées sur les réseaux sociaux chinois. Au point que l’économiste a publié une réponse cinglante dans laquelle il accuse ses détracteurs d’être aveuglés par des valeurs traditionnelles dénuées de pragmatisme, voire hypocrites.
*Les associations féministes se sont également indignées de cette proposition, qui non seulement part du principe que les femmes sont vénales, mais les considère peu ou prou comme des objets. « Les hommes sont en train de débattre publiquement de la possibilité de partager des femmes comme si elles étaient des maisons ou des voitures dans le but de coller à un idéal politique émanant aussi bien de la gauche que de la droite patriarcales », a écrit l’activiste Zheng Churan. Avant d’ajouter : « Derrière ce déséquilibre et ce chiffre de 30 millions de célibataires, il y a le sort funeste de ces 30 millions de petites filles tuées à cause de la discrimination. Mais tout le monde pleure sur ces pauvres hommes qui ne trouvent pas d’épouse. » -source: terrafemina./ mercredi 28 octobre 2015
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*Une Américaine arrêtée pour avoir épousé dix migrants illégaux
Yosandra Piedra Vasquez n’est probablement pas une incorrigible romantique, mais plutôt un incorrigible capitaliste. Elle a épousé dix migrants illégaux pour leur permettre d’obtenir un visa américain.
Une Américaine d’origine cubaine, Yosandra Piedra Vasquez, a été arrêtée après avoir été payée pour épouser dix migrants illégaux et ainsi leur permettre d’obtenir la citoyenneté américaine, informe The Telegraph.
Elle a épousé neuf étrangers dans le sud de l’Etat de Floride et un autre dans l’Etat de Géorgie entre 2002 et 2012, selon l’acte d’accusation du tribunal US du district sud de la Floride.
Par ailleurs, elle a travaillé avec un partenaire, Yoel de Moya Lozada, qui l’a aidée à contacter les époux potentiels. Les deux prévenus font face à des accusations de complot en vue de frauder les États-Unis et de complot visant à encourager et à inciter un étranger à résider illégalement aux États-Unis.
Ce faisant, le tribunal n’a pas révélé combien les malfaiteurs avaient gagné grâce à leur entreprise matrimoniale illicite. Les complices risquent des peines allant jusqu’à dix ans de prison, en cas de condamnation.(Sputnik)–jeudi 11/08/2016 |
*migrants–simple illustration
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Selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour la population
**Algérie: Une adolescente sur deux tolère la violence domestique
Des brimades, des gifles, des coups : un homme qui frappe son épouse, cela peut s’expliquer et même se justifier.
Elles sont près de 800 000 jeunes filles algériennes à le penser. «Un homme qui ne frappe pas sa femme n’est pas un homme» ou «un homme frappe sa femme parce qu’il l’aime», ou encore «si un homme frappe sa femme, c’est qu’elle l’a mérité !»
Ce genre de justifications des actes de violence conjugale est courant dans la société. Sur le million et demi d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans que compte l’Algérie, 55% croient qu’il est justifié qu’un homme batte sa femme.
C’est ce que révèle un récent rapport de leFonds des Nations unies pour la population) qui a traité des données nationales (chiffres de l’ONS et du ministère de la Santé) pour appeler l’Algérie à «investir dans la jeune fille adolescente».
«Une adolescente sur deux tolère la violence domestique et trouve justifiable qu’un homme batte sa femme, bien que des dispositifs réglementaires colossaux aient été mis en place par le gouvernement algérien pour prévenir, protéger la femme et punir tout acte de violence à son égard, qu’il soit verbal, physique, psychologique ou économique», note le rapport.
Que la jeune fille algérienne tolère la violence domestique en dit long sur la perception de la violence dans notre société. «Ces statistiques sont alarmantes», réagit d’emblée Feriel Khelil, juriste, membre du réseau Wassila, coalition de plusieurs associations algériennes de défense des femmes et des enfants victimes de violence.
À quoi servent les campagnes de sensibilisation ?
«On entend souvent les femmes justifier la violence qu’elles subissent, et très souvent ce sont leurs familles qui les poussent à accepter et à dédramatiser les actes de violence», explique-t-elle. Elle y voit un échec de toutes les campagnes de sensibilisation menées depuis des années pour éradiquer ces gestes de violence dans les foyers. «Cela démontre à mon sens que nos campagnes de sensibilisation ne ciblent peut-être pas les bonnes personnes.»
Et d’ajouter : «Nous devons toucher un public plus jeune.» Pour Mariam Khan, sociologue, représentante de l’UNFPA, le constat est moins alarmant. «Nous pensons malgré ces statistiques que les femmes sont très engagées en Algérie dans la lutte contre les violences faites aux femmes comparativement à d’autres pays, mais il faut aujourd’hui impérativement engager les hommes dans cette lutte», commente-t-elle. Elle s’interroge d’ailleurs sur le «nombre d’hommes ou de jeunes garçons qui pensent qu’il est justifié de battre sa femme». Pour elle, il est évident que cette banalisation doit être combattue. Ce qui «est impossible» sans le concours des hommes.
Pourquoi cette banalisation de la violence ?
Qu’est-ce qui amène ces jeunes filles à accepter et, pire, à justifier la violence domestique ? De l’avis du Dr Mahmoud Boudarène, psychiatre, c’est la société elle-même qui conditionne les jeunes filles à ce cheminement de pensée. «Notre société apprend à la petite fille, durant toute son éducation, à être soumise à son frère et à celui-ci à dominer sa sœur, à la battre s’il le faut.» Il met également en cause l’école : «L’école apprend à la petite fille que l’homme sera son tuteur à vie et qu’elle est suspecte dès lors qu’elle occupe l’espace public. L’instruction religieuse dit au petit garçon avec quelle longueur de bâton le mari doit battre sa femme et comment il doit l’égorger si elle est adultère.» C’est à cette période trouble qu’est l’adolescence, marquant l’entrée dans une vie d’adulte imminente, que s’esquissent les fondements de la personne. Sa perception d’elle-même et du monde se forge doucement, profondément.
«L’adolescence est une période de la vie perméable à toutes sortes d’influences, et quand le matraquage a été constant, soutenu durant le jeune âge, les dégâts se font ressentir encore plus à cette période de la vie. Il y a des clichés qui sont faciles à assimiler, à retenir, à reproduire si besoin et qui prennent, à l’adolescence, une importance démesurée», explique le Dr Boudarène. «L’adolescence est la période de la vie durant laquelle tous les excès sont possibles. La vie psychique est traversée par des questionnements multiples et des incertitudes mêlées d’anxiété intense et de culpabilité.
C’est dans ce contexte de bouleversement de la vie psychique que ces jeunes filles se réfugient dans des clichés qui leur paraissent rassurants.» Et il faut croire que ces «clichés rassurants» se répandent mieux à l’âge adulte puisque 59% des femmes (tous âges confondus) croient qu’il est justifié qu’un homme batte sa femme…
Repères
• 55% des adolescentes (15-19 ans) croient qu’il est justifié qu’un homme frappe sa femme
• 59% des Algériennes croient qu’il est justifié qu’un homme frappe sa femme
• 60 millions de petites filles dans le monde ont aujourd’hui dix ans
•334 000 petites filles algériennes ont aujourd’hui 10 ans
• 1 524 597 jeunes filles algériennes sont âgées de 15 à 19 ans
*Bouredji Fella / el watan / samedi 19 novembre 2016
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*Ivre, une femme tire sur son mari, et personne ne s’en souvient!
Un couple français en état d’ivresse avancé est au centre d’un fait divers peu commun. L’histoire de ce couple marié de Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) a attiré l’attention des médias français ce week-end. Après une nuit bien arrosée, une femme âgée de 43 ans aurait ouvert le feu sur son époux, 47 ans, au domicile conjugal. Le mobile de cet acte demeure mystérieux, et pour cause: ni l’auteur des faits ni sa victime ne se souviennent de l’incident, révèle le quotidien Le Progrès…
Réveil douloureux
Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’homme blessé se réveille au beau milieu de la nuit avec une forte douleur à l’épaule et, à l’arrivée des secours d’urgence, le diagnostic ne laisse guère place au doute: il a été atteint d’une balle.
Indices
Un bref état des lieux a permis aux enquêteurs de rassembler quelque indices concordants et ces informations semblent désigner l’épouse, seule avec son mari au moment des faits. Les jours de la victime ne sont pas en danger. La coupable présumée des faits a quant à elle été mise en examen pour « tentative d’homicide aggravé » et placée en détention préventive. Selon les analyses sanguines, elle avait plus de deux grammes d’alcool dans le sang. Son mari, « un peu moins », selon le parquet de Saint-Étienne. *7sur7–27/04/2014
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