clin d'œil féminin

Beaucoup de préjugés, de prétentions, de divagations et de mensonges ont désorienté les femmes et les hommes

Jeunesse perdue.2

Jeunesse perdue.2 media_xll_7285154

**Les jeunes, une génération vraiment sacrifiée ?

ON DIT BEAUCOUP de choses sur les jeunes d’aujourd’hui (en France): qu’ils sont oisifs, ne pensent qu’à s’amuser, s’intéressent plus aux jours de RTT qu’au contenu d’un poste, choisissent des formations qui leur plaisent plutôt que celles offrant de réels débouchés… Autant de poncifs que le récent conflit sur les retraites – où les jeunes ont manifesté une réelle angoisse quant à leur avenir en défilant contre la réforme proposée – a légèrement écornés.

Et pourtant… Pour y voir clair, je voudrai vous livrer les résultats très intéressants de deux sondages parus récemment sur les jeunes et le travail ou l’entreprise. Je vous raconterai ensuite une anecdote, à mon sens très révélatrice, avant de vous laisser vous faire votre propre opinion…

jeunes1.jpg

Le premier, réalisé par l’institut TNS Sofres pour l’association Dialogues, porte sur « les jeunes et le travail ». Si les 2/3 des jeunes actifs sont aujourd’hui (très ou assez)« satisfaits de leur situation professionnelle » – les plus satisfaits étant, sans surprise, les cadres (80%), les salariés du public (82%) et les CDI (80%), et les moins satisfaits les précaires (68%) et les ouvriers (55%) -, près d’un sur deux assimilent le travail à un « gagne-pain ». Pour 31% d’entre eux, le travail est un moyen d’être « inséré dans la société », 28% « un plaisir, un épanouissement » et 18% « une obligation, une contrainte ». Si un sur deux a ou aurait envie de se donner à fond (pour s’épanouir et réussir sa vie professionnelle dans le premier cas mais craint de se faire avoir par son employeur et de ne pas être récompensé dans le second), plus d’un sur trois entend surtout être attentif à l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Au total, seuls 15% des jeunes considèrent que leur vie privée passe avant tout.

jeunes2.jpg

Le second a été réalisé parOpinionWay pour KPMG et s’intéresse à « la génération Y face à l’Entreprise ». Malgré les sacrifices à consentir pour s’insérer sur le marché du travail (revoir ses prétentions salariales à la baisse, élargir les secteurs d’activité de recherche d’emploi, miser sur le service public…), plus de 7/10 restent optimistes quant à leur carrière à venir. Résultat, ce qui prime pour les jeunes d’aujourd’hui, c’est « l’épanouissement personnel »« le confort »(intérêt du poste, ambiance de travail, équilibre vie professionnelle-personnelle, perspectives de carrière) et « la sécurité de l’emploi ». Cela dit, plus des 3/4 se disent « épanouis » et ont le « sentiment d’être utiles », même s’ils estiment que leurs « efforts ne sont pas suffisamment reconnus ».

En conclusion, je voudrais vous livrer une anecdote révélatrice des modifications de comportement d’une génération à l’autre. Je donne des cours de journalisme à l’IPJ. Onze étudiants ont choisi l’option « économie » en deuxième année et tous se retrouveront dans six mois sur le marché du travail. Mardi, ils se sont vus proposer de faire un stage de 3 semaines à Noël au sein de la rédaction de L’Expansion pour couvrir un dossier de Une en préparation, tous frais payés et avec la garantie de pouvoir signer de son nom dans le mensuel économique de référence. Et bien je vous le donne en mille : aucun n’a accepté, préférant le confort des vacances scolaires à l’intérêt d’un stage formateur qui, on ne sait jamais, aurait pu déboucher sur des collaborations régulières par la suite. Ce qui, vu la conjoncture dans la profession, n’est pas un luxe quand on débute aujourd’hui, qu’on a besoin de se bâtir un réseau et de marquer des points.

Au final, si les jeunes d’aujourd’hui trouvent qu’ils sont une « génération sacrifiée », c’est peut-être aussi, en partie, de leur faute…(Blog le Figaro -01.12.2010.)

**Les jeunes, une «génération perdue» à cause de la crise

Le taux de chômage des 15-24 ans n’a jamais été aussi élevé, touchant 81 millions de personnes dans le monde en 2009, selon le BIT.

Il y eut la génération sacrifiée en 1914-18. Aujourd’hui la crise risque de créer une «génération perdue», prévient le Bureau international du travail (BIT). Le chômage des 15-24 ans a atteint un niveau record de 81 millions de personnes dans le monde, soit un taux de 13% en 2009, selon l’organisation internationale. Et «le niveau devrait encore augmenter» jusqu’à 13,1% en 2010, selon les auteurs du rapport sur l’emploi des jeunes.

«Les jeunes gens sont le moteur du développement économique», a estimé le directeur général du BIT Juan Somavia. «Renoncer à ce potentiel est un gâchis économique qui peut saper la stabilité de la société.» Car, ajoute-t-il, ce chômage de masse risque de faire perdre tout espoir à cette génération d’obtenir un travail.

«Les portes se ferment»

La motivation n’est pas en cause. Ces jeunes «font toutes les démarches, mais les portes se ferment devant eux», plaide Sarah Elder, co-auteur de l’étude. Résultat, l’impact de la crise sur cette génération se traduit également «par des troubles sociaux qui vont de pair avec le découragement et l’inactivité prolongée», écrit le BIT.

L’inactivité des jeunes a aussi un coût considérable, celui des opportunités manquées. «Les sociétés perdent leur investissement dans l’éducation», s’alarme le BIT. De plus, «les États manquent de contributions aux régimes de sécurité sociale tout en étant contraints d’augmenter les dépenses d’aide sociale.»

Dans le détail, les jeunes femmes sont plus touchées que les jeunes gens, avec un taux de chômage de 13,2% pour les premières, contre 12,9% pour les seconds. A l’exception des économies développées et de l’Union européenne: entre 2007 et 2009, le taux de chômage chez les jeunes hommes a augmenté de 6,8 points, celui des jeunes femmes de 3,9 points. Aux Etats-Unis, le chômage des jeunes atteint 18%, contre 17,7% dans les «économies développés et l’Union européenne».

«La reprise attendue devrait être plus lente chez les jeunes que chez les adultes», selon le rapport. Alors que le taux de chômage des adultes a atteint un pic en 2009, à 4,9%, celui des 15-24 ans ne devrait baisser qu’à partir de 2011. Et encore, pas dans toutes les régions. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le chômage devrait continuer à augmenter en 2011.

Pour secourir cette génération, le BIT demande aux gouvernements de maintenir les programmes de retour vers l’emploi, malgré les tours de vis nécessaires pour redresser les finances publiques. Il y a urgence, prévient le BIT: «L’incapacité à trouver un emploi génère un sentiment d’inutilité et de désoeuvrement parmi les jeunes qui peut provoquer une hausse de la criminalité, des problèmes mentaux, de violence, de conflits et de drogue». (Le Figaro-12.08.2010.)

****************************

**Sexe et alcool, une étape à risque pour les ados

 media_xl_4375301

Les parents sont prévenus :  votre ado vous mène la vie dure…, son comportement pénible est une étape nécessaire du développement humain selon les experts. Les pré-adultes aiment prendre des risques et ils ont un penchant naturel pour les beuveries, le sexe sans lendemain, et l’agressivité.

Le rapport de l’université de Philadelphie décrit l’attitude des adolescents comme un moyen de survivre dans un environnement difficile. Laurence Steinberg explique qu’adopter des comportements à risques à l’adolescence est normal, dicté par la biologie et inévitable. Et les parents ne peuvent rien y faire.

« Plus de 90% des collégiens aux USA ont reçu des cours d’éducation sexuelle, contre la drogue et de prévention routière mais la plupart ont tout de même des rapports sexuels non protégés, boivent trop, fument des joints et conduisent de manière irresponsable », observe Steinberg. Il estime que la société devrait prendre des mesures pour augmenter le prix des cigarettes, limiter l’accès à l’alcool et faciliter la contraception.

Une autre étude démontre l’influence sociale des groupes. Les adolescents se montrent prêts à prendre plus de risques quand ils se sentent observés par leurs amis. Selon le professeur B.J Casey, neuroscientifique, c’est aussi un méchanisme de survie. « Nous sommes habitués à voir l’adolescence comme un problème. Mais plus on l’étudie, plus on la voit comme une période fonctionnelle et d’adaptation. » (CD)

*********************

**Chaque jour, 200 femmes sont violées en France.

Une réalité effrayante et surtout taboue que trois associations : Le Collectif Féministe Contre le Viol, Mix-Cité et Osez le Féminisme, ont décidé de combattre avec une campagne nationale lancée ce jeudi 25 novembre, journée mondiale contre les violences faites aux femmes. Son slogan : « la honte doit changer de camp ! ».

douleur.jpg

75 000 femmes sont violées en France chaque année . Soit 200 par jour. Ou une toutes les sept minutes. Des chiffres effarants, révoltants, sans appel. Non, le viol n’est pas un phénomène marginal. Au contraire. Une femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de sa vie. « Ca fait beaucoup pour des cas isolés », scande la campagne lancée aujourd’hui, journée mondiale contre les violences faites aux femmes, par Le Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV), Mix-Cité et Osez le Féminisme. Trois associations qui nous invitent, hommes et femmes, à signer un manifeste contre le viol. Objectif : Faire en sorte que « la honte change de camp ». Et dénoncer les préjugés.

Parmi eux, cette image, bien ancrée, de jeunes filles en mini-jupes violées dans des ruelles sombres par des inconnus. « Le viol, ce n’est pas un couteau sous la gorge la nuit dans un parking, explique Marie France Casalis, du CFCV. C’est quand tu veux, que je ne veux pas et que tu n’entends pas que je te dis non ». Dans 8 cas sur 10, la victime connaît son agresseur. Un proche, un collègue, un cousin, un voisin ou encore un père ou un mari. Ce n’est d’ailleurs que depuis 1992 que le viol conjugal est reconnu comme un crime. « Cela peut arriver à n’importe quelle femme, renchérit Béatrice Gamba, de Mix-Cité. A son travail, dans son immeuble, chez elle… Cela concerne tous les âges, toutes les classes sociales, toutes les cultures ».

Le viol

La particularité de ce type d’agression ? « Très vite, une petite voix se met à trotter dans la tête de la personne violée : ne l’aurait-elle pas cherché ? », commente Caroline de Haas, du réseau Osez le Féminisme. Se sentant coupables, honteuses, les femmes n’osent souvent pas parler. 10% d’entre elles seulement portent plainte. Et 2% des violeurs sont condamnés. L’idée de la campagne : réclamer, par le biais du manifeste, un jugement des crimes sexuels exclusivement en cour d’assises ainsi qu’une enquête systématique à la suite des plaintes pour crimes ou délits contre la personne. Et inviter les femmes à ne plus se taire. « Nous refusons la culpabilité que la société leur fait porter. Une femme violée est une victime. Une victime de la domination masculine qui existe sur les corps des femmes ». Pour libérer la parole des femmes et leur offrir de l’aide, un numéro gratuit : Viol Femmes Informations, 0 800 05 95 95.

L’affiche de la campagne, un homme maintenant fermement une femme, une main sur sa bouche, l’autre sur son entrejambe, ne manquera pas de choquer. « C’était le but, explique Béatrice Gamba. Le viol, c’est ça. On ne peut pas adoucir cette réalité. Notre message, c’est ça suffit ! Le corps des femmes n’est pas en libre service. Leur désir doit être respecté au même titre que celui des hommes. C’est primordial ». La clé, pour les trois associations ? L’éducation des filles et des garçons à la sexualité et au respect de l’autre dès le plus jeune âge. « Quand les garçons soulèvent les jupes des filles, ce n’est pas anodin. C’est là que tout commence. Aucun homme ne naît violeur. Ils n’ont pas de pulsions irrépréssibles. Il faut éduquer les garçons à respecter le corps des filles. Et les filles à se sentir légitimes à dire ‘ça, je ne veux pas’. » *Psychologies.com- novembre 2012.

**75 000 viols par an, un chiffre sous-évalué ?

Selon une enquête de l’Insee, parue en 2008, 496 000 femmes ont subi un viol, un attouchement sexuel ou une tentative de viol au cours des années 2005 – 2006. L’enquête ne concernait que des femmes entre 18 et 59 ans. De même, une autre étude de l’Observatoire National de la délinquance estime qu’entre 50 000 et 75 000 femmes sont violées chaque année. Là encore, seules des femmes majeures ont été interrogées.

**vidéo:Campagne d’affichage contre le viol

 Spot 1/3 « Campagne contre le viol »

« J’ai arrêté d’essayer de me débattre », « il m’a dit que j’aimais ça et m’a traitée de salope », « je me sentais morte »… Elles s’appellent Audrey, Marion, Lisa, Eve et Clotilde. Leur point commun ? Elles ont été violées et ont décidé de briser le silence en témoignant à visage découvert devant la caméra de Karine Dusfour.

Audrey avait 21 ans, venait d’emménager dans son premier appart en Picardie. Un soir, elle entend du bruit : un homme a pénétré chez elle. « J’ai un couteau, si tu te calmes, j’aurai pas à m’en servir » lui déclare-t-il. Marion, 16 ans à l’époque, a été violée par son cousin. Au mariage de celui-ci. Lisa, elle, a été abusée par un interne à l’hôpital, alors qu’elle allait consulter pour sa grossesse. Eve, 19 ans, va courir par une belle journée d’été 98 quand elle est assommée, bâillonnée, frappée et pénétrée avec des objets. Quant à Clotilde, la seule à apparaître le visage flouté car la procédure judiciaire est encore au cours, elle a souhaité raconter comment elle a été sodomisée de force par son mari, car « le fait d’en avoir parlé, ça m’a sauvé la vie ».

Ces cinq femmes sont des survivantes. Ni plus ni moins. Des filles comme nous, qui pourraient être nos sœurs, nos amies, nos collègues. Et qui un jour ont vécu le pire. Le viol, « une mutilation invisible », qui fait souvent des victimes des « pestiférées de la société ».
Dans cet excellent documentaire diffusé ( ce soir. 20/11/2012) sur France 5, Karine Dusfour a demandé à ces jeunes femmes de revenir sur tout ce qui a suivi l’agression. Comment réussit-on à mettre des mots sur l’horreur qu’on vient de vivre ? Comment répondre aux questions des policiers, qui demanderont par exemple à Eve comment elle était habillée pour aller courir ? Comment faire face à l’incompréhension des proches qui parfois décrètent que cette histoire est un peu trop alambiquée. Donc pas vraie. Et comment répéter encore et encore, au terme de procédures s’étalant sur des années, les gestes, les mots, la douleur ? Avec un constat : c’est à la victime de prouver qu’elle n’était pas consentante. « Le viol, le seul crime dont la victime se sent coupable », martèle la réalisatrice dans son film. Une procédure aux Assises dure 5 ans en moyenne. Un véritable chemin de croix pour les femmes. Comment pendant ce temps avancer dans le quotidien ? Les histoires d’amour ? Le travail ? « On arrive à vivre avec, même si on n’oublie pas », raconte l’une des jeunes femmes. Oui, Audrey, Marion, Lisa, Eve et Clotilde ont décidé de vivre. Et de raconter. Parce que 200 femmes sont violées chaque jour en France. Parce que 8 femmes sur 10 le sont par un proche. Et parce que derrière ces atroces statistiques, il y a des femmes. Nos sœurs, nos amies, nos collègues. Et qu’il est impossible en 2012 que le silence l’emporte encore.*ELLE.fr-Le 20/11/2012

** Un viol collectif sur deux est classé sans suite en Belgique

Selon le collège des procureurs généraux, 44% des dossiers de viols collectifs entre 2009 et 2011 inclus ont été classés    sans suite en Belgique. Et 55% ont été classés pour insuffisance de preuves, cause première de l’impunité, écrit la Dernière Heure mercredi.

La collecte des preuves étant mise en cause, le parquet général de Liège est actuellement    chargé de mettre le doigt sur la faille et d’évaluer notamment l’utilisation, par la police et la justice, du set d’agression sexuelle (un matériel médical conçu pour le prélèvement de traces de    violences sexuelles ainsi qu’un ensemble de recommandations adressées aux médecins, policiers et victimes). L’étude est menée en partenariat avec l’Institut de criminologie et    criminalistique.

L’un des problèmes semble budgétaire, indique la DH. S’il est d’usage de procéder à un    frottis après un viol, il apparaît que deux frottis sur trois ne seraient pas analysés pour des raisons d’économie ou sur décision du magistrat. Et le parquet veut savoir pourquoi des magistrats    refuseraient parfois de procéder à des analyses ADN.

D’après les chiffres du collège des procureurs généraux, le nombre d’affaires de viols transmises aux parquets entre 2009 et 2011 a augmenté de 20%. Et en 2012, 232 viols collectifs auraient été    commis dans le pays, soit cinq par semaine, selon la DH.

La loi ADN du 7 novembre 2011 – qui règle la procédure d’identification par analyse ADN en    matière pénale et concerne notamment les conditions d’ouverture d’une analyse génétique – n’est par ailleurs toujours pas entrée en vigueur, faute de son arrêté d’exécution « en voie de    finalisation » au cabinet de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom. Une procédure d’adjudication pour désigner le laboratoire qui se chargera d’établir les profils ADN des condamnés    est toutefois enfin en cours, conclut la DH.*Source: 7sur7.be-Mer  08 mai 2013

**Victime d’un viol collectif, une ado se suicide

Après l’immense émotion suscitée par le suicide d’une adolescente, qui était harcelée via les réseaux sociaux suite à un viol, des pirates informatiques ont affirmé avoir identifié déjà deux des quatre auteurs présumés de l’agression.

Ils se disent opposés à une justice populaire et, par conséquent, ne livreront pas les noms des coupables présumés sur la toile. Des pirates informatiques, se réclamant du groupe Anonymus, ont demandé jeudi aux autorités canadiennes de faire leur travail, et vite, pour arrêter les auteurs présumés du viol collectif d’une adolescente canadienne, qui s’est suicidée la semaine passée. De le faire avant que d’autres groupes ne rendent publiques les identités.

Rehtaeh Parsons est morte dimanche dernier à Halifax, en Nouvelle-Ecosse, après une agonie de trois jours. La jeune fille de 17 ans s’est suicidée après la circulation sur internet d’une photo d’un viol lors d’une soirée arrosée deux ans plus tôt. Elle avait alors 15 ans. Sa mort a causé une grande émotion au Canada. La belle jeune fille rousse ne quitte plus les écrans de télévision. Et une pétition en ligne demandant en substance la réouverture de l’enquête – à l’origine classée sans suite par la police « faute de preuves suffisantes » – a recueilli plus de 70.000 signatures en quelques jours.

« Cela nous a pris seulement quelques heures pour identifier les garçons ayant attaqué Rehtaeh et ce n’était pas une opération de haute technologie », déclarent pourtant les pirates informatiques, dénonçant « l’incompétence » des enquêteurs concernés qui « devraient passer le reste de leur carrière comme gardiens dans un zoo ». Selon eux, les violeurs présumés auraient évoqué leur forfait en public. « Ce que nous avons appris est affligeant « , affirme Anonymous sur Twitter. La mère de Rehtaeh a demandé mercredi que les gens qui lui avaient adressé des messages annonçant des représailles contre ces quatre garçons s’abstiennent de toute violence, laissant la justice suivre son cours.

L’un des quatre garçons soupçonnés d’y avoir participé, avait pris une photo qui avait commencé à circuler parmi les élèves quelques jours plus tard. Rapidement, la jeune fille avait tout raconté à sa mère. Mais l’enquête policière, qui a duré près d’un an, n’a pas permis de réunir des preuves suffisantes pour inculper les responsables : il n’y avait que sa parole contre celles de ses  agresseurs, a confirmé un porte-parole de la police après la mort de la jeune fille. Selon sa famille, on lui a déclaré que la prise d’images que Rehtaeh avait subi n’était pas en soi un délit.

La cyber-intimidation avait  suivi, et à l’école certains jeunes la traitaient de « pute ». Les Parsons avaient déménagé, mais sans aller très loin et le calvaire de la  jeune fille s’était poursuivi. « On ne la laissait jamais tranquille », a dit sa mère citée par la chaîne publique CBC. « Ses amis étaient contre elle, des garçons inconnus lui envoyaient des textos et des messages sur Facebook pour lui demander de coucher  avec eux… puisqu’elle l’avait fait avec leurs copains. Cela ne s’arrêtait jamais », a dit Mme Parsons. Elle a créé une page Facebook pour raconter le drame de sa fille.

Le précédent cas d’Amanda Todd

L’affaire a rappelé aux Canadiens le suicide très médiatisé d’Amanda Todd, survenu en octobre dernier dans l’ouest du pays, à l’âge de 15 ans. Un prédateur l’avait incitée à lui montrer sa poitrine via une webcam,  puis, ne pouvant obtenir davantage, avait affiché sa photo sur internet. Cible  aussi de messages d’intimidation sur Facebook, venant apparemment de ses camarades d’école, c’est sur internet qu’elle avait lancé son dernier cri de détresse, en affichant une série de cartons décrivant en quelques mots son  calvaire. Sa mère, Carol Todd, a envoyé un message de soutien à la mère de Rehtaeh Parsons.*lci.tf1.fr– 12 avril 2013

**Une jeune fille de 17 ans, enlevée en pleine rue puis violée, parvient à poignarder son agresseur

Une mineure de 17 ans a subi une agression d’une rare violence, samedi 24 novembre, vers 21 heures, dans une rue de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). La jeune fille s’apprête à regagner son domicile lorsque trois inconnus se portent à sa hauteur. Les trois hommes l’empoignent avant de lui mettre un sac sur la tête puis la forcent à monter dans le coffre d’une voiture.                                       

Terrorisée, elle est extraite du véhicule de ses ravisseurs, environ une demi-heure plus tard, avant d’être contrainte à entrer dans un appartement squatté d’un immeuble de Grasse (Alpes-Maritimes), à quarante kilomètres de son point de départ. «Selon ses déclarations, elle s’est alors retrouvée isolée avec un seul de ses kidnappeurs, confie une source proche de l’affaire. L’homme a abusé d’elle en la menaçant d’un couteau.»

Toujours selon ses déclarations, la jeune victime a profité d’un moment d’inattention de son violeur pour s‘emparer de son arme avant de lui porter un coup au niveau de la gorge. Elle serait ensuite parvenue à s’enfuir en passant par une fenêtre avant de trouver refuge auprès de locataires de l’immeuble, théâtre des faits.

«Cette jeune femme, particulièrement choquée, a été prise en charge par une équipe du SAMU, poursuit la même source. Les policiers ont constaté d’importantes traces de sang dans la cage d’escalier et le hall de l’immeuble dans lequel la jeune femme a été séquestrée et violée».

D’intenses recherches sont toujours en cours pour remonter la piste des agresseurs. Les policiers de la sûreté départementale des Alpes-Maritimes ont été chargés des investigations.* LeParisien.fr-27.11.2012.

**Une collégienne de 13 ans violée par cinq adolescents

deux de ses copines ont manipulé l’adolescente et l’ont entraînée sur les lieux du crime

la jeune victime, tout juste 13 ans, les 30 avril et 31 mai 2012. Selon Le Parisien, sept collégiens, cinq garçons et deux filles de 14 à 16 ans, ont été déférés hier matin au parquet de Bobigny pour « viols en réunion » et « complicité de viols en réunion ». Tous font partie du même collège Garcia-Lorca de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Les faits ne seraient pas déroulés dans cet établissement scolaire classé en ZEP mais dans un immeuble de la cité. « Les deux filles, de soi-disant copines de la victime, ont joué les rabatteuses, explique une source proche de l’enquête. Ce sont elles qui ont manipulé l’adolescente et l’ont entraînée sur les lieux du crime. Deux d’entre eux sont imprégnés d’images de films pornographiques. Ce sont eux les meneurs. » L’adolescente aurait été violée par cinq garçons la première fois, par trois la seconde, rapporte le quotidien. Les sept collégiens mis en cause n’étaient pas connus des services de police. Ils ont reconnu partiellement les faits devant les policiers. Mais, comme l’affirme Le Parisien, seul l’un d’entre eux aurait exprimé des remords.*ELLE-Le 22/06/2012

**une adolescente de 15 ans violée à plusieurs reprises dans un parc

Quatre mineurs âgés de 13 à 15 ans ont été mis en examen jeudi 17 novembre 2011 pour viol en réunion sur une adolescente de 15 ans. La collégienne aurait été violée à plusieurs reprises, dans un parc de Valence, le 8 novembre 2011. Alors qu’elle se rend au collège en bus, la jeune fille croise la route de quatre garçons qui lui prennent son téléphone portable et la contraignent à les suivre dans un petit square du quartier de la Chamberlière, si elle veut le récupérer. Là, ils la violent pendant deux heures. L’un des agresseurs aurait même filmé la scène avec son téléphone portable. Le calvaire de la collégienne a pris fin grâce à l’intervention de promeneurs.
La jeune fille, qui connaissait deux de ses agresseurs a porté plainte le soir-même. Très rapidement interpellés, les quatre adolescents ont reconnu les relations sexuelles mais nié la contrainte. Trois d’entre eux, âgés de 15 ans, ont été placés en détention dans des établissements pour mineurs. Le plus jeune a été placé en centre éducatif fermé. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison.*FranceTV.infos-le 18/11/2011

**une jeune fille de 14 ans violée dans l’escalier d’une tour

Mercredi, sept jeunes hommes âgés de 14 à 16 ans ont été mis en examen pour « viol aggravé ». Les faits ont eu lieu dans l’escalier d’une tour d’un quartier sensible de Creil.

La jeune fille de 14 ans a d’abord gardé l’histoire pour elle quelques jours. Puis, elle en a parlé à sa famille, qui l’a accompagnée déposer plainte au commissariat. Son histoire, c’est le viol subi fin mai dernier à Creil dans l’Oise. Mercredi, sept mineurs de 14, 15 et 16 ans ont été mis en examen pour « viol aggravé« .

Les faits remontent au 27 mai. Deux de ces jeunes, parmi lesquels une connaissance de l’adolescente, viennent la trouver à la sortie de son collège. Selon une source policière, ils la « prennent en charge de manière pressante ». Ils font ensuite monter la jeune fille dans une tour d’un quartier sensible de la ville. De là, ils « téléphonent à des copains« . Ils se retrouvent alors à sept et violent l’adolescente dans les escaliers de la tour. Sur un palier. Ses agresseurs l’auraient également frappée. Les enquêteurs ont la conviction que les violeurs présumés ont filmé la scène avec deux téléphones portables, mais les films auraient été détruits.

Ces sept violeurs présumés ont été interpellés lundi. Deux d’entre eux ont déjà été condamnés pour des faits de violences. L’un avait été placé en garde à vue le 18 mai pour avoir jeté un cocktail molotov dans son collège. Les autres étaient connus du tribunal des enfants mais n’avaient pas fait l’objet de condamnations. Ils ont été placés en détention provisoire ou dans des centres éducatifs et en foyers, selon une source judiciaire. Une partie d’entre eux a reconnu les faits.*Tf1News-le 10 juin 2010

**Une collégienne violée dans une cave à la suite d’un chantage sur le net

Une élève d’un collège de l’agglomération grenobloise a été violée à plusieurs reprises par des garçons âgés de 14 et 15 ans,  à la suite d’un chantage sur le net. Après avoir conversé sur le web avec un adolescent qu’elle connaissait, ce dernier l’aurait convaincue de se dévêtir devant sa webcam. Avant de menacer de diffuser ces images sur le Net si elle ne venait pas dans la cave d’un immeuble. Elle s’y est rendue à quatre reprises et, à chaque fois, elle a été violée par plusieurs garçons.  La victime a fini par se confier à sa mère et cinq suspects, âgés de 14 et 15 ans, ont été interpellés.*Le Dauphiné-le 26/04/2012

**Une collégienne violée à plusieurs reprises porte plainte

Une famille des Ulis (Essonne), qui avait porté plainte pour le viol de la fille aînée, âgée de 14 ans, a été victime d’intimidations et a dû quitter le département, a-t-on appris mardi de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.

Le 3 avril 2010, cinq mineurs avaient été mis en examen pour «viols en réunion sur un mineur de moins de 15 ans».

«Les jeunes amis (des mis en cause) ont intimidé la famille, ils ont incendié le paillasson de l’immeuble, passé des appels, frappé à leur porte», a-t-on dit au cabinet de la maire (PS) des Ulis.

Dans Le Parisien, le père raconte: «Dès que nous avons porté plainte, des groupes de jeunes, parfois des filles, sont venus sonner à l’interphone. (…) Nous étions barricadés chez nous.»

La famille a trouvé refuge chez des amis, dans un autre département, déscolarisant les trois enfants.

Toujours selon le quotidien, une amie de la victime, qui a également saisi la justice, «a été giflée à la sortie de son collège».

Une première proposition de relogement, dans le département, leur a été faite, mais ne convenait pas, a dit Eric Freysselinard, préfet de l’Essonne délégué à l’égalité des chances.

Une seconde proposition, en Ile-de-France, satisfait la famille et devrait aboutir d’ici quelques semaines, a-t-il ajouté.

«Cette famille qui a brisé la loi du silence aura tout notre soutien», a conclu M. Freysselinard.

Une réunion doit rassembler mercredi, à la mairie des Ulis, le procureur adjoint de l’Essonne, la police, des éducateurs de quartiers, les services sociaux, la protection de l’enfance, les principaux des deux collèges de la commune, et l’inspection académique.

La mairie explique vouloir «mieux travailler main dans la main», car «il y a un vrai enjeu éducatif». «Des actions éducatives ont été mises en places dans les « accueils jeunes ». Il s’agit d’être très clair sur le message: un viol, c’est un crime», a-t-on ajouté de même source.

Le 3 avril 2010, cinq mineurs, soupçonnés d’avoir violé à tour de rôle, et à plusieurs reprises, la collégienne dans une cave d’une cité des Ulis, ont été mis en examen. Selon une source policière, une information judiciaire a été ouverte et les cinq mineurs mis en cause ont été placés en détention provisoire.

Deux des mineurs auteurs des intimidations ont été arrêtés et présentés à un juge des enfants. Ils ont été mis en examen pour intimidation, selon la mairie des Ulis.*AFP-3 avril 2010

**Une collégienne de 16 ans enlevée, séquestrée et violée

un boucher et son complice se sont relayés sur elle.pendant 13 jours

C’est une sordide affaire que viennent d’éventer les éléments de la section de recherches du commissariat de police de Thiaroye au Sénégal qui, depuis quelques jours, étaient aux trousses d’un boucher accusé d’avoir enlevé une collégienne avant de la séquestrer pour ensuite la violer pendant treize jours.

Si le boucher est toujours en cavale, son complice  identifié sous le nom de Gaoussou Diakhaté est tombé. Il est présentement en garde à vue alors que la collégienne est sous surveillance médicale dans un hôpital de la place. C’est le 22 Mars 2011 que la police de Thiaroye a été saisie d’une plainte pour enlèvement, séquestration et viols répétés, dont la victime est une collégienne en classe de 4e, âgée de 16 ans. En effet, c’est ce jour du 22 Mars 2011 que D.D, une dame  domiciliée à Nietty Mbar, a débarqué au commissariat de police de Thiaroye. Très en colère, elle s’est adressée aux enquêteurs pour dénoncer les agissements d’un boucher du nom d’Ibou Nar, établi au marché de Nietty Mbar. Selon la dame, le boucher a attendu sa fille A.S à la sortie du collège avant de l’enlever pour la conduire dans un endroit tenu secret. Depuis, les recherches déclenchées pour retrouver la fille et le boucher ont été vaines. Ce n’est que treize jours plus tard que la collégienne est réapparue. Très mal-en-point, elle a alors expliqué avoir été conduite sous la menace dans un endroit où, pendant treize jours, le boucher et son complice se sont relayés sur elle.

A la réception de la plainte, le commissaire Djibril Camara a immédiatement instruit ses hommes de se lancer à la recherche du boucher. Une traque qui n’a pas été facile, car le boucher, informé qu’il fait l’objet de recherches intenses, a tout bonnement déserté le marché de Nietty Mbar pour se fondre dans la nature. N’empêche c’est sans relâche que les éléments de la section de recherches ont continué la traque avant de coincer, avant-hier lundi, le nommé Gaoussou Diakhaté à son domicile situé à Nietty Mbar. Âgé de 22 ans, Gaoussou Diakhaté a reconnu sans ambages pour les faits. Seulement, il s’est empressé d’ajouter qu’il n’a participé que pendant trois jours aux viols répétés dont  la collégienne a été victime. Selon Gaoussou, c’est d’abord dans sa chambre à lui à Nietty Mbar qu’ils se sont tous les deux relayés sur la collégienne avant que le boucher Ibou Nar ne décide de s’isoler avec la fille à Guédiawaye dans un endroit tenu secret. A.S, la collégienne, n’a pas encore été entendue par les enquêteurs. Toujours sous le choc, elle est l’objet de soins intenses dans un hôpital. Quant à Ibou Nar, sa cavale continue, mais nul doute qu’il va, dans les prochains jours, tomber dans les filets de la police de Thiaroye.*Seneweb-Mercredi 13 avril, 2011

******************************************

*Des journalistes commentent un documentaire-TV sur le viol

        «Le crime invisible»

 douleur.jpg

– Trop de journalistes français traitent de manière légère des questions d’agressions sexuelles. C’était, mardi 17.05.2011, l’un des constats des médias étrangers sur l’affaire DSK. C’est tout le contraire dans le documentaire Le Crime invisible, diffusé ce soir sur Planète à 20 h 45. Des journalistes françaises, des femmes, ont accepté de prêter leur voix pour commenter cette enquête d’Etelle Higonnet sur les viols commis pendant la guerre civile en Côte d’Ivoire entre 2002 et 2007.

Laurence Ferrari et Ariane Massenet, Pascale Clark ou Marie Drucker, elles ont toutes dit oui. Trois d’entre elles expliquent pourquoi.Isabelle Giordano, France Inter
«Nul n’ignore le problème du viol utilisé comme arme d’Etat, mais les responsables internationaux, les politiques, ne prennent pas les mesures pour que ces violences soient punies. Ce que raconte très bien ce documentaire. Je comprends à quel point ces femmes se sentent démunies alors que leurs violeurs courent toujours. On est face à une telle injustice qu’en tant que journaliste, on se sent très impuissante. Je ne vais pas aller me battre en Côte d’Ivoire, mais coller ma voix à ce documentaire est une manière de ne pas rester passive.»

Patricia Loison, France 3
«Capa, le producteur, a écrit une lettre à toutes les journalistes en expliquant qu’il fallait donner de l’ampleur à ce projet très concernant qu’étaient les crimes contre les femmes commis en Côte d’Ivoire. C’est un sujet qui me tenait à cœur pour avoir déjà travaillé, quand j’étais chez iTélé, sur les violences sexuelles perpétrées en République démocratique du Congo. J’avais interviewé une journaliste de La Croix, qui avait écrit un reportage sur le sujet. “Le Crime invisible” est un excellent titre, et l’important est donc de rendre le sujet visible. On ne fait pas plus journalistique comme démarche !e revendique aussi d’être une militante sur ces questions-là.»Florence Dauchez, Canal+
«Etre journaliste donne une responsabilité. On a une sorte de mission de représentation. Se servir de la petite notoriété qui est la nôtre pour défendre un tel film me semble aller de soi. Son sujet, les viols commis pendant les conflits, utilisés comme arme supplémentaire pour humilier l’ennemi, n’est pas suffisamment dénoncé. Car, comme toujours, les violences faites aux femmes sont minorées. Et puis il ya le problème des témoignages sur ces violences. Ces femmes ont souvent honte. Le fait que ce film existe, que ces femmes acceptent de parler, comme l’a fait Lara Logan, la journaliste de CNN qui a raconté avoir été violée place Tahir, en Egypte, est, j’espère, un signe que les choses changent un peu.»  (20Minutes-18.05.2011.) 

**************************

**Le viol est un acte sexuel imposé par une contrainte physique ou psychologique. C’est une agression sexuelle impliquant tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit.Au XXIe siècle, le viol constitue un crime dans la plupart des législations ; la tromperie ou le dol constituent en général, comme la violence, un élément appréciateur du viol. En France, le criminel s’expose à une peine allant de 15 ans de prison ferme jusqu’à la prison à perpétuité (par exemple en cas de récidive ou si le viol est accompagné de tortures). Le viol par contrainte physique est désapprouvé dans la plupart des sociétés, mais cela n’a pas toujours été le cas, et il existe toujours des sociétés où il est toléré, voire non juridiquement défini. Quant au viol par contrainte psychologique, il reste peu défini dans la plupart des législations. Il s’agit pourtant d’un crime fréquent dont la prévention comme la répression connaissent des difficultés dans tous les pays.(wikipédia)

** Qu’est-ce qu’un viol?

Avant, depuis 85 ans, le viol était la connaissance charnelle d’une femme, de force et contre sa volonté…Aujourd’hui, le viol ne concerne plus seulement le vagin…et les victimes du viol  ne sont plus seulememt des femmes.

Désormais, « le viol est la pénétration, légère ou non, du vagin ou de l’anus de quelqu’un avec n’importe quelle partie d’un corps ou un objet et la pénétration orale par l’organe sexuel d’une autre personne, sans le consentement de la victime. »

De nombreuses victimes de viol ont connu la peur de ne pas être prises au sérieux et n’ont donc pas porté plainte. Certaines pensaient que l’acte subi n’était pas assez grave. Cette nouvelle définition, plus précise, pourrait peut-être les aider à pousser la porte d’un commissariat.(7s7–09.01.2012.)

***enlevée et violée pendant la nuit du réveillon

media_xl_4556415

L’année 2012 a débuté d’une horrible manière pour Kelly, une étudiante de Turnhout âgée de 19 ans qui a été kidnappée et violée par deux individus lors du réveillon de fin d’année. « On ne souhaite pas une telle chose même à son pire ennemi », précise Kelly dans les médias belges et néerlandais.Elle fait des cauchemars, elle n’ose plus sortir de chez elle, elle fond en larmes… Kelly vit un véritable calvaire en ce début d’année. Cette étudiante de Turnhout a été kidnappée et violée par deux individus lors du réveillon de fin d’année. Aujourd’hui, elle a décidé de raconter son calvaire dans le but de trouver des témoins et de prévenir que personne n’est à l’abri d’un tel malheur.

« Tout a été très vite »
Après une bonne soirée, Kelly s’est disputée avec son petit ami. Elle errait dans les rues de Turnhout aux alentours de quatre heures du matin. « Nous avions trop bu et nous nous sommes disputés. Je rentrais chez moi quand un homme m’a kidnappée et m’a jetée dans une voiture. Tout a été très vite. J’ai commencé à hurler. L’un des deux hommes a mis du « tape » sur ma bouche. Il a pris mon GSM, mon passeport et mes clés. J’étais tellement paniquée que je n’ai pas regardé vers où on allait. Ils parlaient anglais mais je me suis tout de suite rendu compte que ce n’était pas leur langue maternelle. »

Les ravisseurs ont dit à Kelly qu’ils prenaient la direction d’Anvers. Or, la voiture se dirigeait vers la frontière néerlandaise.

  « Je les ai suppliés d’arrêter le véhicule et je leur ai demandés ce qu’ils avaient l’intention de faire avec moi. J’ai eu peur qu’ils me tuent et j’ai tout de suite pensé à l’affaire Dutroux. Nous n’allons pas te tuer, nous voulons simplement avoir une relation sexuelle, m’ont-ils répondu. Quand j’essayais de me débattre, ils devenaient de plus en plus agressifs avec moi. Ils m’ont même craché au visage. Je n’ai plus osé dire un mot », raconte Kelly.

La voiture s’est finalement arrêtée devant une maison près d’Eindhoven (Pays-Bas). Le calvaire a duré pendant plus de trois heures pour Kelly.

« Ils voulaient me donner une pilule »
« J’ai été jetée sur un matelas. Mes yeux et ma bouche étaient bandés. C’était horrible. Ils m’ont violée pendant des heures et des heures. Chacun à son tour. Ils m’ont donné une pilule certainement pour m’endormir. Mais je l’ai crachée. J’avais tellement peur. Je pensais à ma famille. De la pure angoisse. On ne souhaite pas une telle chose même à son pire ennemi. »

Après l’avoir violée, les ravisseurs ont donné une couverture et une boisson à Kelly avant de lui dire qu’elle allait bientôt rentrer chez elle. Mais pas avant d’effacer minutieusement leurs empreintes. « Ils étaient visiblement bien préparés », poursuit Kelly. « Ils n’ont rien laissé au hasard. Ils ont certainement abusé d’autres jeunes filles avant moi. »

« Je n’osais pas appeler la police »
Kelly a alors été abandonnée sur un terrain près d’Eindhoven. « L’un d’entre eux m’a dit que je devais compter jusque vingt sans bouger. Sinon, ils me tueraient. »

L’étudiante de Turnhout a été retrouvée par une une dame vers 9 heures du matin. « Elle a été très gentille avec moi. J’ai appelé mon père qui pensait que je dormais chez mon petit ami. Je n’ai pas osé appeler la police dans un premier temps. Mais la dame qui m’a retrouvée m’a convaincu du contraire. Avec mon père, je me suis ensuite rendue à la police de Turnhout. »

« Je les ai finalement peu vus »
Aujourd’hui, les ravisseurs n’ont toujours pas été retrouvés. Le parquet de Turnhout, en collaboration avec les autorités néerlandaises, a ouvert une enquête. Kelly ignore si elle est capable de les reconnaître.

« Durant cette nuit, je les ai finalement peu vus. Je sais simplement que l’un d’entre eux était assez jeune. Il n’avait pas 30 ans, il parlait avec un accent néerlandais et il avait des cheveux noirs. » (chds)-09.01.2012.

**viol collectif  pendant une nuit d’été
L’avocat général Jean-François Godbille a requis, devant la cour d’appel de Bruxelles, une peine de 8 ans de prison à l’encontre d’un prévenu de viol et une peine de 6 ans de prison à l’encontre de ses 4 co-prévenus.

Jugée en première instance en 2009, l’affaire n’avait abouti qu’en 2011 devant la cour d’appel. L’avocat général avait été entendu devant une commission parlementaire de la Chambre pour expliquer ce retard exceptionnel. Les faits s’étaient déroulés la nuit du 24 au 25 août 2005. La victime, une jeune femme de 24 ans, avait tenté de se faire rembourser une dette de 300 euros auprès d’un dénommé Abdel.

Elle s’était donc rendue chez lui cette nuit-là, à Schaerbeek. Ils avaient discuté sans arriver à se mettre d’accord puis son interlocuteur avait appelé six de ses amis.

Abdel avait violé la jeune femme puis ses comparses avaient fait de même. Ils l’avaient également frappée, brûlée avec des cigarettes et blessée au couteau.

La victime avait fait le récit de son calvaire dans plusieurs médias.
En première instance, en janvier 2009, Abdel avait été condamné à 6 ans de prison. Un autre prévenu avait été interné et les 5 autres avaient été condamnés à des peines de 5 et 6 ans de prison. Ces derniers ont fait appel.Dans son réquisitoire, l’avocat général Jean-François Godbille a tenu compte des menaces des prévenus entre eux et envers la victime. La défense plaidera lundi prochain. (belga/chds)–09.01.2012.

 **viol collectif sur une adolescente de 17 ans a Tiaret

L’affaire du viol perpétré par un groupe d’individus sur une adolescente de 17 ans la semaine dernière dans la forêt de Chara, surplombant la ville de Tiaret, a connu de nouveaux rebondissements avec la mise sous mandat de
dépôt par le juge d’instruction de pas moins de 13 personnes sur les 15 impliquées, alors que d’autres demeurent toujours en cavale et activement recherchées par les services de sécurité.
Les faits de cette affaire, qui a très vite fait le tour de la cité, remontent à vendredi dernier lorsqu’une jeune mineure habitant le populeux quartier de Bouhenni avait fugué pour rejoindre son copain, un jeune chômeur, au milieu de la nuit, n’imaginant pas que son aventure allait se terminer par un cauchemar. Malheureusement pour elle, un groupe de jeunes, qui s’adonnaient à des soirées arrosées dans les parages, a soudainement déferlé en sa direction pour accomplir, tour à tour, leur forfait la laissant dans un piteux état. Suite à une plainte déposée par le père qui a lui-même récupéré son enfant, les services de sécurité ont immédiatement entrepris des recherches dans les alentours de la forêt, où ils ont pu arrêter, au bout de trois jours, près d’une vingtaine de suspects identifiés par la jeune fille.*Le Soir d’Algérie.

**********

**Sept viols par jour en Belgique

On compterait pas moins de sept viols par jour en Belgique, selon les chiffres de SOS Viol, l’association qui vient en aide aux victimes d’agressions sexuelles, rapportés samedi par La Dernière Heure.L’estimation est basée sur le nombre de plaintes enregistrées par la police, a précisé l’association. Ce chiffre serait donc plus important, compte tenu du fait que de nombreuses victimes n’osent pas dénoncer les faits auprès des autorités, note le quotidien.Dans 75% des cas, le violeur est quelqu’un que la victime connaît, le plus souvent une personne de son entourage, précise Joëlle Delmarcelle, psychologue à SOS Viol.L’association procède à plus de 1.000 consultations de victimes chaque année et la plupart d’entre elles ont entre 25 et 50 ans. (belga-08.10.2011.)

*****************************

 *La lutte contre le viol est récente. Dès 1950, ce sont les intellectuels de France pendant la guerre d’Algérie qui, dans leur lutte pour dénoncer la torture, tentent aussi de lever le voile sur les innombrables viols commis par l’armée française. Parmi les nombreuses victimes, seulement quelques unes ont le courage de porter ce crime à la cours; notamment Djamila Boupacha, une combattante du FLN torturée par le contingent de parachutiste sous les ordres du Général Massu. Son avocate Gisèle Halimi et l’auteur et combattante du féministe Simone de Beauvoir créeront le comité à son nom pour plaider sa cause devant la Cours. Gisèle Halimi défendra d’autres victimes de viol, notamment l’affaire bobigny. Plus tard, ce sont les féministes américaines qui, dès le début des années 1970, dénonceront aussi les violences sexuelles.[réf. nécessaire] Leurs études ont eu un large écho dans les pays anglo-saxons, puis en France, où le Collectif féministe contre le viols’est constitué en 1985[réf. nécessaire]. Ce sont les luttes féministes qui ont contribué à faire évoluer les lois..(wikipédia) ***Selon Amnesty International, 50 000 à 90 000 femmes ont été violées en France.96 % des auteurs de viol sont de sexe masculin et 91 % des victimes sont de sexe féminin (statistiques concordantes du ministère de la Justice et du CFCV, Collectif Féministe Contre le Viol). Cependant on ignore le nombre réel de victimes de sexe masculin, les hommes révélant rarement ces crimes.Selon les statistiques de la permanence téléphonique nationale Viols Femmes Informations :

  • 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime ;
  • 25 % des viols sont commis par un membre de la famille ;
  • 57 % des viols sont commis sur des personnes mineures (filles et garçons) ;
  • 49 % des viols sont commis sans aucune violence physique ;
  • 67 % des viols ont lieu au domicile (de la victime ou de l’agresseur) ;
  • 45 % des viols sont commis de jour.

 ********************************

**Législation française

En France, le viol est un crime depuis 1810 (article 331 du Code Pénal de 1810), bien que la répression ait autrefois été incertaine. Depuis 1980 il est passible de quinze ans de réclusion criminelle, d’un suivi socio-judiciaire (loi Guigou de 1998) et d’une surveillance de sûreté, pouvant être accompagnée d’une injonction de soins (loi Guigou) qui peut inclure la castration chimique (voir débats autour du projet de loi tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle). La loi française apporte une définition précise du viol. L’article L.222-23 du Code pénal dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».

  • C’est la « pénétration sexuelle » qui distingue le viol des autres agressions sexuelles.
  • « de quelque nature qu’il soit » : ceci désigne toute pénétration sexuelle, qu’elle soit vaginale, anale (sodomie) ou orale (fellation), ou par la main ou des objets.
  • « commis sur la personne d’autrui » : ceci désigne soit une femme, soit un homme, soit un enfant (fille ou garçon), que la victime soit connue ou inconnue de l’agresseur (ce dernier peut être extérieur à la famille ou en être membre).
  • « par violence, contrainte, menace ou surprise » : ceci désigne les moyens employés par l’agresseur pour imposer sa volonté, au mépris du refus ou de l’âge de la victime. C’est le non-consentement qui caractérise le viol.

La qualité d’ascendant légitime ou de personne ayant autorité constitue des circonstances aggravantes. Toute relation sexuelle est un délit dès lors que la victime est un(e) mineur(e) de 15 ans et que l’auteur est un majeur civil. Un(e) mineur(e) de 15 ans peut valablement consentir aux relations sexuelles à la condition que son partenaire ait moins de 18 ans (article 227-25 Code Pénal). Depuis 1992, la qualité de conjoint est retenue comme circonstance aggravante en cas de violences conjugales, et la jurisprudence reconnaît le viol conjugal.

Selon l’article article L.222-24 du Code pénal, le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle dans les cas où il :

  • a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ;
  • est commis sur un mineur de quinze ans ;
  • est commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l’auteur ;
  • est commis par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
  • est commis par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
  • est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  • est commis avec usage ou menace d’une arme ;
  • a pour victime une personne mise en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications ;
  • a été commis en raison de l’orientation sexuelle de la victime ;
  • est commis en concours avec un ou plusieurs autres viols commis sur d’autres victimes ;
  • est commis par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité ;
  • est commis par une personne agissant en état d’ivresse manifeste ou sous l’emprise manifeste de produits stupéfiants.

Le viol est puni de trente ans de réclusion lorsqu’il a entraîné la mort de la victime sans intention de la donner (la peine ne pouvant dépasser vingt ans que pour être de trente ans).

Le viol est puni de la perpétuité lorsqu’il est commis avec de la torture ou des actes de barbarie.

Le viol est puni de trente ans de réclusion lorsqu’il est commis par une personne déjà condamnée pour un crime ou un délit puni de 10 ans de prison et de la perpétuité s’il s’agit d’un viol aggravé.

La définition comme « pénétration » fait l’objet de contestations[Qui ?] car elle exclut du champ du viol les attouchements et les caresses sans pénétration, qui peuvent constituer pour les victimes une atteinte tout aussi grave…(wikipédia)

********************

**Aux États-Unis, en 2004-2005, 64 080 personnes ont été victimes d’un viol, 51 500 d’une tentative de viol, soit une personne toutes les deux minutes et demi ; 50 % des viols déclarés ont été commis au domicile de la victime. Seuls 41 % des viols sont signalés à la police.

*************************

 Une jeune fille de 13 ans violée à Ostende-Belgique.

Une jeune fille de treize ans a été violée tard dans la soirée de dimanche dans le centre d’Ostende, indique lundi le parquet de Bruges.

La victime était sortie avec sa soeur aînée. Les faits se sont déroulés dans un café du centre de la ville côtière.

L’enquête doit déterminer les circonstances exactes dans lesquelles le viol a été commis. La police ne dispose pour l’instant d’aucune information quant à l’auteur des faits. (belga-13.06.2011.)

************************

 Ils proposent leur fille de 8 ans pour régler une dette  

media_xl_4227421 

Les parents d’une fillette de huit ans ont été interpellés pour avoir proposé à un homme de 32 ans, également arrêté, des relations sexuelles avec leur enfant pour pouvoir rembourser un prêt, a annoncé jeudi le parquet de Rotterdam (ouest).

Les parents, 44 et 43 ans, ont été interpellés en mai dans la localité de Hardinxveld-Giessendam (ouest), tandis que l’homme de 32 ans qui a négocié avec eux a été interpellé mercredi à Heusden (centre).

Les trois personnes ont été arrêtées avant que les relations sexuelles aient lieu avec la fillette de huit ans, qui a été placée « dans un endroit sûr », selon une porte-parole du parquet de Rotterdam.

Les négociations au sujet de la petite fille ont commencé quand les parents, qui avaient mis une annonce sur l’internet pour obtenir une aide pour rembourser un prêt, ont été contactés par l’homme de 32 ans, a expliqué la porte-parole.

« Des courriels au sujet de la fillette ont été découverts par un membre de la famille qui avait emprunté l’ordinateur portable (des parents, ndlr) et a alerté les autorités », a dit cette porte-parole.

La somme proposée aux parents par l’homme de 32 ans en échange de relations sexuelles avec la petite fille de huit ans, n’a pas été communiquée.

Selon le quotidien populaire néerlandais Algemeen Dagblad, des photos de l’enfant ont été échangées. Les trois personnes arrêtées doivent répondre d’abus sexuels sur un enfant, ainsi que de production et distribution de matériel de pornographie infantile, selon le parquet. (belga-09.06.2011.)

*********************

La femme écrivain et journaliste Tristane Banon affirme avoir été agressée sexuellement en 2002 par Dominique Strauss-Kahn..

media_xl_4225119

media_l_4225118

La femme écrivain et journaliste Tristane Banon, qui a affirmé avoir été agressée sexuellement en 2002 par Dominique Strauss-Kahn, ne s’associera pas à la procédure américaine, a réaffirmé mercredi sur BFM-TV son avocat, Me David Koubbi.

Me Kenneth Thompson, l’avocat de la femme de chambre du Sofitel de New York, qui accuse DSK d’agression sexuelle, a lancé mardi soir sur France 2 un appel à d’éventuelles autres victimes de l’ancien patron du FMI.

« S’il y a une femme, en France ou en Afrique, qui a été agressée sexuellement ou violée par Dominique Strauss-Kahn, qu’elle m’appelle, qu’elle me contacte, car nous voulons l’aider, nous voulons lui parler », a déclaré Me Thompson.

« Il y a deux dossiers à l’évidence et chaque dossier doit être traité isolément, selon les lois du pays qui est concerné », a déclaré Me Koubbi à la suite de cet appel, excluant donc selon BFM-TV d’être associé à la procédure américaine.

Après avoir annoncé le 16 mai que sa cliente envisageait de porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn, Me Koubbi avait indiqué quatre jours plus tard à BFM-TV que la décision sur ce point était « réservée à plus tard », renonçant de facto à le poursuivre.

« Nous ne témoignerons pas dans le cadre du procès américain », avait-il ajouté sur RTL. « En aucun cas, ni Tristane Banon ni moi-même ne souhaitons être instrumentalisés par la justice américaine ou prêter quelque concours que ce soit afin que ces deux dossiers soient liés d’une manière ou d’une autre », avait alors déclaré Me Koubbi.

Tristane Banon avait raconté en février 2007 à la télévision avoir été agressée sexuellement cinq ans plus tôt par M. Strauss-Kahn, dont le nom avait toutefois été masqué lors de la diffusion de l’émission. (afp-08.06.2011.)

***************************

 « Berlusconi continue toujours les soirées Bunga Bunga »

media_xl_4224343

Silvio Berlusconi n’a pas arrêté ses orgies. Selon un journal italien, le Premier ministre du pays organiserait toujours ses fameuses soirées Bunga Bunga.

media_l_4224383

Alors que le procès du Rubygate (NDLR: du nom de cette mineure qui aurait eu des relations sexuelles avec le chef d’Etat au cours de ces soirées de débauche) vient de reprendre ce lundi mais sans la présence de l’accusé, de nouvelles accusations s’ajoutent au dossier déjà bien chargé du Premier ministre italien.

Le journal Il Fatto indique aujourd’hui que les ennuis judiciaires du Cavaliere n’auraient pas mis un terme à ses orgies. Mis à part l’endroit, rien n’aurait changé, affirme le quotidien qui affirme que l’information vient d’écoutes téléphoniques du boss de la Formule 1, Flavio Briatore.

Soupconné de fraude fiscale, Flavio Briatore était sous le feu d’une enquête qui a mené à toute autre chose. A la suite d’un coup de fil avec Silvio Berlusconi, ceux-ci ont appris que les soirées Bunga Bunga se déroulaient désormais dans une autre propriété du chef d’Etat située à Gernetto cette fois.

L’avocat de Silvio Berlusconi nie tout en bloc. Selon lui, ce ne sont que des allégations suite à des écoutes téléphoniques illégales. (CB-07.06.2011.)

***********************

 Un ex-ministre français aurait participé à une partouze pédophile

 Luc Ferry, était invité lundi soir, du « Grand Journal » de Canal Plus qui abordait le thème du « machisme dans la classe politique ».L’ancien ministre de l’enseignement a jeté un gros pavé dans la mare en disant connaître « le nom d’un ancien ministre qui s’est fait coincer à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ».« L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier par le Premier Ministre », poursuit Luc Ferry, qui refuse cependant de donner un nom, par peur d’être inquiété par la justice pour diffamation. « J’ai des témoignages d’un membre de son Cabinet », ajoute cependant Luc Ferry.Interogé par Alain Duhamel, il précise cependant n’avoir jamais eu l’impression d’être entouré par des délinquants sexuels lorsqu’il faisait partie du gouvernement. « Villepin et Fillon, c’est au contraire des gens qui sont absolument respectueux des femmes jusqu’au bout des ongles ».Luc Ferry a été ministre de la Jeunesse et de l’Education nationale de 2002 à 2004 lors des gouvernements Raffarin. Il participe en outre à divers comités de réflexion mis en place par Nicolas Sarkozy. (vt) 31.05.2011.

*******************

… dans une école, il aurait abusé d’une fillette

Un homme à tout faire, travaillant à l’institut Saint-Pierre de Gand, a été placé sous mandat d’arrêt pour abus sexuel commis sur une fillette de quatre ans au sein de l’établissement scolaire. L’homme est partiellement en aveux mais il minimalise les faits, a indiqué mercredi le parquet de Gand.

Les faits remontent à la fin mars 2011. La mère de l’enfant avait déposé plainte peu après. Une instruction a alors été ouverte et les soupçons se sont portés sur l’homme à tout faire, âgé de 54 ans. Celui-ci a en partie avoué après un test au détecteur de mensonges.

Placé sous mandat d’arrêt mardi, l’homme comparaîtra  devant la Chambre du conseil de Gand. Il travaillait dans l’école sous statut d’intérimaire, mais a été licencié. Il n’était pas connu de la Justice pour des faits de moeurs. (belga-08.06.2011.

***Un ex-magistrat condamné à 15 ans de prison pour viols sur mineures

 Christian Goy, l’ancien substitut du procureur de Bayonne qui comparaissait pour viols sur mineures de 15 ans, a été condamné vendredi à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Bordeaux. Les avocats de l’accusé ont aussitôt indiqué leur intention de faire appel de ce verdict.« On est dans l’excès, c’est un coup de massue (…), nous allons interjeter appel et formuler dès lundi une demande de remise en liberté », a indiqué à l’issue du verdict, un des deux avocats de l’accusé, Arnaud Dupin. « C’est une condamnation qui est lourde, mais pensons tout de même aux victimes qui aujourd’hui ne sont pas reconnues comme telles (en raison de la prescrition des faits) et je pense que les jurés ont pensé à elles », a pour sa part estimé Gérard Danglade, l’avocat de Virginie, une des deux parties civiles.

Dans son réquisitoire, l’avocate générale, Dominique Hoflack, qui avait requis de 12 à 15 ans de réclusion criminelle, s’était montrée très virulente contre M. Goy, qu’elle a qualifié de « faucheur de vie » et qui a commis des « faits gravissimes qui ont sali et abîmé plusieurs jeunes filles » qui sont, à l’image de Virginie, 34 ans, « brisées à jamais ». Accusé de viols et agressions sexuelles sur deux mineures de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité, cet ancien avocat au barreau de Bordeaux de 63 ans était, au moment de son interpellation en 2006, substitut du procureur au tribunal de grande instance de Bayonne.
Pour Mme Hoflack, l’accusé s’est servi de sa fonction pour « tisser des liens avec ses clients afin d’abuser de leurs enfants (…) et en disant à ses victimes que personne ne donnerait de crédit à leurs propos ». « Il se retrouve sur le banc des malfrats et il devrait avoir honte d’avoir porté cette robe qui lui a servi d’ascendant sur ses victimes et dont il pensait qu’elle le mettrait à l’abri de poursuites judiciaires », lui a asséné l’avocate générale. Ne cachant pas son courroux à l’encontre de M. Goy qui, il y a tout juste cinq ans, occupait les mêmes fonctions de parquetier, l’avocate générale le compare à « un pédophile » et le qualifie de « pervers » qui « s’attache à ne reconnaître les faits que du bout des lèvres et sans se mettre en scène ».

« Face aux victimes, vous avez un discours décalé, contrôlé, surréaliste et banalisateur que vous axez uniquement sur vous », lui a reproché l’avocate générale. Tout au long du procès, qui s’est ouvert mardi, « vous avez toujours voulu cantonner le débat à un débat entre gens de robes pour contourner et minimiser » les faits qui vous sont reprochés et « faire oublier que ces faits sont gravissimes », a estimé la magistrate. A l’ouverture du procès mardi, M. Goy qui était marié et père de famille au moment des faits, dans les années 80, avait reconnu être « victime de troubles de la personnalité » qui l’ont « fait aller vers des gestes et des actes (qu’il) regrette ».
Un aveu que tout au long de la semaine, cet ex-avocat devenu magistrat en 1999 et qui affirme être désormais guéri de ses troubles ducomportement, a tenté de minimiser, se débrouillant pour parler à demi-mot des accusations les plus graves. « Le mot fellation n’a jamais été prononcé ou de façon extrêmement feutrée », lui a reproché Mme Hoflack qui a demandé à la cour de le condamner « moralement et pénalement pour toutes » les victimes « qui ont eu le courage » de porter plainte et d’ »aller jusqu’au bout » de la procédure judiciaire. M. Goy a accueilli ces réquisitions avec une relative placidité comme s’il était, comme depuis le premier jours du procès, étranger à cette affaire. (afp-07.10.2011.)

***Un inspecteur de police menaçait 2 femmes de lourdes amendes si elles refusaient de coucher avec lui

 media_xl_4406149

Un inspecteur de police de Mol a été placé mercredi dernier sous mandat d’arrêt pour avoir sexuellement agressé deux femmes, rapporte Het Laatste Nieuws. L’homme, qui officie à Herentals, menaçait ses victimes de lourdes amendes si elles n’avaient pas de relations sexuelles avec lui.Le 30 septembre dernier à Grobbendonk, l’homme a agressé sa première victime, une femme mariée d’une soixantaine d’années. Quelques jours plus tard, le 3 octobre à Olen, il a attaqué une quinquagénaire célibataire. Il agissait toujours aux domiciles des victimes.

Ses collègues du commissariat sont sous le choc. Agé de 44 ans, père de 4 enfants, l’individu est décrit comme le père de famille idéal. La chambre du conseil a confirmé la détention du suspect. (mdv-08.10.2011.)

 ********************

 Un professeur arrêté pour faits de moeurs sur mineurs

Le parquet bruxellois demande le renvoi devant le tribunal correctionnel d’un enseignant pour outrage aux bonnes moeurs et harcèlement.

Bernard C. a reconnu avoir entretenu des relations sexuelles avec des garçons de moins de 16 ans, qu’il avait contactés via internet, indiquent vendredi les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad.

L’enquête à l’encontre de cet enseignant a démarré à la suite d’une plainte de plusieurs parents d’élèves de l’école Joli-Bois à Woluwe-Saint-Pierre. Les parents d’une fille, qui était dans la classe de Bernard C., s’étaient demandé pourquoi leur enfant avait soudainement de mauvais résultats scolaires alors qu’elle en avait jusqu’alors d’excellents. Ils ont appris que le professeur de leur enfant était particulièrement sévère et que ses élèves étaient vite sanctionnés. Il est également apparu que la jeune fille n’était pas la seule à être harcelée par le professeur.

L’affaire a soudainement pris une autre tournure quand des élèves ont raconté aux enquêteurs que Bernard C. avait les mains baladeuses quand il marchait dans les couloirs entre les élèves. L’examen des connexions internet du professeur a également révélé qu’il avait eu des contacts en ligne avec de jeunes garçons mineurs, avec lesquels il a eu des relations sexuelles.

L’enseignant a reconnu les faits mais indiqué que les victimes étaient consentantes. Mais comme elles avaient moins de 16 ans, il n’est pas question de consentement. (belga-27.05.2011)

***Un acteur accusé de viol sur une fillette de six ans

Michael Le Vell – que vous connaissez plus probablement sous le nom de son personnage dans « Coronation Street », Kevin Webster – a été arrêté suite à des accusations de viol émanant d’une adolescente.

Dévasté
L’acteur, âgé de 46 ans, serait désormais en liberté sous caution et ce jusqu’au 16 novembre. Il serait, selon la police et ses proches, très ébranlé par les terribles accusations dont il fait l’objet.

Sa victime présumée est une adolescente qui l’accuse de l’avoir violée lorsqu’elle était âgée de six ans seulement. Sa plainte a été enregistrée le 29 septembre dernier, dans une vidéo où elle accable le mécanicien de la série Coronation Street.

Fausses accusations?
Le lendemain matin du dépôt de la plainte, l’acteur était emmené hors de sa maison familiale à 860.000 euros, les menottes aux poignets et complètement abasourdi. Il aurait ensuite été interrogé durant huit heures par les enquêteurs.

Mais tout au long de l’interrogatoire, et en en sortant, Michael Le Vell a maintenu être innocent et s’est dit décidé à laver son honneur.
Le père de deux enfants est marié à une autre actrice, son amie d’enfance Janette Beverley (45 ans). Il est complètement choqué par son arrestation et par les accusations portées contre lui. Ses amis partagent sa stupéfaction et disent que les faits sont inimaginables de la part d’un homme incarnant autant de valeurs morales.

Célébrité
L’acteur est actuellement libéré sous caution, et l’enquête continue. Il est depuis 28 ans au service de la série télévisée « Coronation Street » et devait par ailleurs reprendre le tournage lundi. Grâce aux péripéties de son personnage, il est adoré du grand public britannique. La série, à l’humour très pince sans rire, dépeint la condition de la classe ouvrière de la région de Manchester. Elle est un incontournable outre-Manche.(acx) 07.10.2011.

********************

 Une collégienne agressée sexuellement par trois mineurs

 media_xl_4213330

Trois jeunes mineurs, âgés de 11 à 14 ans, ont été mis en examen pour agression sexuelle et agression sexuelle en réunion sur une collégienne de 13 ans à Rennes, a-t-on appris lundi de source judiciaire.Les faits, révélés par l’établissement, « se sont déroulés à deux reprises, deux jours consécutifs » la semaine dernière, dans un parking proche de l’établissement en fin d’après-midi, a précisé cette source à l’AFP. Deux des agresseurs présumés sont âgés de 11 ans et le troisième, âgé de 14 ans, était « connu auparavant » des services judiciaires.Le juge des enfants a ordonné des mesures de liberté surveillée, à quoi s’ajoute, pour l’un d’entre eux, une mesure supplémentaire d’investigation éducative. « Les faits sont contestés » par les mis en examen, dont deux sont scolarisés dans le même établissement que la victime, selon cette source. Le rectorat de Rennes n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet et le nom de l’établissement n’a pas été rendu public. (afp-30.05.2011.)

***********************

* un animateur devant le juge à Evry, pour viols présumés sur mineurs

Un animateur de 29 ans de l’Essonne est soupçonné d’agressions sexuelles et viols sur des mineurs dont il avait la charge et qui avaient été placés par la justice parce que victimes de maltraitance, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Le parquet d’Evry a ouvert une information judiciaire pour agressions sexuelles et viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité.

L’homme devait être présenté en fin de journée à un juge d’instruction, qui devrait le mettre en examen, selon une source judiciaire. L’animateur qui a reconnu les faits.

Les victimes présumées sont des enfants qui avaient été placés dans le Village d’Enfants de Villabé (Essonne) par la justice parce qu’ils étaient victimes de maltraitance ou de négligences graves.

Cet animateur a été dénoncé par l’une de ses victimes présumées, un jeune garçon âgé de douze ans. Inconnu des services de police, il est soupçonné d’avoir agressé sexuellement et violé cinq enfants de dix à quatorze ans, entre les mois de mars et mai 2011.

Originaire de Le Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne), il a été interpellé lundi matin, a indiqué une source proche du dossier.

Les jeunes victimes présumées sont cinq garçons âgés de dix à quatorze ans, qui ne sont pas frères entre eux, a précisé le Parquet d’Evry.

Une autre source proche de l’enquête a ajouté que l’animateur travaillait depuis moins de deux ans au sein de la Fondation.

Dans un communiqué diffusé mardi soir, la Fondation Mouvement pour les Villages d’Enfants, qui se dit « choquée » et « stupéfiée par la gravité des faits reprochés », indique qu’elle se portera partie civile. (belga/chds) 25.06.2011.

**************

 Un jeune employé de crèche coupable d’abus sexuels

Un jeune homme de 20 ans a plaidé coupable pour le viol d’une fillette de 2 ans. Il a également admis 46 autres délits sexuels.

Cette histoire n’est pas sans rappeler celle de Robert Mikelsons, cet Hollandais qui avait violé des dizaines d’enfants en bas âge dans une crèche. Cette fois, c’est un jeune Britannique de 20 ans qui est au coeur d’une histoire sordide.

Paul Wilson travaillait dans une crèche à Birmingham. Et le jeune homme aurait abusé d’au moins un bébé. Jugé pour le viol d’une fillette d’à peine deux ans, Wilson a avoué après que des images horribles de son agression ont été retrouvées à son domicile. Car Wilson prenait tout en photo. Ce qui avait inquiété une maman d’ailleurs qui se méfiait de cet individu et avait retiré son enfant de la crèche, indique le Dailymail.

Harcèlement sur le net
Outre les faits de viol sur une fillette, Paul Wilson doit également répondre des chefs de pédopornographie. L’individu est accusé par plus de 22 filles de les avoir harcelées sur le net. Il était entré en contact avec ces adolescentes par le bais de réseaux sociaux. Après avoir discuté avec elles, il les avait forcées à se déshabiller devant leur webcam. Wilson les avait photographiées et avait diffusé ces images.

« Il savait ce qu’il faisait »
Pour l’inspecteur, Gary Booth, chargé de cette enquête sordide, l’auteur des faits savait très bien ce qu’il faisait. « Il a tout fait pour son propre plaisir, il est allé sur le net dans le seul but d’utiliser ses victimes et de satisfaire ses perversions. Il a ensuite utilisé la peur et la culpabilité pour faire taire les jeunes filles ».

Accusé d’abus sexuels sur mineures, Paul Wilson a plaidé coupable pour 47 chefs d’inculpation. Il en a cependant nié trois. En attendant le verdict prévu pour juillet prochain, le juge a ordonné que Wilson soit maintenu en détention pour « protéger la société ». (CB-08.06.2011)

***********************

Les victimes d’abus sexuel commis par des religieux  de l’Eglise

media_xl_4217118 

Les victimes d’abus sexuel commis par des religieux vont entamer une procédure judiciaire au civil à l’encontre de l’Eglise, parallèlement à l’offre de négociations avec la commission d’arbitrage.

Les avocats Walter Van Steenbrugge et Christine Mussche vont initier en septembre une procédure au civil devant le tribunal de première instance de Gand à l’encontre du Saint-Siège, des évêques de Belgique et des supérieurs des ordres religieux belges au nom d’un collectif de victimes d’abus sexuels commis par des prêtres et des religieux.

Le but est de faire constater la responsabilité civile de l’Eglise dans un jugement intermédiaire dans lequel il sera aussi demandé au tribunal de statuer sur une indemnisation provisionnelle pour les dommages subis.

« Trois jours après que la procédure collective a été rendue publique, les évêques ont dit qu’ils allaient collaborer et indemniser les victimes. Nous sommes positifs mais vigilants », explique Me Christine Mussche car l’Eglise a constamment invoqué ces treize derniers mois de nouvelles excuses pour différer les négociations.

« Le passé enseigne que l’Eglise a fait usage de tactiques de sabotage » mais les pièces les plus importantes qui avaient été saisies pendant l’enquête ont été sauvées, poursuit l’avocate.

« Chaque moyen juridique sera utilisé pour poursuivre les violations flagrantes des droits de l’homme, de l’enfant et les crimes contre l’humanité. L’étape franchie est plus importante que les spéculations sur l’issue, même si nous avons bon espoir que cela se termine bien », ajoute-t-elle. (belga-01.06.2011.)

*************************

 Un père de famille séduisait des ados sur internet

Un père de famille de 43 ans, qui séduisait des jeunes filles par internet en se faisant passer pour un adolescent, a été interpellé et écroué dans l’attente de son jugement le 29 juin 2011, a indiqué jeudi une source proche de l’enquête confirmant une information du Dauphiné Libéré.

L’homme a été présenté mercredi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu pour « corruption de mineurs » et « détention d’images à caractère pédo-pornographique » avant d’être écroué, les magistrats ayant demandé son expertise psychiatrique d’ici son jugement.

« Marié, père de deux adolescentes et avec un emploi », le prévenu a été interpellé mardi par les gendarmes au domicile familial à Saint-Victor-de-Cessieu (Isère) d’où il a correspondu « à l’insu de sa famille, avec deux collégiennes de 13 ans et 14 ans », a ajouté la source. Les enquêteurs ont retrouvé de nombreux « fichiers à caractère pédo-pornographique » sur son ordinateur, saisi lors d’une perquisition.

Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, l’affaire a débuté « fin 2010″ avec la plainte d’une adolescente de 14 ans « à Louhans en Saône-et-Loire ». La collégienne a raconté aux enquêteurs qu’elle « chattait sur MSN (ndlr: discussion en ligne) avec un garçon de son âge », et après lui avoir donné son numéro de téléphone portable, elle avait reçu des messages vidéo du prévenu dans lesquels il était « en train de se masturber ».

Localisé et démasqué par les gendarmes, le suspect est arrêté une première fois et les gendarmes découvrent un ordinateur avec « des images compromettantes avec des mineurs », a précisé la source. Il est « remis en liberté, le temps de décortiquer son disque dur confié à des enquêteurs spécialisés » mais entre-temps une autre plainte pour des faits similaires d’une fille de 13 ans à « Saint-Nazaire » attribués au quadragénaire, provoque l’arrestation de ce dernier mardi. (afp-02.06.2011.)

*************************

** PRÈS DE 14 VIOLS PAR JOUR  au Congo

 Violences sexuelles au Congo pres de 14 viols par jour

En République démocratique du Congo (RDC), près de 14 femmes sont violées chaque jour selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Elles sont plus de 1200 à s’être présentées à l’ONU au premier trimestre. « Le HCR est alarmé par le grand nombre de femmes qui continuent d’être affectées par les violences sexuelles en République démocratique du Congo », a déclaré une porte-parole de l’organisation, Melissa Fleming, lors d’un point de presse à Genève.Un des crimes les plus graves
Ce nombre est sans doute en dessous de la réalité car de nombreuses victimes n’osent pas en parler. « Le HCR est choqué par le manque de justice et l’impunité qui prévalent. La violence sexuelle est l’un des crimes les plus graves et devrait être traitée en conséquence. Les survivants devraient être aidés à rapporter les incidents sans craindre des représailles », a expliqué Mme Fleming. Depuis 1996, 200.000 cas de violences sexuelles ont été dénombrés officiellement, selon l’organisation, qui a aidé 145 survivants dans le Sud-Kivu, province de l’Est de la RDC. Des plaintes ont été déposées et 24 personnes ont été condamnées à des peines allant de deux à dix ans de prison. (ELLE-24.04.2010.)*6 700 VICTIMES DE VIOLS AU CONGO

 le

Depuis plus de dix ans, l’armée congolaise et des groupes armés se battent faisant quotidiennement des victimes : pillages, harcèlements, tortures, viols… Les plus touchées sont les femmes. Rien qu’en 2008, 6 700 victimes de viols ont été prises en charge par « Médecins sans Frontières ».  A l’occasion de la Journée de la Femme aujourd’hui, MSF a lancé sur le site « État : Critique » un dossier spécial consacré aux victimes des violences sexuelles et aux femmes qui font face au conflit. Photos, vidéos, articles et témoignages décrivent l’état réellement critique que supportent les victimes du conflit congolais. (ELLE-08.03.2009.)

 LE VIOL, UNE ARME DE GUERRE Elles étaient nombreuses, hier, à manifester dans les rues de Kinshasa pour appeler au respect de la dignité de la femme et plus particulièrement à celles de la province du Nord-Kivu. Sujettes aux violences sexuelles, ces femmes sont les armes d’une guerre qui sévit depuis fin août entre l’armée congolaise et les rebelles de Laurent Nkunda. C’est dans la dignité que les manifestantes ont adressé leur message à tous les hommes : stoper la violence sexuelle faite aux femmes et aux enfants.

(ELLE-17.12.2008.)

***********************

*Un homme pendu en Iran pour les viols de 37 femmes

 media_xl_4406209

 Un homme condamné à mort pour les viols de 37 femmes qu’il avait filmés en vidéo a été pendu samedi à Ispahan (centre de l’Iran), a annoncé l’agence Fars.Citant un responsable judiciaire local, Fars indique que l’homme, non identifié, « filmait ses victimes chez lui et se servait de ces films pour les forcer ensuite à subir de nouvelles agressions », sans donner davantage de détails.Cette pendaison porte à 219 le nombre des exécutions en Iran depuis le début de l’année, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir des informations parcellaires publiées par les médias locaux.
En 2010, l’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) avait recensé 388 exécutions alors qu’Amnesty International en avait compté 252.

L’Iran est l’un des pays qui procède au plus grand nombre d’exécutions dans le monde, avec la Chine, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. En vertu de la charia (loi islamique) le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l’adultère y sont passibles de la peine capitale. (belga-08.10.2011.)

***Violée et enterrée vivante

 Une fillette de dix ans a survécu à une tentative de meurtre de la part de son propre cousin.La fillette qui réside aux Philippines a été enlevée par son cousin, Dennis Quilaton, un homme de 21 ans. Celui-ci l’a emmenée à quelques kilomètres de son domicile où il a abusé d’elle avant de la frapper plusieurs fois violemment. La croyant morte, le suspect l’a alors enterrée vivante.Lorsque la petite fille a repris connaissance, elle gisait sous terre. Heureusement, sa « tombe » n’était pas très profonde et elle a pu sortir de ce cauchemar. Elle a rampé jusqu’au domicile le plus proche où elle a appelé les secours.

La fillette a dénoncé son cousin qui a été arrêté. Il devra répondre de viol et de tentative de meurtre. (CB-08.10.2011.)

***Une jeune fille de 15 ans violée à la sortie du métro

 Une jeune fille de 15 ans a été suivie à sa sortie du métro par quatre individus puis violée mardi à Bruxelles, a indiqué mercredi une porte-parole de la zone de police Midi, confirmant ainsi une information parue mercredi matin dans La Dernière Heure. La police a ouvert une enquête et recherche les auteurs des faits. Le dossier a été mis à l’information, a par ailleurs précisé le porte-parole du parquet de Bruxelles.

Les faits se sont produits mardi aux alentours de 13 heures lorqu’une adolescente âgée de 15 ans, est montée à la station de métro Ceria à Anderlecht durant son heure de table.

Une fois dans la rame, quatre jeunes garçons ont accosté la victime et l’ont ennuyée. Ne se sentant pas en sécurité, la jeune fille est alors sortie du métro mais ne se souvient pas à quelle station.

Les quatre jeunes l’ont suivie et l’ont entraînée dans un coin à la sortie du métro. L’un d’entre eux l’a violée pendant que les autres regardaient. La victime a ensuite pris le métro dans le sens inverse pour retourner à son école. C’est la direction de son établissement scolaire qui a alerté la police.

La jeune fille a été transportée à l’hôpital en état de choc. (belga-05.10.2011.)

************************************

**Le sexe à plusieurs, nouvelle tendance chez les adolescentes de 15 ans!

 media_xl_4528961

Un nouveau rapport américain inquiète parents et associations de santé publique. Les adolescentes de 15 ans, environ, participeraient à des rapports sexuels de groupe…sans se protéger!Une enquête de la Boston University’s School of Public Health indique qu’une adolescente sur 13 a déjà expérimenté « la sexualité de groupe ». La plupart des jeunes filles sondées ont indiqué avoir participé à ces rapports sexuels à plusieurs, sous la pression de leur petit ami du moment ou de leur groupe d’amis.

L’âge moyen de ces jeunes filles est de 15,6 ans. Mais ce qui inquiète également, c’est que la moitié des jeunes filles qui ont confirmé leur participation à ces « orgies » sexuelles admettent ne pas utiliser de préservatifs. Emily Rothman, professeur, indique au Philadelphia Weekly que la pornographie est l’un des éléments déclencheurs de ces relations sexuelles à plusieurs: « Les filles étaient cinq fois plus susceptibles de se livrer à des relations sexuelles de groupe si elles ou leurs compagnons avaient regardé des films porno. »

Elle ajoute, avec beaucoup d’inquiétude: « La sexualité de groupe chez les jeunes est un sujet important de santé publique. Il a reçu très peu d’attention jusqu’ici. Il est temps pour les parents, le corps médical et les professionnels de la santé d’y faire attention et de prendre connaissance de ces pratiques de plus en plus courantes. Le sexe en groupe existe et nous devons être prêts à y faire face. »(7s7–20.12.2011.)

*****************************

jeunesse et dépendance

 Alcool, téléphone portable, films X, cannabis, jeux vidéo… Les adolescents n’ont plus rien à envier aux adultes en matière d’addictions. Tour d’horizon de leurs dépendances préférées.Romain, 17 ans, est accro aux films porno. Comme tous les jeunes de son âge, serait-on tenté de dire avec une pointe d’ironie… À la nuance près que chez Romain, l’addiction mérite d’être nommée en tant que telle. Traité depuis six mois dans le cadre d’une psychothérapie, il revient sur son entrée en cure :
« Je me suis dit qu’il y avait un problème le soir où j’ai réalisé que j’avais passé toute un après-midi et un début de soirée sur le Net, à rechercher des films X à stocker sur mon ordinateur. J’avais pourtant d’autres choses à faire, j’avais envie de les faire, mais je ne pouvais pas me détacher des images porno. »
L’asservissement à ses propres pulsions est la première définition d’une dépendance, mais comment expliquer que les ados y soient aussi soumis que les adultes ? Selon l’addictologue William Lowenstein, « les causes d’une addiction sont multifactorielles : génétiques, physiologiques, psychologiques, sociales, familiales, environnementales, etc. C’est la conjonction de ces nombreux facteurs qui, à une période donnée de notre évolution, nous rend plus fragiles et donc plus réceptifs à ce qui peut nous faire du bien ou moins de mal. » Bref, que l’on soit adolescent, adulte ou même senior, l’addiction peut survenir à tout âge.** L’essentiel, c’est de nous évader »Si l’adolescence peut conduire à l’addiction, c’est lorsqu’elle s’accompagne d’une expérimentation du danger. C’est le propre des ados : ils se font peur en jouant avec leurs limites. Au risque d’y prendre goût. « Avec mes copines, on s’offre parfois des récréations explosives le samedi soir, raconte Alice 16 ans. Alcool, joint, et quand on a un peu de budget, on se cotise pour partager un gramme de coke : l’essentiel pour nous, c’est de nous évader. »

 Gossip

Alice et ses amies sont-elles addicts ? Tant que leurs « récréations » restent occasionnelles, non. Mais elles risqueraient de le devenir si leur consommation de substances variées s’inscrivait dans un rituel régulier. « Bien que le cannabis ne possède pas un grand potentiel de toxicité, ni même un potentiel addictogène très élevé, certains usagers font de cette drogue douce un usage dur, ce qui peut alors la transformer en drogue dure », explique William Lowenstein.Le petit joint fumé en rentrant de l’école peut donc rapidement relever de la pratique addictive, au même titre qu’un « prémix » (alcool fort et soda prémélangés en canette, très populaire chez les jeunes) de whisky-Coca ou une ligne de cocaïne, dont le prix en constante baisse depuis dix ans l’a fait sortir des beaux quartiers pour la rendre accessible aux fêtes lycéennes. « Je suis consciente que la cocaïne est une drogue et le cannabis aussi, c’est pour ça que je fais attention et ne m’autorise que de petits dérapages festifs », conclut Alice. Mais tous les adolescents sont-ils aussi maîtres de leur consommation ?***Bien réelles, les substances virtuellesRestent les addictions virtuelles, particulièrement développées chez les jeunes. « À force de surfer en quête de nouveaux films, j’étais devenu autant accro au porno qu’au virtuel, poursuit Romain. Comme si ce que je vivais dans mes fantasmes avait fini par remplacer la réalité. » Mais cette menace du virtuel qui se substitue à la « vraie vie » des adolescents se cache surtout dans les jeux en ligne. La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) révèle que 50 % des adeptes d’un jeu de rôle en ligne (World of Warcraft, Counter Strike…) se considèrent comme « dépendants ».
Une estimation corroborée par une enquête de l’université anglaise de Bolton, selon laquelle 40 % d’anciens joueurs estiment que le jeu en ligne a nui à leur vie sociale, et 50 % qu’il a diminué leur temps de sommeil. Même constat en Chine dans le centre de réhabilitation (musclée) du docteur Tao Ran, qui estime que 95 % des dépendances à Internet chez les jeunes sont liées aux jeux vidéo.
À Paris, l’hôpital Marmottan, spécialisé dans le soin et l’accompagnement des conduites addictives, prend aussi en charge des jeunes accros à leurs jeux.
Jeux en ligne, sites porno, réseaux sociaux… L’addiction globale à Internet commence à être reconnue en tant que telle. À Richmond, aux États-Unis, à quelques centaines de mètres du siège de Microsoft, un centre de désintoxication vient en effet d’ouvrir ses portes à tous les accros du Web qui vivent leur vie
« en ligne » plutôt que dans la réalité.
Films X, cannabis, jeux vidéo… Nos ados sont-ils tous accros ?
« Nous avons tous nos petits rituels quotidiens : le café du matin, la cigarette du midi… Tant qu’ils ne gouvernent pas notre vie et restent du domaine du plaisir choisi, nous ne sommes pas dépendants », rassure William Lowenstein. Formulé
différemment : ce n’est pas parce que votre ado passe du temps sur le Net ou boit un verre de temps en temps qu’il est forcément accro. L’addiction implique la récurrence et l’impossibilité de résister à la pulsion. De même, si vous le voyez (comme tous les jeunes de son âge) pianoter tous les jours sur son téléphone portable, n’en déduisez pas pour autant qu’il est addict.
En juin 2008, l’addiction au téléphone portable a conduit deux adolescents espagnols au centre de pédopsychiatrie de Lleida. Une affaire largement médiatisée, et pour cause : ils utilisaient leur téléphone entre six et huit heures par jour ! Dans un tel cas, une prise en charge s’impose effectivement, car l’addiction ne se guérit pas par des mesures disciplinaires. Mieux vaut leur préférer le dialogue, avant une éventuelle consultation. (Le Figaro-le 13.11.2009.)

*****************************

 * Les fugueuses….80 % des filles en fugue ont moins de 17 ans.

Manque d’affection familiale, violence ou harcèlement sexuel de la part des frères ou du père, bassesse au sein de la famille, manque d’éducation, absence des parents et éclatement de la cellule familiale, graves erreurs… Tels sont quelques raisons qui poussent de plus en plus de jeunes filles et des femmes algériennes à fuir leurs domiciles familiaux, une fois dans la rue elles deviennent des proies faciles bêtes humaines qui les exploitent la prostitution…leurs histoires infernales commencent une fois dans la rue.

N.R est une femme de 25 ans. Elle s’est enfuie de chez elle après que son père a tenté de l’agresser sexuellement avec la complicité de sa mère. Une fois dans la rue, elle est tombée entre les griffes de bêtes humaines qui ont abusé d’elle sexuellement. Elle tombe enceinte d’une fille suite à une relation illégale…à vous d’imaginer l’avenir de la petite dans une société sans pitié. Le cas de N.R n’est pas un cas isolé. En effet, des cas similaires sont recensés dans les quatre points du pays. Ces femmes souffrent en silence en l’absence de soutien morale et financier. N.R qui est devenue une proie facile dans une société qui connait une dégradation des valeurs, a contacté une association de protection des femmes, présidée par Nafissa Lahrache. Cette dernière a expliqué au journal Echorouk, qu’elle tente depuis un bout de temps de redonner la confiance à N.R, en plus de prendre en charge sa petite fille. Abordant la question de la fuite des femmes de leurs domiciles familiaux, Nafissa Lahrache a indiqué que ce phénomène a pris des proportions alarmantes ces dernières années. D’où la nécessité, poursuit-t-elle, d’intensifier la sensibilisation des parents et des familles qui restent les premières causes qui poussent de plus en plus de femmes à quitter leurs domiciles. Elle a signalé, en outre, que l’association reçoit quotidiennement des appels de la part de jeunes filles et de femmes en détresse ayant fuies leurs domiciles familiaux. Nafissa Lahrache a expliqué que la violence des parents, l’harcèlement sexuel de la part des proches parents, sont parmi les principales causes qui les poussent à s’enfuir. Les femmes quittent, par ailleurs, leurs domiciles en cas d’erreurs graves telles que la fuite avec un homme. De peur de la réaction de la famille, plusieurs femmes décident de s’enfuir pour échapper à la réaction de la famille. Les crimes d’honneurs et les cas d’inceste ont augmenté ces dernières années en Algérie.

80 % des filles en fugue ont moins de 17 ans.

La présidente du Réseau Wassila de défenses des femmes, Rokia Nacer, a affirmé que la quasi-totalité des cas de fuite du domicile familiale concerne des adolescentes. A cet âge là la fille est très sensible, ambitieuse et ne se rend pas compte des conséquences de ses actes. Rokia Nacer estime, par ailleurs, que l’éclatement de la cellule familiale est parmi les causes qui poussent les femmes à s’enfuir du domicile familial pour se retrouver dans la rue. Une fois dehors, elles deviennent des cibles faciles aux réseaux de prostitution qui leur proposent un toit et de l’argent en contrepartie de vendre leurs corps. « Ce phénomène a pris des proportion alarmante à cause notamment de l’absence de la famille et du mouvement associatif qui ne jouent plus leurs rôles », a-t-elle déclaré. Notant dans ce contexte que le Réseau Wassila a publié récemment un ouvrage intitulé « Le livre noir » qui contient plusieurs histoires dramatiques de filles et de femmes vivant dans la rue après qu’elles aient quitté leurs domiciles familiaux. Enfin, la présidente de l’Observatoire Algérien de la Femme, Echaiaa Djaafri a estimé que la femme et la jeune fille qui ne trouvent pas de la tendresse auprès de sa famille et qui subi la violence de ses proches, est facilement séduite par quelques mots tendres que lui lance un quelconque jeune dans la rue. Ainsi, elles peuvent fuir leurs domiciles sans mesurer les conséquences désastreuses d’un tel acte. (Echorouk-27.11.2010.)

***Facebook, dangereux pour les ados

 Jeunesse perdue media_xl_4337713

Une étude de l’université de Californie affirme que le réseau social Facebook serait responsable de troubles psychologiques importants chez les adolescents.

Le professeur de psychologie Larry Rosen a observé chez les ados les plus accros à Facebook le développement d’une forme de narcissisme, des comportements antisociaux et des tendances agressives.

Rosen tient à encourager le dialogue avec les jeunes : « Il faut commencer à parler de l’utilisation des technologies, tôt et souvent, et instaurer la confiance. La communication est le point crucial de la parentalité. Vous devez parler à vos enfants, ou plutôt, les écouter. » Facebook n’aurait pas que des effets négatifs, puisqu’il encouragerait l’empathie virtuelle et la socialisation. (CD-26.08.2011)

**Ces ados qui dévoilent leurs corps nus sur le net

 

En Italie, 8% des jeunes âgés de 15 à 17 ans et actifs sur le net, mettent des photos dénudées ou sexy en ligne, selon une étude publiée par l’association de consommateurs Adiconsum.

La première publication de photos à caractère sexuel intervient entre 10 et 14 ans pour 47% des adolescents italiens. 14% affirment avoir échangé des photos dénudées en échange de cadeaux, comme des recharges de téléphone portable, ou de l’argent.

« Il faut avoir conscience que tout ce que nous mettons en ligne sort de notre contrôle et se propage sur Internet sans qu’il soit possible de l’arrêter ou de l’effacer », met en garde le secrétaire général d’Adiconsum, Paolo Landi.

La publication de cette étude intervient alors que la Commission européenne a appelé mardi les réseaux sociaux sur Internet, comme Facebook ou MySpace, à accentuer leurs efforts pour protéger la vie privée des mineurs. (ca-10.02.2010.)

**La vie d’une ado ruinée par des photos coquines piratées

 media_xl_4465640

Angie Varona n’avait que 14 ans lorsque des photos d’elle en tenue légère sont apparues sur la toile. Le compte Internet de l’adolescente avait été piraté. Quatre ans plus tard, elle raconte l’horreur vécue suite à la publication hot. Des confidences qui interpellent évidemment vu le nombre de photos privées volées aux stars et envoyées sur Internet. Si les célébrités tentent de garder la tête haute, la jeune fille ici explique le désastre que cela a causé dans sa vie.

Elle avait téléchargé ses photos sur un site de partage avec l’intention de les envoyer seulement à son petit-ami. « Quand vous avez 14 ans, vous ne réalisez pas que les choses que vous êtes en train de faire comptent à ce point-là. Personne ne s’est jamais dit: Je vais prendre ces photos et elles vont être vues par tout le monde. Vous faites cela juste pour vous. » »On m’appelait la star du porno »
Angie a été contrainte de changer d’école par deux fois. Ses camarades de classe l’insultaient vertement. « On m’appelait la star du porno. » La jeune fille pensait que les choses allaient se calmer avec le temps. Mais elles n’ont fait qu’empirer. De nombreuses pages sur Facebook, Twitter ou autres canaux de diffusion continuent à faire circuler les photos coquines de la demoiselle. « Les gens me disaient que c’était tout ce que je méritais, qu’ils me violeraient quand ils me verraient, car c’est ce que je voulais », confie-t-elle en larmes sur ABC News.

Menaces de viol
Les menaces étaient tellement violentes que la famille d’Angie a pris contact avec le FBI. Angie a fait une grosse dépression et a pris de la drogue pour oublier son humilation. Elle a fait plusieurs fugues et a envisagé de se suicider. Prudente, Angie refuse désormais d’avoir un compte Facebook. Elle ajoute que la plupart des photos en ligne aujourd’hui ne sont pas ses photos originales. « Ils ont photoshopé une de mes photos en bikini. »

Angie n’a jamais posé nue. Elle s’est photographiée en bikini ou sous-vêtements. « Rien de plus que ce qu’on peut trouver dans un magazine Victoria’s Secret », déclare son père. La blessure ne guérit pas, malgré le temps qui passe: « A chaque fois que ça va mieux, quelque chose arrive sur Internet et c’est une plaie ouverte, sans cesse. » (7s7–11.11.2011.)

**Des enfants qui regardent du porno par curiosité

 media_xl_4530824

Des chercheurs australiens affirment que les enfants regardent des clips porno sur le net pour apprendre ce qu’est le sexe, notamment parce que les programmes d’éducation sexuelle à l’école ne leur enseignent aucun aspect positif de l’expérience. L’étude indique qu’un enfant regarde son premier porno à l’âge de 11 ans. Un adolescent confie: « La plupart de ce que je sais sur le sexe, c’est grâce au porno. »

Les experts expliquent ce phénomène par les cours d’éducation sexuelle qui évitent les discussions explicites sur le plaisir. « Les discussions sur le sexe et l’intimité sont trop souvent absentes des programmes des écoles. Le porno est devenu un médiateur culturel qui influence la manière dont les jeunes comprennent et expérimentent la sexualité », déclarent les chercheurs australiens.

Une association britannique qui encourage l’éducation sexuelle va dans ce sens et explique qu’il faudrait revoir le modèle actuel, basé sur l’interdit et l’abstinence, plutôt que sur le plaisir. (CD-21.12.2011.)

****************************

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

 

Change The World Together |
April Bowlby |
Une consultante et ses reto... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Luxotesteuse
| L'Opportuniste
| Vieillir ensemble