clin d'œil féminin

Beaucoup de préjugés, de prétentions, de divagations et de mensonges ont désorienté les femmes et les hommes

Jeunesse perdue.1

***Ces ados enceintes qui brûlent les étapes!

3006869975_1_3_Htl2HQz1

*Une écolière néerlandaise de 12 ans accouche en pleine excursion scolaire

Une écolière néerlandaise de 12 ans originaire de Groningen (nord des Pays-Bas) a accouché d’une fillette au cours d’une excursion scolaire, a-t-on appris auprès du du Service local de santé publique (GGD).

« Tant l’adolescente que sa famille ne s’étaient pas rendu compte de la grossesse, qu’aucun signe extérieur ne trahissait », a déclaré Cyriel Hamstra, porte-parole du Service local de santé publique (GGD), ajoutant ignorer de combien de mois l’écolière était enceinte.

L’adolescente profitait, le 22 mars 2011, d’une journée de détente avec ses camarades de classe lorsqu’elle a ressenti de violentes douleurs au ventre, a raconté M. Hamstra. Un accompagnateur jugeant ces douleurs suspectes a aussitôt alerté les services de secours d’urgence.

Arrivés sur place, les ambulanciers ont constaté que l’écolière était sur le point d’accoucher.  Ils l’ont immédiatement emmenée dans un bâtiment proche du site de l’excursion, où elle a mis au monde une petite fille.

La mère et l’enfant « se portent bien », a souligné M. Hamstra. « Elles se remettent de leurs émotions à la maternité » de l’hôpital de Groningen. Un tuteur a été chargé de veiller au bien-être du nouveau-né, a expliqué Cyriel Hamstra, selon lequel il s’agit d’une procédure normale aux Pays-Bas en pareil cas.

L’adolescente et sa famille bénéficient en outre du soutien psychologique et logistique de services d’aide à la jeunesse et à la protection de l’enfance, selon la même source. L’établissement scolaire fréquenté par la jeune maman a, dans l’intervalle, informé de la situation les parents des autres écoliers par courrier.

**Les grossesses d’adolescentes américaines en hausse

Les grossesses d’adolescentes aux Etats-Unis ont connu une hausse en 2006 pour la première fois en 16 ans, selon un rapport publié mardi, qui met en cause les cours d’éducation sexuelle prônant uniquement l’abstinence. Le nombre d’adolescentes américaines enceintes âgées de 15 à 19 ans a augmenté de 3% entre 2005 et 2006.

Première hausse en 16 ans, sous la présidence de Bush
Les naissances ont augmenté de 4% et les IVG de 1% dans cette tranche d’âge, selon les chiffres du Guttmacher Institute, un organisme de planning familial. Environ 750.000 jeunes filles, représentant 7% de la classe d’âge des 15-19 ans, se sont retrouvées enceintes en 2006, selon ce rapport, soit 71,5 grossesses pour 1.000 adolescentes de 15 à 19 ans, contre 69,5 pour mille l’année précédente.

Cette évolution « coïncide avec une hausse des programmes fondés strictement sur l’abstinence avant le mariage, qui ont reçu d’importants financement sous l’administration Bush », a commenté Heather Boonstra, du Guttmacher Institute, notant que « cet investissement n’a pas été payant ».

Les programmes prônant l’abstinence peu efficaces
« Il y a de fortes présomptions selon lesquelles ces programmes prônant uniquement l’abstinence ne fonctionnent pas: ils n’incitent les adolescents ni à retarder les premiers rapports sexuels, ni à utiliser des contraceptifs quand ils deviennent sexuellement actifs », a-t-elle souligné, interrogée par l’AFP.

Cette hausse des grossesses adolescentes fait suite à un recul important au cours des années 1990 dû à un recours plus important à la contraception chez les adolescents, selon elle. (afp/th)–2.10.2010.

**Sept élèves âgées de 13 à 14 ans enceintes après un voyage scolaire

L-IVG-en-hausse-chez-les-moins-de-25-ans_mode_une

*En Bosnie, un voyage scolaire s’est révélé particulièrement fécond. En effet, sept jeunes filles, âgées de 13 à 14 ans, se sont retrouvées enceintes suite aux cinq jours passés en Bosnie-Herzégovine.

Un incident de plus en Bosnie où les jeunes adolescents semblent manquer d’informations en matière de contraception. Dans la capitale Sarajevo, on comptabilisait cette année pas moins de 31 grossesses chez des jeunes filles mineures. Dans une population qui compte moins de 300.000 habitants, c’est énorme. Nenad Babic, coordinateur national de la santé, a déclaré qu’il y avait un manque évident d’éducation sexuelle, tant du côté des parents que des écoles. Et également de surveillance durant les voyages scolaires? *7sur7-samedi 20/12/2014

*************************************

Enceinte à 13 ans, elle veut garder son enfant avec son copain de 10 ans

Une adolescente russe de 13 ans est tombée enceinte après avoir eu des relations sexuelles avec un garçon de 10 ans, rapportent les presses russes et britanniques. Selon cette dernière, les deux ados souhaitent garder le bébé et sont soutenus dans leur démarche par leurs familles.

Une perspective qui n’enchante pas du tout les services sociaux russes, surtout que la mère de l’adolescente souffre d’un cancer en phase terminale. Elle pourrait donc bientôt mourir et laisser derrière elle, en plus de sa fille et son futur petit-enfant, deux autres enfants âgés de 3 et 5 ans. L’école dans laquelle étudient les futurs parents et la police sont également au courant de la situation.

Enceinte de sept semaines, l’adolescente a été décrite dans la presse russe comme « un enfant difficile » adepte d’un « petit hooliganisme ». L’identité du père n’est par contre pas encore certaine, la future maman ayant eu des rapports sexuels avec d’autres personnes peu avant de tomber enceinte. Un test ADN devrait être réalisé pour confirmer l’identité du géniteur.

*metrotime.be/ vendredi 17 janvier 2020

**************************************************

*En France, 18.000 adolescentes de 12 à 18 ans se retrouvent enceintes chaque année

Les grossesses des mineures, une tendance alarmante et un problème majeur en France

Jeunesse perdue.1

Malgré des  années de prévention, on déplore chaque année en France 18 000 grossesses  chez des jeunes filles encore mineures, dont 70 % se soldent par une  interruption volontaire de grossesse. Mise en danger du corps ? Problème d’accès  à la contraception ? Quelles sont les raisons qui amènent ces jeunes  filles à faire un enfant ?

Violences  physiques, carences affectives, négligences éducatives… contrairement aux  représentations que l’on peut avoir des grossesses adolescentes, peu sont  désirées et la plupart résultent d’un contexte familial et psychologique  fragile.

Grossesses adolescentes : une  tendance alarmante

Chaque  année en France, 18 000 jeunes filles, à peine sorties de l’enfance,  se retrouvent enceintes. Un taux qui reste stable depuis des années, malgré  l’accès plus facile aux diverses méthodes de contraception. Seules 30 %  d’entre elles mènent cette grossesse à terme, donnant naissance à  4 500 bébés par an (contre 11 000 il y a 30 ans). En Grande-Bretagne,  ces taux sont 4 fois plus élevés. Et aux États-Unis, 10 fois. Des  chiffres qui inquiètent Florence Francillon, sage-femme à Poissy-Saint-Germain  et vice-présidente de Gynécologie Sans Frontières : « C’est alarmant  car les tendances anglo-saxonnes finissent toujours par arriver en  France », a-t-elle mis en garde lors d’un colloque organisé début mars au Palais  du Luxembourg (Paris).

Autre  source d’inquiétude, notamment à la Réunion, où la prévalence desgrossesses  mineures est 7 fois plus élevée qu’en métropole (4 % des  grossesses sont le fait de jeunes filles) et l’âge des adolescentes concernées de  plus en plus précoce. « On est mineure à 12 ans et 17,5 ans, mais  être enceinte à 12 ans et à 17,5 ans n’est pas la même chose »,  souligne Florence Francillon. Au total, 12 % des IVG sont le fait de mineures, et un tiers de ces avortements concernent les moins  de 16 ans.

Des abus sexuels dans 30 % des cas

Le  Centre éducatif Anjorrant à Nantes s’est spécialisé dans la maternité adolescente.  Il accueille ainsi 30 à 35 jeunes filles enceintes, âgées de 12 à 18 ans.  Pour Jacques Michel, psychologue clinicien dans ce centre, la plupart des gens  ont des représentations toutes faites de ces maternités :  irresponsabilité, déterminisme social, conduite à risque, sexualité  « débridée »… « On doit faire l’effort de se décaler par rapport à  ces représentations et à certains postulats que l’on a – et auxquelles  n’échappent pas les praticiens – pour aider ces jeunes filles », explique  le spécialiste, appelant à rejeter l’idée que toutes les femmes sont libres et  ont le droit de disposer de leur corps. « On retrouve souvent des antécédents  de violence physique, de carences affectives, de négligences éducatives, de  mauvaise estime de soi », poursuit-il, précisant que des abus sexuels  (inceste, viol, pédophilie) existent dans 30 % des cas. Pour ces jeunes  filles, « être enceinte peut être un moyen de pallier ces carences, de  rendre tout l’amour qu’elles ont en elles mais qu’elles n’ont pas pu  donner ».

Pour  d’autres, la grossesse peut compenser l’absence de rite scolaire de passage qui  permet de passer à l’âge adulte. En effet, les jeunes filles enceintes sont dix  fois plus nombreuses que les autres à avoir quitté le système scolaire. Parmi  celles qui sont encore scolarisées pendant leur grossesse, entre 50 et 75 %  vont abandonner l’école en cours de route, s’exposant à de graves  difficultés  matérielles et éducatives  et, à terme, d’insertion professionnelle.

Des jeunes filles en souffrance  psychique

A  ces facteurs de risque viennent s’ajouter d’autres raisons comme la mise en  danger du corps, le moyen de tester son potentiel reproducteur et de vérifier  l’intégrité de son corps, la difficulté d’accéder à la contraception ou encore des relations sexuelles consenties sous le fait de l’alcoolisation.  S’il n’existe pas un portrait-type de jeune fille susceptible d’être enceinte, les  spécialistes constatent que beaucoup sont en souffrance psychique, ne sont pas  reconnues comme enfants, ont vécu un traumatisme familial, sont isolées  socialement et souvent inhibées à l’école. « Ça n’arrive pas non plus par  hasard », souligne ainsi Jacques Michel. D’autres reproduisent l’exemple  maternel, « comme si les interdits tombaient ».

L’absentéisme  scolaire et l’absence de projets, associés à une puberté  précoce et un père absent (physiquement ou symboliquement) font le reste.  Être enceinte devient alors un moyen de quitter l’adolescence qui fait souffrir  pour entrer plus vite dans le monde des adultes, d’exprimer un mal de vivre et  de quitter l’école, de pallier le vide d’une existence morne et de lui donner  un sens, ou encore d’acquérir un statut social en devenant un sujet d’intérêt,  énumère le psychologue.

La meilleure prévention : l’école

Dans  l’unité d’accueil des enfants en danger qu’elles dirigent au CHU de Nantes,  Laurence Dreno, pédopsychiatre, et Nathalie Vabres, pédiatre, reçoivent des  jeunes filles enceintes. Toutes ont moins de 15 ans. Pour être optimale,  la prise en charge doit suivre un protocole d’accueil afin de « permettre à  l’adolescente de redevenir sujet après avoir été sous emprise » :  évaluer la patiente sur le plan médico-psycho-social, définir les circonstances  de la grossesse et connaître le souhait de l’adolescente. Dans tous les cas,  « il faut toujours se poser la question de violences sexuelles,  intrafamiliales, et être attentif aux facteurs de vulnérabilité »,  insistent les deux spécialistes.

Sur  le plan médical, ces grossesses ne posent pas de problèmes particuliers, et  présentent même moins de complications que chez les adultes, à condition  qu’elles soient très bien suivies, souligne le Dr Véronique Carton, gynécologue  au CHU de Nantes. Seul point noir : le tabagisme,  très fréquent dans cette population. « En tant que médecin, il faut prendre  soin du corps et rassurer la jeune fille sur la bonne évolution de la  grossesse », explique-t-elle. Et d’ajouter : « Il ne faut pas  interroger trop vite sur les carences, mais d’abord établir un lien ».

Dans  les ¾ des cas, les couples ne durent pas plus de 5 ans. Les jeunes filles  se retrouvent alors seules, avec un bébé dont elles doivent s’occuper. Et dans  35 % des cas, une seconde grossesse survient moins de 2 ans après. Comment  faire pour les prévenir ? Comment aider ces jeunes filles ? Pour  Jacques Michel, la réponse est claire : « La meilleure prévention à  ces grossesses précoces reste la scolarisation, mais l’école active, où l’on  est écouté, entendu, où l’on a sa place ».

Amélie Pelletier-Doctissimo-Créé le 04 mars 2011

Mis à jour le 01 février 2012–Sources :3ème  Journée humanitaire sur la santé des femmes, organisée par Gynécologie sans  frontières et C.D.D. Laboratoire de la Femme®, organisée le 4 mars au Palais du  Luxembourg (Paris).

De-moins-en-moins-de-grossesses-precoces_mode_une

****En France, 18.000 adolescentes de 15 à 18 ans se retrouvent enceintes chaque année. Pour la majorité d’entre elles, l’annonce de cette grossesse reste un choc. 
Dans une société où les femmes deviennent mères de plus en plus tard, celles qui sont mères à 15 ans fascinent tout autant qu’elles dérangent. Bien souvent, leur grossesse précoce choque car elle est liée au tabou de la sexualité des adolescents.
A l’âge où leurs copines pensent au shopping, aux sorties et aux flirts, elles pouponnent, donnent le biberon et passent des nuits blanches à veiller leur bébé.
- Comment ces jeunes filles vivent-elles leur grossesse ? 
- Quelles relations entretiennent-elles avec leurs parents ? 
- De quelle façon abordent-elles l’avenir avec leur petit ami ? 
- Quelles difficultés rencontrent ces jeunes filles dans leur nouvelle vie de maman ?
- Parviennent-elles à concilier maternité précoce et amours d’adolescentes ?
Ce magazine propose de découvrir la vie de 4 adolescentes : Anaïs, Julie, Méganne et Agathe ont entre 15 et 17 ans, elles sont déjà mamans ou sur le point de le devenir. 
Nous les suivons jour après jour à des stades différents de leur grossesse et dans leurs premiers pas de mamans. Nous sommes le témoin privilégié de leur apprentissage au quotidien, de leur lien avec leur bébé, de leur nouveau rôle de mère.

- Anaïs a 17 ans, elle est enceinte de 5 mois. Folle amoureuse de son copain, Anaïs a quitté ses parents, ses copines, son lycée pour s’installer avec lui à l’autre bout de la France. Mais lorsque le jeune couple apprend qu’ils vont devenir parents, son petit ami envisage immédiatement un avortement : il ne veut pas gâcher sa jeunesse. Anaïs, de son côté, réfléchit et se surprend à aimer le bébé qu’elle porte. Elle est incapable d’avorter et décide de garder le bébé. Pour son copain cette décision est rédhibitoire, il quitte Anaïs. Depuis le mois de décembre, Anaïs est retournée vivre chez ses parents. Ils sont bien décidés à soutenir leur fille même si pour eux, c’est une situation difficile à gérer. Anaïs vient de prendre la décision de vivre seule et d’emménager dans son propre appartement. Son corps se transforme, son ventre commence à s’arrondir, Anaïs réalise peu à peu ce qui lui arrive et elle est très impatiente de connaître le sexe de son bébé. Mais elle continue à vivre une vie d’adolescente rythmée par les sorties entre copines. Va-t-elle parvenir à prendre son envol à tout juste 17 ans ? 

- A 15 ans, Julie est enceinte de 8 mois et demi ! C’est au collège, en classe de 3ème, qu’elle a rencontré le père de son enfant : Nass, 18 ans. Ce flirt s’est rapidement transformé en relation sérieuse et malgré leurs précautions, Julie a découvert qu’elle était enceinte. Aujourd’hui, Julie attend avec impatience l’arrivée de sa petite fille, prévue dans moins de trois semaines. La valise pour la maternité est presque prête, il ne reste plus que quelques affaires à acheter pour le bébé. Plus la date de l’accouchement approche, plus le stress monte et plus Julie se pose des questions : va-t-elle souffrir pendant l’accouchement ? Comment va-t-elle gérer sa nouvelle vie avec un bébé ?

- A 15 ans, Méganne a donné naissance à un petit garçon prénommé Bastien. Aujourd’hui, c’est une maman comblée, mais sa grossesse n’a pas été si rose. Amoureuse de son petit ami, la jeune fille était loin d’imaginer qu’elle se retrouverait enceinte. Lorsqu’elle a appris sa grossesse à 17 semaines, toute sa famille a été sous le choc. Sa mère était bouleversée, elle n’imaginait pas que « son bébé » puisse avoir un bébé. Petit à petit, la famille a décidé de s’unir pour affronter la situation. Le papa du bébé est présent autant qu’il le peut. Quant à la mère de Méganne, elle est désormais là pour la soutenir. Pour Méganne, l’avenir est encore flou mais elle est bien décidée à montrer que du haut de ses 15 ans, elle est capable d’assurer ! Va-t-elle réellement pouvoir assumer ses nouvelles responsabilités ?

- A 17 ans, Agathe est lycéene, en classe de première. Elle vient d’accoucher d’une petite Johanna. Très fière d’être maman, la jeune fille s’occupe seule à plein temps de son bébé : une vie rythmée par les tétés, les changes et les bains… Séparée du père de l’enfant, Agathe prend son nouveau rôle très à cœur. Mais sa mère est la première à l’encourager à vivre la vie d’une jeune fille de son âge. Un mois à peine après avoir accouché, Agathe doit passer son bac blanc de français et trouver une solution pour faire garder la petite Johanna. Elle alterne donc entre casting de nounou et révisions acharnées. Agathe va-t-elle pouvoir mener les deux de front ? *tf1.fr- Novembre 2011

**Ces ados enceintes qui brûlent les étapes!

Pourquoi sont-elles mères à 15 ans ?

*1–« Accident » ou bébé voulu, la maternité précoce dérange et inquiète. Surtout quand elle est revendiquée. Mais que cache cette envie de bébé à l’âge où les copines passent le brevet des collèges ou le bac ? Faut-il craindre une mode des « Teen Moms », venue des Etats-Unis ? Quel rôle jouent (ou pas) les parents ? Témoignages de ces ados qui brûlent les étapes et des professionnels qui les côtoient.

Lindsay, 15 ans, est une jolie brunette à la frimousse ronde. Elle était en 3equand elle a commencé à sortir avec Steeven. « Un mois après, j’étaisenceinte. Un accident : c’était ma première fois, et on n’a pas pensé à prendre des préservatifs… Comme on était amoureux, on a décidé de garder le bébé, après avoir pesé le pour et le contre. » Furieuse en apprenant la nouvelle – par SMS… –, sa mère, Sandra, a épuisé tous les arguments pour la convaincre d’avorter. En vain. Lindsay a donc accouché d’une petite Inès, le 23 juillet 2011. Aujourd’hui, le couple ado et leur bébé habitent chez Sandra, jeune grand-mère résignée de 38 ans. « Mais c’est nous qui nous occupons d’Inès », précise fièrement Lindsay, qui redouble sa 3e par correspondance.

Chaque année, en France, 18 000 jeunes filles à peine sorties de l’enfance tombent enceintes, malgré des années de campagnes pour le préservatif. Environ 4 500 d’entre elles mènent leur grossesse à terme, dont 500 sont âgées de moins de 16 ans. Elles étaient 10 000 il y a trente ans. En Grande-Bretagne, les chiffres sont quatre fois plus élevés. Et dix fois plus aux Etats-Unis, où la maternité précoce est « à la mode », sous l’influence de reality shows qui cartonnent sur MTV, comme « 16 and pregnant » (« 16 ans et enceinte ») ou « Teen Moms » (« mamans ados »). Quoi qu’il en soit, cette « épidémie » de mamans mineures outre-Atlantique inquiète les professionnels comme Florence Francillon, sage-femme et vice-présidente de Gynécologie Sans Frontières, qui a organisé un colloque sur les maternités adolescentes au Sénat en mars 2011, « car les tendances anglo-saxonnes finissent toujours par arriver en France ».

Comme là-bas, les mamans ados qui transitent par un foyer (une dizaine ouverts en France) ont souvent connu abandon, violence, viol, inceste… Ou rejet des parents, pour qui la sexualité des filles avant et hors mariage est synonyme de déshonneur pour toute la famille. Quant aux autres, celles qui vivent leur grossesse en famille, elles appartiennent à tous les milieux. Certaines des mères ados que nous avons rencontrées ressemblent à Clem, jeune maman de Valentin et héroïne de la série à succès éponyme, qui revient au premier trimestre 2012 sur TF1. Les mères précoces ont aussi un air de famille avec les lycéennes du film « 17 filles », de Delphine et Muriel Coulin. L’histoire s’inspire d’un fait divers de 2008 dans le Massachusetts transposé à Lorient* : une bande de gamines qui s’ennuient ferme prennent ensemble la décision, incompréhensible aux yeux des adultes, de tomber enceintes en même temps.

(*) Histoire racontée dans « Le pacte des vierges » de Vanessa Schneider (éd. Stock).

Par Corine Goldberger- .marieclaire.fr

2/6 –Maternité précoce : accéder au statut de mère de famille

Sur leurs blogs et sur Facebook, où elles se soutiennent contre un monde adulte qui les stigmatise, les mamans ados se justifient en rappelant que, du temps de leurs grands-mères, les filles enfantaient beaucoup plus jeunes. Elles invoquent aussi les faits divers : « On n’est peut-être pas majeures, mais nous, on n’a pas mis nos bébés au congélo ! » Certes. Reste que les véritables motivations de ces mamans hors norme sont délicates à analyser : tester sa capacité à enfanter, voire mettre son corps en danger comme d’autres s’automutilent ou font une tentative de suicide… Accéder plus vite au statut d’adulte, garder son petit copain et vivre en couple avec lui… Autant d’ados, autant d’histoires.

Clémentine, en CAP de coiffure à Montargis (Loiret) et mère d’un petit garçon de 18 mois, Kylian, avait « besoin d’amour » : « Petite, je jalousaisdéjà les femmes enceintes. Cette envie de leur ressembler est devenue plus forte avec le divorce de mes parents. Je me disais qu’un enfant ne me quitterait jamais. » S’il n’existe pas de profil type, certaines mamans ados ont tout de même des points communs… « On sent souvent un besoin de réparation, constate Magali Joannelle, psychologue au centre maternel Clairefontaine de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Se sentant rejetées partout, par l’école comme par leur famille, ces ados pensent acquérir un statut dans la société : mère de famille ! » Parfois, elles ont fait « de petites bêtises » : chaparder dans les magasins, récolter colle sur colle pour indiscipline… « C’est comme si elles pensaient que leur maternité allait effacer le passé : “Je ne suis pas juste une petite c… qui va avorter à 15 ans. Je vais donner la vie !” »*Par Corine Goldberger- .marieclaire.fr

3/6 –Maternité précoce : souvent, une histoire qui se répète

Presqu’à chaque fois qu’une élève a mené une grossesse jusqu’au bout, il y a eu une ou deux IVG les mois précédents. « Ce qui montre que le désir d’enfant est bien là, et que les grossesses précoces ne s’expliquent pas simplement par un manque d’information », remarque Valérie. Chaque année, cette infirmière scolaire en Seine-Saint-Denis est confrontée à une quinzaine de grossesses, dont deux à trois vont jusqu’au terme. « La plupart des filles idéalisent leur future vie de jeune maman. Pas question de les juger, de les traiter d’irresponsables et d’inconscientes, mais de leur ouvrir les yeux avec tact. Je leur dis : “Est-ce que tu te rends compte qu’un enfant, c’est pour la vie ? Ton copain est-il prêt à jouer son rôle de père ? Les futurs grands-parents sont-ils prêts à vous soutenir, même financièrement ?” »

Au fil des confidences, Valérie constate que les adolescentes enceintes ont souvent une mère qui a eu un bébé récemment (parfois dans une famille recomposée). « Les filles cherchent à attirer l’attention sur elles. » Et quand la mère se formalise peu de l’âge de sa fille pour enfanter, c’est parce que l’histoire familiale se répète. Sous le même toit, il y a deux mamans solos : la mère et la fille…

Autre point commun, la maternité précoce arrive souvent au moment où les parents sont en crise, au chômage ou en plein divorce, pointe de son côté Jacques Michel, psychologue au centre Anjorrant à Nantes, qui accueille des mamans de 12 à 21 ans : « C’est à ces âges que leurs filles cherchent des repères, ne les trouvent pas et passent à l’acte en faisant un enfant. C’est une espèce de jeu de miroir : à la crise des uns répond la détresse des autres. »

Mais quelles que soient les motivations, le désir d’enfant peut expliquer des « accidents » de contraception, comme chez Aurore, de Toulouse, qui redouble sa 1re : « Je sortais avec mon copain depuis un an, et on parlait d’avoir un bébé, mais il changeait d’avis sans arrêt. Du coup, je “jouais” avec ma pilule. » Aujourd’hui, Aurore élève – seule – un petit Younès de 7 mois.

Ce désir précoce d’enfant peut aussi surgir devant l’échographie de datation de la grossesse. « Je prenais bien ma pilule. Je fais donc partie du 1 % d’échecs. Quand j’ai vu mon bébé sur l’écran, ça m’a chamboulée, confie Marine, de Bordeaux, alors en terminale STT, et qui élève Mattéo, 19 mois, avec le papa. Ce bébé, c’était le symbole de notre amour. Quand la conseillère conjugale du planning m’a dit que personne ne pouvait me forcer à avorter, j’ai décidé de le garder. » Contre l’avis de sa famille.

Une réaction classique : quel que soit le milieu, les grossesses adolescentes anéantissent la plupart des parents. « Ces jeunes filles heurtent notre rationalité, qui veut qu’on fasse un premier enfant vers 29 ans, après avoir fini ses études, obtenu son diplôme, commencé à travailler et trouvé un compagnon stable, analyse Jacques Michel. Cette grossesse est ressentie comme l’échec éducatif des parents. » Insoutenable aussi d’imaginer sa fille hurlant de douleur, les pieds dans les étriers, à l’âge où les autres révisent pour le brevet.

4/6 –Maternité précoce : de jeunes papas  pas toujours là

Quand l’enfant paraît… la plupart des jeunes grands-parents s’adoucissent (pas tous !), les mères surtout, pas mécontentes pour certaines de pouponner à nouveau. Parfois même un peu trop : « Ma mère qui se trouvait trop jeune pour être grand-mère, raconte Elodie, 15 ans, maman de Dylan, 3 mois, me pique carrément mon rôle : “Qu’est-ce que tu attends pour lui donner son bain ? Regarde, son nez coule… Il tousse ! La bronchiolite, ça te dit quelque chose ?” Je sais qu’elle croit bien faire, mais j’ai parfois l’impression d’être la grande sœur de mon fils. » Une confusion des rôles issue de la cohabitation fréquente avec la grand-mère, faute de ressources suffisantes pour être indépendante.

Le corps d’une ado est-il assez « fini » pour donner la vie ? Sur le plan strictement médical, la plupart des experts estiment que ces grossesses ne posent pas de problèmes particuliers, à condition qu’elles soient bien suivies, et accompagnées sur le plan psycho-social. Certes, plus la mineure est jeune, plus l’accouchement peut s’avérer problématique. « Ma petite crevette ne grossissait plus parce qu’elle n’avait pas suffisamment de place dans mon utérus, raconte Lindsay. Le travail a été déclenché par les médecins et a duré quarante-cinq heures, et j’ai énormément souffert avant que la péridurale fasse effet. »

Devant ces maternités précoces et revendiquées, les personnels de santé s’érigent parfois en juges : « A l’hôpital, des infirmières m’ont dit que c’était scandaleux de vouloir garder mon bébé comme à l’époque où l’avortement était interdit. Sans m’écouter, elles m’ont proposé de faire une IVG en Grande-Bretagne ou bien d’accoucher sous X. Une gynéco m’a accusée de faire un enfant pour jouer à la poupée. » La réflexion qui revient le plus souvent ? « Vous devriez avoir honte ! résume Clémentine. Quand je suis allée acheter des meubles pour la chambre de Kylian, voyant ma mère sortir sa carte bleue, une vendeuse m’a fait la leçon : “Vous faites un enfant, à votre âge ! Et évidemment, c’est votre mère qui doit s’en occuper !” »

Autre mauvaise surprise : « J’ai perdu pas mal d’amis, se souvient, amère, Marine. Du jour au lendemain, nous n’étions plus invités nulle part. Nos copains doivent penser qu’on est vieux avant l’âge. »

Chez les papas, ados ou jeunes adultes, toutes les réactions sont possibles : de la posture responsable – avec ou sans emploi – à… la fuite. Certains reconnaissent l’enfant, sans plus : « J’étais avec mon copain depuis peu quand j’ai eu mon “heureux accident”, raconte Agathe, de Lorient. Au septième mois, face à mon ventre qui grossissait, il a craqué. Il est tout de même venu à la maternité voir sa fille. » Mais, depuis, aucun signe de vie. Heureusement, la petite Johanna a une grand-mère paternelle qui l’aime : « Le lien n’est pas rompu. » Des pères envolés reviennent petit à petit…

« Au début, Kevin voyait déjà sa jeunesse foutue par le poids des responsabilités, confie Nina, en couple depuis l’âge de 14 ans. A mes six mois de grossesse, il s’est enfin senti prêt. Et il est revenu. Tout en élevant Leana, on finit de grandir ensemble. » Certaines mamans ados, déçues par le faible investissement du père, en arrivent à le mettre à la porte, comme Jessica, qui depuis n’a plus de nouvelles : « Quand Chloé est arrivée, mon copain a continué à sortir avec ses potes, à voir d’autres meufs… J’adore ma fille, mais si j’avais su, je ne serais jamais sortie avec son père ! »

« Quand le père de l’enfant n’est pas complètement aux abonnés absents, nous insistons sur son rôle auprès de l’enfant, souligne Magali Joannelle. Car certaines adolescentes qui ont grandi sans père n’en voient pas l’utilité pour leur bébé. » Il faut aussi convaincre les jeunes mamans de vite retourner à l’école ou de penser avenir professionnel à court terme. L’enjeu ? « Si les mères ados ne sont pas réinsérées très vite, elles font souvent… un deuxième enfant et risquent ainsi de se retrouver déscolarisées, voire totalement marginalisées. »

5/6 –Maternité précoce : peut-on faire rimer biberons et leçons ?

Noémie, d’Amiens, maman à plein-temps de Lula, ne cache pas être « fâchée avec l’école » : « J’avais envie de vivre comme les grands, pas d’étudier. Seule formation qui m’aurait plu : le CAP petite enfance. On ne m’a proposé que la filière agriculture, à cause de la faiblesse de mon niveau… » Noémie a donc arrêté l’école à 16 ans, après une 3e d’insertion, mais n’a aucun regret.

D’autres, au contraire, s’accrochent, comme Agathe, en terminale sanitaire et social. « Dès le matin, c’est un timing d’enfer : réveil à 6 heures. Biberon à 7. Départ pour la crèche. A 8 heures au bahut. Le moment bizarre : quand je remplace ma “casquette” de maman par celle de lycéenne, avec mes copines qui n’ont pas le même genre de soucis que moi ! Mais ça me fait du bien, je redeviens une ado. Le soir, pendant que je donne le bain à Johanna, ma mère me fait réviser : caryotypes, transmission de gênes, de la vie… Pour moi, ce n’est pas seulement un cours théorique, c’est du vécu ! Johanna donne un nouveau sens à ma vie : depuis que je suis maman, je sais pourquoi je travaille. Tout ce que des parents doivent transmettre à leurs enfants m’intéresse. » Nina, elle, a passé son bac STG (mention bien !) à sept mois et demi de grossesse, et a continué à allaiter Leana pendant un mois et demi, matin et soir, quand elle a repris ses cours. Elle a tenté d’abord un DUT, qu’elle a rapidement abandonné : « J’étais au bout du rouleau, épuisée… », pour enchaîner sur un BTS, comme son jeune compagnon.

Celles qui obtiennent le bac le doivent souvent à la solidarité de l’école : « Je suis allée en classe jusqu’à un mois avant l’accouchement, raconte Marine. J’avais la clé de l’ascenseur pour ne pas grimper les escaliers avec mon gros ventre. Pendant mon arrêt, les profs m’envoyaient les cours et les contrôles par mail. »

Des réussites qui sont loin de représenter la majorité des cas. En 2004, consciente que l’école est en première ligne pour éviter aux mamans ados de décrocher, Suzanne Six, assistante sociale au lycée Jean-Moulin de Roubaix, a pris les choses en main. « En 2003-2004, nous avons eu vingt et une grossesses. Six élèves ont fait une IVG, et quinze ont mené leur grossesse jusqu’au bout. » Quand elles tombaient enceintes, les filles avaient tendance à arrêter leurs études. D’où la création d’un dispositif d’accompagnement en réseau des professionnels concernés hors lycée. Le but ? Que les filles ne perdent pas de temps au détriment de leurs études et frappent aux bonnes portes, qu’elles veuillent une IVG ou aller au terme de leur grossesse.

Cette coopération entre professionnels donne des résultats inespérés. Au lycée Jean-Moulin, le nombre de maternités est tombé de vingt et un à six en moyenne. L’établissement peut négocier avec l’élève de nombreux arrangements avant et après l’accouchement. Aujourd’hui, tous les lycées du secteur ont adopté la méthode : « Le “mammouth” sait s’adapter, sourit le proviseur, Jean-Marie Trapani. L’important, c’est de garder des liens avec l’élève. »     

6/6 –Maternité précoce : les mères ados et leurs droits

En cas d’absence de ressources des parents, le bébé ouvre droit au RSA(788 € par mois pour une maman ado seule et 828 € en couple), à la CMU et aux aides au logement. Côté droits, on ne peut pas forcer une mineure àavorter, un père mineur peut reconnaître son enfant, même en cas de refus de ses parents, et aussi demander une recherche en paternité. Les deux parents mineurs peuvent avoir l’autorité parentale sur leur enfant, ou la mère seule si le père ne reconnaît pas l’enfant.*Par Corine Goldberger- .marieclaire.fr

photo_38847794_smallphoto_38847794_smallphoto_38847794_smallphoto_38847794_small

**Il y a plus d’ados enceintes dans les pays occidentaux 

Les pays occidentaux qui ont des moeurs strictes sont ceux qui connaissent paradoxalement les taux de grossesses adolescentes les plus élevés, indique une étude scientifique publiée mercredi au Canada.

Plus de 61 jeunes Américaines sur 1.000 sont tombées enceintes entre 15 et 19 ans, entre 1996 et 2006, contre 60,2 des adolescentes anglaises et galloises, 31,4 des Suédoises et 27,9 des Canadiennes, indique cette recherche commandée par le Sex information and education council of Canada (SIECCAN).

Pour son auteur, le Dr Alex McKay, « les pays qui ont une attitude plus relâchée vis-à-vis de la sexualité des adolescents ont des taux de grossesse plus bas que les pays plus stricts, les jeunes femmes acceptant plus facilement l’information sur la sexualité ».

Le poids du conservatisme se ressent dans le taux d’avortements pratiqués par les adolescentes des pays étudiés, remarque le rapport.

Entre 1996 et 2006, seules 30 à 35% des jeunes Américaines enceintes ont recouru à l’IVG (Interruption volontaire de grossesse), contre 36 à 42% des adolescentes d’Angleterre et du Pays de Galles et 50 à 55% des Canadiennes.

Autre facteur souligné par l’étude : la condition sociale. « Aux Etats-unis, il y a plus de communautés pauvres qu’au Canada, ce qui a un impact sur le taux élevé de grossesses chez les très jeunes femmes », a dit le chercheur à l’AFP. (belga)–27.05.2010.

** 23 adolescentes enceintes âgées de 14 à 17 ans, prisonnières d’un réseau de trafic de bébés

    « usine à bébés » au Nigéria

2426922_women-carry-their-children-wait-for-the-arrival-of-u-n-secretary-general-ban-ki-moon-for-the-unveiling-of-a-primary-health-care-clinic-in-dutse-makaranta-village

La police nigériane a déclaré aujourd’hui -15.05.2013- avoir découvert six adolescentes enceintes retenues dans une maison et arrêté trois personnes suspectées de vouloir vendre les futurs bébés, moins d’une semaine après la découverte d’une autre « usine à bébés » dans le pays.
Deux hommes et une femme suspectés d’être responsables du trafic d’enfants ont été arrêtés au cours de cette opération, a-t-il précisé, et ils coopèrent désormais avec la police.
Selon M. Amaraizu, les jeunes filles ont été « attirées dans la maison par la promesse de recevoir de l’argent » après leur accouchement. « L’enquête permettra d’obtenir des détails. Nous devons savoir comment elles sont devenues enceintes et d’où elles viennent », a-t-il ajouté.
Cette découverte intervient cinq jours après la libération de 17 adolescentes enceintes et 11 enfants en bas âge retenus dans une maison d’Umaka, dans l’Etat voisin d’Imo. Les jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, ont raconté à la police qu’elles avaient toutes été mises enceintes par un jeune homme de 23 ans qui vivait avec elles .
Dans un rapport sur le trafic d’êtres humains publié en avril 2012, l’Union Européenne a classé le Nigeria comme le pays où ce fléau est le plus répandu.*Le Figaro avec AFP-15.05.2013.

Les bébés étaient vendus entre 120 et 150 euros

***La police parle d’une « usine à bébés ». Au Nigeria, 17 jeunes filles enceinte, âgée de 14 à 17 ans étaient prisonnières d’un réseau qui se livrait à un véritable trafic de nouveaux-nés. Vendredi, la police nigeriane a annoncé leur libération, ainsi que celle de onze enfants en bas âges retrouvés sur place. Après avoir accouché, les adolescentes étaient forcées à vendre leurs bébés, probablement nés d’un viol.  Un jeune homme de 23 ans qui vivait avec elles ainsi que le gardien de la maison sont soupçonnés d’être à l’origine de ces grossesses non désirées. Lors de leur audition, les adolescentes « ont affirmé qu’elles n’étaient nourries qu’une seule fois par jour et n’étaient pas autorisées à quitter la maison», a précisé Joy Elomoko, porte-parole de la police de l’Etat d’Imo, dans le sud-est du Nigeria.  « Les responsables du centre faisaient croire aux femmes qu’ils les aidaient, mais les enfants étaient vendus aussitôt après l’accouchement », a-t-elle ajouté au micro de RFI.

Les voisins pensaient qu’il s’agissait d’un orphelinat

Dans le quartier, personne ne se doutait du calvaire que vivaient ces adolescentes. L’habitation était surnommée la « Maison Ahamefula de bébés sans mères » et les voisins pensaient qu’il s’agissait d’un orphelinat ou d’un refuge pour femmes enceintes. Après la découverte de ce trafic le 8 mai dernier, la police nigeriane a arrêté les deux hommes impliqués. Une femme, également soupçonnée d’avoir organisé la vente des nouveaux-nés et la séquestration des jeunes mères, serait toujours recherchée. Ce n’est pas la première fois qu’un réseau de ce type est démantelé au Nigeria. D’après un rapport de la Commission sur la lutte contre le trafic d’êtres humains publié le mois dernier, 32 jeunes filles enceintes ont été libérées en mai 2011 dans l’Etat d’Abia (sud-est). Elles avaient indiqué qu’on leur avait proposé de vendre leur bébé pour une somme allant de 25 000 à 30 000 naira (entre 120 et 150 euros).*ELLE.fr-11/05/2013

**En Belgique, un avortement sur quatre est pratiqué chez des ados

 Un quart des avortements en Belgique est pratiqué sur des femmes de moins de 20 ans. La Belgique arrive ainsi en tête au sein de l’Union européenne, écrivent lundi Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen sur base de chiffres de l’UE.

L’étude, qui est parue dans un article d’une revue gynécologique, a notamment examiné le nombre de femmes de moins de 20 ans dans l’Union européenne qui ont subi un avortement en 2008. En Belgique, ce chiffre s’est élevé à 14,7 femmes sur 1.000, soit 25,2% du nombre total d’avortements.

La sénatrice sp.a Marleen Temmerman estime que cette étude montre surtout que les femmes plus âgées ont moins de grossesses non désirées car elles ont plus facilement accès aux contraceptifs. « Une fois qu’un médecin a décidé quel contraceptif était adapté, la femme devrait être en permanence en mesure de l’obtenir, sans avoir à chaque fois besoin d’une nouvelle prescription », juge-t-elle.

En 2008, 1,2 million de grossesses ont été interrompues en Europe chez des femmes âgées entre 15 et 49 ans, soit en moyenne un peu plus de 10 avortements pour 1.000 femmes fertiles. La Belgique se situe sous cette moyenne avec 7,5 sur 1.000 ou 18.595 interruptions de grossesse. (belga-02.01.2012.)

*Une ado qui fume et boit est une ado susceptible de tomber enceinte

Les élèves du secondaire qui fument, boivent, consomment de la drogue, sont régulièrement mêlés à des bagarres, viennent à l’école armés ou se livrent à d’autres comportements douteux dans ce genre-là ont plus de risques de connaître une grossesse indésirable ou de contaminer un partenaire d’une maladie sexuellement transmissible. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’école de médecine de Washington à St. Louis.

« Les grossesses chez les adolescentes ont diminué, mais ce n’est pas parce qu’elles font moins l’amour, c’est surtout parce qu’elles utilisent plus de préservatifs et d’autres méthodes de contraception », indique la chercheuse Patricia Cavazoz-Rehg. « Mais dans ce groupe, il y a encore des adolescentes qui ont un risque accru de connaître une grossesse et d’être infectées d’une maladie sexuellement transmissible. »

Des données recueillies en 1999, 2001 et 2003 auprès de 14.000 élèves ont été analysées. Ils répondaient à des questions au sujet du tabac, de la drogue, de l’alcool au volant ou encore de leur activité sexuelle. Les ados devaient indiquer dans quel comportement à risque ils étaient impliqués.

Le sondage demandait: « Au cours des 30 derniers jours, vous avez… » Les réponses à choisir étaient: « Porté une arme, fumé des cigarettes, fumé deux cigarettes ou plus tous les jours, conduit après avoir bu, roulé avec un conducteur qui avait consommé de l’alcool, bu de l’alcool, bu au moins cinq verres d’alcool en une seule fois, consommé de la marijuana, consommé de la cocaïne, été impliqué dans une bagarre. »

Résultats des courses: ceux qui étaient impliqués dans des activités à risque augmentaient également le risque de grossesse indésirable. Et pas que d’une! Les grossesses multiples sont très fréquentes. « Je m’attendais à constater que les adolescentes qui tombent enceinte en tirent une leçon et essaient à l’avenir d’éviter que cela se reproduise, mais non. Il semblerait que les personnes qui sont habituées à avoir des comportements à risque ne modifient pas leur comportement. »

L’explication pourrait être la suivante: selon une autre étude menée par la même chercheuse, les toxicomanes hommes et femmes ont de nombreux partenaires sexuels et sont moins susceptibles d’utiliser des contraceptifs. Chez les ados, il s’avère donc que ceux qui fument, boivent, consomment du cannabis ou de la cocaïne oublient de se protéger. Selon le Docteur Patricia Cavazoz-Rehg, cette étude pourrait fournir de meilleures armes aux enseignants pour éduquer les jeunes.

« Si un enfant fume, boit ou a d’autres comportements qui posent problème, les profs et les parents ne doivent pas seulement viser ce comportement précis mais ils doivent aussi parler de sexe à l’adolescent. Si un ado se livre à de tels comportements, c’est qu’il n’est pas prêt à être parent. Pourtant, il est plus susceptible que d’autres d’avoir un enfant… » (7s7—04.02.2011.)

**Abstinence sexuelle

*Quatre bonnes raisons de bannir le sexe

L’abstinence sexuelle est une pratique en constante augmentation. Des études viennent de démontrer que prêcher l’abstinence est encore le meilleur moyen pour retarder les rapports sexuels précoces chez les adolescents. Même Bristol Palin, l’adolescente qui est aussi la fille de la presque candidate dans la courses aux présidentielles améircaines, Sarah Palin, jure de ne pas donner son corps à un amoureux avant d’être sûre que ce soit le bon… c’est-à-dire son mari.

Mais au-delà du puritanisme à l’américaine, il y a d’autres raisons, selon un nombre croissant d’adultes, de prôner l’abstinence. Voilà leurs raisons:

1. La santé
S’adonner aux plaisirs charnels a beau être bon pour votre état de santé général, vous augmentez vos risques de contracter et de transmettre une maladie sexuellement transmissible. Surtout si vous n’avez pas la chance d’avoir un partenaire fixe, ou fidèle. L’abstinence est aussi le moyen le plus sûr d’éviter une grossesse non désirée.

2. L’intimité
Le sexe est l’intimité sont extrêmement liés. Quand vous traversez une mauvaise passe, ou que vous avez été très blessé, un célibat temporaire est encore la meilleure solution de prendre le temps de vous retrouver. Le sexe pollue votre esprit et est aussi une invasion de votre intimité dont vous avez grandement besoin pour vous remettre à flot. L’abstinence permet aussi d’éviter l’esclavagisme sexuel que peut vous faire subir votre partenaire.

3. Le temps
Les rapports sexuels, si on y accorde le temps nécessaire, vous prennent un temps précieux. Du temps que vous ne consacrerez pas à vos études, à votre travail, à vos objectifs personnels. A la réalisation de votre avenir, de vous-même. A l’inverse, le manque de temps peut aussi mener à l’abstinence sexuelle… Le désir d’accord du temps à l’autre se noie bien souvent au milieu des obligations du quotidien.

4. Le pouvoir
Décider de ne pas avoir de rapports sexuels peut vous donner un sentiment de puissance, de contrôle, particulièrement sur vous-même. L’abstinence vous laisse énormément d’énergie mentale et émotionnelle pour mille activités et relations, alors que cette énergie est souvent focalisée sur un seul axe de la vie des personnes sexuellement « actives ». Libéré, vous pouvez alors travailler sur vous, développer votre confiance en vous et rendre votre vie plus riche et intéressante.

Tous ces arguments sont évidemment discutables… Et vous, une période d’abstinence pour mieux vous révéler, cela vous tenterait? (7sur7)–15.02.2010.

**Les cours qui encouragent l’abstinence sexuelle

Les programmes éducatifs dispensés aux Etats-Unis pour convaincre les adolescents de ne pas avoir de relations sexuelles avant d’y être prêts, retardent effectivement l’âge du premier rapport sexuel, selon une étude citée mardi par le Washington Post.

Lutte contre les grossesses non-désirées

L’étude publiée dans Archives of pediatric & Adolescent Medicine a été conduite entre 2001 et 2004 sur 662 élèves afro-américains scolarisés dans quatre collèges du nord-est des Etats-Unis.

Les élèves ont été assignés à un des programmes suivants : un programme encourageant l’abstinence, un cours sur les relations sexuelles protégées, un programme qui combinait ces deux aspects et un dernier centré sur les meilleurs moyens de rester en bonne santé (bien manger, faire du sport etc.).

Petit échantillon afro-américain

Dans les deux années qui ont suivi, seuls 33% des élèves qui avaient suivi le cours sur l’abstinence ont commencé à avoir des relations sexuelles, contre 52% de ceux à qui avaient appris les clés d’une pratique sexuelle protégée, 42% de ceux qui ont assisté à un programme combiné et 47% de ceux qui ont appris à rester en bonne santé.

« Une preuve irréfutable » (sic)

Dans un pays où les adolescents sont confrontés à des problèmes de grossesses non désirées et de prolifération des maladies sexuellement transmissibles, cette étude pourrait avoir des conséquences directes.

« Pour la première fois, il y a une preuve irréfutable qu’un programme qui ne promeut que l’abstinence peut vraiment aider les jeunes adolescents à retarder l’âge de leur première relation sexuelle », a commenté dans le Post Sarah Brown, qui dirige une campagne nationale contre les grossesses non désirées. (belga/th)–02.02.2010.

**Une ado sur cinq sexuellement actives enceinte avant 18 ans

Près d’un cinquième des filles sexuellement actives devront faire face à une grossesse avant leur dix-huitième anniversaire. 18% de celles-ci ont été enceintes deux fois avant leur majorité et 3% l’ont déjà été trois fois.

Ce sont surtout les jeunes issues de familles pauvres ou ayant peu de qualification qui ont le plus de risques de multiplier les grossesses.
Un peu moins de la moitié de ces adolescentes ont décidé de garder leur bébé tandis que 36% ont choisi l’avortement. Les filles dont les parents ont quitté l’école à 16 ans sont également plus sujettes aux grossesses avant 18 ans.

Un porte-parole du ministère britannique de l’Education a déclaré à ce sujet: « Il y a clairement encore beaucoup à faire pour que les jeunes prennent des décisions plus saines et plus sûrs concernant leur activité sexuelle ». Les chiffres montrent que les grossesses d’adolescentes se produisent chez 40,6 jeunes filles sur 1.000 de moins de 18 ans. (ca-23.07.2011.)

**Pas de sexe avant le mariage:  le bonheur assuré !

Le journal américain « Journal of Family Psychology » publie une étude dirigée par Dean M. Busby, de l’université de Brigham dans l’Utal.  Elle révèle tout simplement que les couples faisant preuve d’abstinence sexuelle jusqu’au mariage seraient plus heureux. Les chercheurs étasuniens ont interviewé plus de 2000 couples mariés entre 2006 et 2009.  Afin de répondre à une ultime et réelle question : ceux qui ont attendu leur nuit de noces pour avoir des relations sexuelles sont-ils plus heureux que ceux qui se sont accouplés avant de se passer la bague au doigt ?  Bien sûr, cette étude a été réalisée indépendamment de la foi. …De même, leur communication au sein du couple serait de 22% supérieure à celles des autres couples.  Et concernant le sexe ? Il faut croire qu’un couple ayant déjà fait l’amour a 15% de « rapports de qualité » en moins comparé à un couple qui attend le mariage avant de toucher le septième ciel.  

Patienter permettrait donc d’avoir de « meilleurs » rapports sexuels.

Mais pourquoi ? Pourquoi cela semble-t-il si bénéfique ? Le professeur Busby explique que les couples qui attendent en profitent pour davantage discuter, communiquer, et qu’ils instaurent ainsi une stabilité sur le plus long terme.

************************

Un gynécologue donne une pilule abortive à une jeune fille.

** Les IVG en hausse chez les filles mineures

 *Chaque année, 4.500 adolescentes en France deviennent mères

En France, le nombre d’IVG ne baisse pas au fil des années, regrettent les uns. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse est menacé, clament les autres. Trente-six ans après l’adoption de la loi Veil, dix ans après la loi Aubry qui a rallongé le délai légal d’intervention de 10 à 12 semaines et supprimé l’autorisation parentale pour les mineures, le sujet reste sensible. Ce lundi, le professeur Israël Nisand, gynécologue obstétricien du CHU de Strasbourg, fait le point sur les nouveaux enjeux de l’IVG en 2011 dans une conférence organisée à Paris. «Actuellement, une grossesse sur trois est non désirée, contre une sur deux il y a dix ans. Dans cette situation, les femmes décident de l’interrompre six fois sur dix», précise le célèbre spécialiste.

Dans l’opinion, le droit à l’avortement ne laisse pas les Françaises indifférentes. 83% d’entre elles se disent toujours prêtes à se mobiliser pour défendre ce droit, selon une enquête réalisée pour l’occasion par OpinionWay pour le laboratoire Nordic Pharma. 7% des sondées pensent pour leur part que l’IVG ne devrait en aucun cas être autorisée. Le Pr Nisand, lui, plaide pour une meilleure politique de prévention auprès des plus jeunes. 237.000 IVG ont été réalisées en France en 2009 et, précise le gynécologue, «selon les derniers chiffres, les IVG sont en hausse chez les femmes de moins de 25 ans. Environ 15.000 sont pratiqués tous les ans sur des mineures».

«Terminer sa première histoire d’amour par une IVG, c’est un chemin initiatique désolant et potentiellement traumatisant. La moitié desIVG de mineures pourraient être évitées. Car, en France, cet acte est anonyme et gratuit, tandis que l’accès à la pilule contraceptive ne l’est pas. Nous préférons faire des IVG confidentielles plutôt que proposer une contraception confidentielle. C’est une honte !» s’indigne Israël Nisand, qui estime que le sujet de la sexualité des adolescents reste encore tabou. À Strasbourg, son service Info-Ado permet aux jeunes filles de moins de 18 ans de se faire prescrire la pilule gratuitement via une feuille de Sécurité sociale anonyme. Résultat: les IVG sur des mineurs seraient deux fois moins nombreuses qu’au niveau national, avance-t-il.

*Pour une contraception gratuite et anonyme des mineures

Et de lancer un appel aux politiques pour généraliser un système similaire. Il est soutenu par la députée UMP Bérengère Poletti. Déjà auteur de plusieurs amendements pour améliorer l’information sur la contraception et la formation des médecins, elle va proposer une mise en place au niveau national de la contraception gratuite et anonyme pour les mineures dans un rapport parlementaire prévu au printemps. Cette question ne peut être traitée au niveau régional comme l’a proposé Ségolène Royal en Poitou-Charentes, juge la parlementaire. «La loi de 2001 sur l’éducation à la sexualité et l’information sur la contraception dans les collèges est inégalement appliquée. Il faut mieux informer les adolescents, précise-t-elle. Certains craignent de les précipiter prématurément dans une vie adulte, mais c’est un faux problème. L’âge du premier rapport sexuel reste stable.»

Enfin, pour le Pr Nisand, un autre droit n’est pas respecté: celui de l’accès des femmes à l’IVG médicamenteuse au-delà d’un délai de huit semaines. «En dix ans, nous sommes passés de 30% d’IVG médicamenteuses à près de 50%. Mais quand on offre le choix aux femmes, si elles savent qu’elles seront accompagnées, 90% décident d’éviter l’IVG chirurgicale.»

Selon le célèbre gynécologue obstétricien du CHU de Strasbourg Israël Nisand «la moitié des IVG de mineures pourraient être évitées». Crédits photo : MYCHELE DANIAU/AFP.

Chaque année, 4500 adolescentes deviennent mèresEnviron 4500 adolescentes donnent naissance à un enfant chaque année en France. Ces grossesses menées à terme, désirées ou non, et dont le nombre est désormais stable, suscitent toujours un grand désarroi. «Les grossesses de mineures sont vécues par les professionnels de santé comme un échec du système. Elles déstabilisent, remarque Florence Francillon, sage-femme et vice-présidente de Gynécologie sans frontières (GSF), à l’origine d’un colloque consacré, vendredi au Sénat, aux maternités adolescentes. Ce sont des grossesses très particulières, souvent à risque, qui nécessitent une prise en charge globale adaptée.» Or trop peu de centres multidisciplinaires ont, selon l’association, la capacité d’accueillir ces mères adolescentes pendant leur grossesse et après la naissance de leur bébé.Pour certaines jeunes femmes, la grossesse est le résultat d’un échec de contraception, parfois lors du premier rapport sexuel. D’autres ont cherché à se rassurer sur leur fertilité. «On s’aperçoit très vite que ces maternités a priori accidentelles répondent en fait à un vrai désir d’être enceinte, parce que cela permet d’accéder à un statut et à un accompagnement des adultes», note le Dr Richard Beddock, vice-président de GSF. Médicalement, ces grossesses n’entraînent pas de risque accru de complication obstétricale, à condition d’être bien suivies. Mais la moitié de ces jeunes filles fument et nombreuses sont celles qui se mettent en danger. «On retrouve la plupart du temps des antécédents de violence dans leur histoire, des carences affectives ou une mauvaise estime de soi, pointe Florence Francillon. Ces situations peuvent aussi se rencontrer dans des milieux sociaux favorisés, lorsque les parents sont absents par exemple.» La plupart des adolescentes étaient en échec scolaire avant leur grossesse. Seule la moitié d’entre elles reprend l’école et 35% de ces jeunes filles auront un autre enfant dans les deux ans suivant la naissance de leur premier bébé…(Le Figaro-07.03.2011.)

**Echec de l’éducation sexuelle en milieu scolaire 

En cause, notamment, la mauvaise application de la loi prévoyant une éducation à  la sexualité au sein du milieu scolaire. Selon plusieurs observateurs, la circulaire de 2003 instaurant trois séances consacrées à ce sujet chaque année n’est pas respectée..Nisand plaide par ailleurs pour une contraception gratuite et anonyme pour les moins de 18 ans. «Il y a une aberration: l’IVG est anonyme et gratuite pour les mineures, la pilule du lendemain est anonyme et gratuite pour les mineures mais la pilule contraceptive, non… C’est monstrueux!», faisait-il déjà valoir en septembre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de la contraception.Si une jeune fille de moins de 18 ans veut prendre la pilule sans que ses parents le sachent, «elle ne le peut pas» car «quand elle va à la pharmacie, ça passe par la Sécu des parents», ajoutait-il. Et le spécialiste de vanter les bienfaits du dispositif «Info Ado» qu’il a initié depuis dix ans en Alsace, et qui permet aux mineures de la région de bénéficier de la pilule de manière gratuite et anonyme sur simple ordonnance. (20Minutes-07.03.2011.)

**************************

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

 

Change The World Together |
April Bowlby |
Une consultante et ses reto... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Luxotesteuse
| L'Opportuniste
| Vieillir ensemble