Alimentation -2
*C’est quoi exactement une nanoparticule ?
L’association de consommateur UFC-Que choisir a porté plainte contre neuf groupes agroalimentaires pour n’avoir pas mentionné sur la présence de nanoparticules dans leurs produits. Mais que sont-elles ?
Moins de 100 nanomètres de diamètre, c’est la taille d’une nanoparticule. C’est l’équivalent d’un dix millième de millimètres. Nos produits en sont remplis, d’après l’UFC-Que choisir.
Quelle est la composition d’une nanoparticule ?
À part la taille, ces particules n’ont pas de point commun. Elles peuvent avoir des compositions et surtout des fonctions très différentes.
Ainsi l’industrie utilise de plus en plus de nanomatériaux pour « améliorer » certains produits. C’est par exemple grâce au dioxyde de titane et à l’oxyde de zinc, deux nanoparticules, que les industriels fabriquent de la crème solaire transparente, selon l’association de consommateurs. Le dioxyde de titane est aussi utilisé par les fabricants de bonbons, c’est lui qui leur donne un aspect brillant.
Alors, sont-elles mauvaises pour la santé ?
La taille de ces particules est la principale source d’inquiétude. Tout d’abord, elle favorise la pénétration dans l’organisme, que ce soit par inhalation, ingestion ou même contact avec la peau.
Ensuite, cette nanotaille modifie les propriétés des particules et les rend d’autant plus difficile à étudier. Ce faisant, connaître les dangers potentiels de chaque nanoparticule pour l’organisme devient très compliqué.
Que dit la loi ?
Rien. Enfin, rien de particulier. Les nanoparticules sont soumises aux mêmes règles que les autres produits. Pour les produits cosmétiques et les produits alimentaires, les fabricants ont l’obligation de préciser qu’un composant contient des nanoparticules. Ce qui est donc rarement le cas selon l’UFC-Que choisir, mais pas que.
Suite à des tests du service de répression des fraudes, le ministère de l’Économie avait également estimé que l’étiquetage était « insuffisamment respecté ». Ainsi, 87 % des 40 produits cosmétiques et 39 % des 74 produits alimentaires (confiseries, décorations pour pâtisserie, épices…) analysés contenaient des nanoparticules. Mais « un seul produit mentionnait, sur son étiquetage, la présence de tous les nanomatériaux identifiés », selon le ministère. Il y a du boulot…*ouest-france/ mercredi 24 janvier 2018
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Des nanoparticules cachées dans des bonbons ou du dentifrice
’UFC-Que Choisir annonce mardi avoir porté plainte contre neuf fabricants, accusés de « non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage ». Une offensive judiciaire qui fait suite à la détection de nanoparticules dans 16 produits alimentaires et cosmétiques récemment testés par l’association.
Les autorités sont sommées d’agir. UFC-Que Choisir annonce ce mardi avoir déposé neuf plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et cosmétiques après que des nanoparticules ont été détectées dans 16 produits récemment testés. « Cette présence est passée sous silence en totale infraction avec la réglementation », estime l’association, qui entend faire condamner les marques pour « non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage ».
« 8 aliments et cosmétiques analysés sur 10 contenant des nanoparticules ne le signalent pas », souligne l’UFC-Que Choisir. Sur sa « liste noire » : les « M&M’s Peanuts », le déodorant « Sanex Natur 48h », le dentifrice « Aquafresh triple protection + blancheur », la soupe « Poule au pot » de Casino (déshydratée), des épices « Ducros Mélange malin italien », du cappuccino instantané Maxwell House, de la crème solaire Lavera « 100 % minérale SPF 30″, du stick à lèvres nourrissant Avène « Cold cream », ou encore du gloss « effet 3D – 33 brun poetic » de Bourjois.
« Compte tenu des incertitudes scientifiques autour de l’impact sanitaire et environnemental des nano[particules] (…) il n’est pas admissible que leur présence soit plus longtemps dissimulée », fait valoir l’association, rappelant que de telles infractions ont déjà été relevées par le passé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Et d’ajouter : « D’autant que l’obligation légale d’étiquetage date de… 2013 pour les cosmétiques et 2014 pour l’alimentaire ! »
Il faut dire que les doutes sont nombreux quant aux nanoparticules et leur impact, tant sur la santé que l’environnement. « Très récemment plusieurs autorités ont publié des études inquiétantes à leur sujet, plus particulièrement sur le dioxyde de titane« , dit encore l’UFC-Que Choisir, citant les travaux de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) qui avaient démontré la dangerosité probable – dont l’aspect potentiellement cancérogène – des nanoparticules. *LCI – mardi 23 janvier 2018
**des nanoparticules de titane cancérigènes dans des produits de la vie quotidienne
Mars et Casino ont tout deux répondu aux plaintes déposées par l’UFC. Des démarches sont en cours pour supprimer les substances polémiques. « Casino a déjà engagé depuis mai 2017 une démarche conjointe avec son fournisseur pour supprimer complètement l’ingrédient de cette recette. Cet additif a d’ailleurs déjà été supprimé en tant qu’ingrédient. Le travail se poursuit avec le fournisseur pour supprimer cet additif encore présent dans l’arôme. » Le groupe de disribution assure que le retrait de cet additif sera effectif « dans les prochaines semaines », sans donner de date précise. »Nous ne faisons plus fabriquer à notre marque Casino de produits alimentaires contenant du TiO2 (buches glacées, compléments alimentaires…) », assure encore la marque à LCI. Du côté de Mars, le producteurs de confiserie reconnait, lui aussi, l’existence de Diowyde de Titane dans certains produits tout en assurant que l’abandon de cette substance est en cours. « Le plan de transition de sortie du TiO2 est notre priorité », promet la marque sans donner de d’échéance.*LCI – mardi 23 janvier 2018
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des médicaments plus dangereux qu’utiles.

La première concerne le marketing de ce que l’on appelle dans le commerce les « nanards ». Et il est difficile de donner tort à la revue , lorsqu’elle part en guerre contre la promotion excessive et surtout sur le ton de la nouveauté de vieux produits, qui ne sont plus prescrits par les médecins, soit en raison de leur inefficacité, mais surtout parce qu’ils ne sont plus remboursés.
Prescrire, dénonce le principe commercial des « gammes ombrelles », qui consiste à vendre sous un nom de marque commun, diverses spécialités contenant des substances actives différentes, un joyeux mélange qui exposa à des dangers différents. Suit le nom de huit marques : Actifed, Advil, Clarix, Doli, Fluimucil, Humex et Vicks.
Prescire justifie ses accusations: « Cette stratégie marketing, fondée sur la reconnaissance d’une marque, expose à des confusions entre les médicaments et à la méconnaissance de certains risques, par exemple d’interactions médicamenteuses. Les risques d’erreurs sont accentués par des ressemblances entre spécialités, avec mise en avant en gros et en gras de la marque. »
Ce n’est pas faux… Certains diront que la plupart de ces médicaments ne coûtent plus rien à la solidarité nationale puisqu’ils ne sont plus remboursés. Il s’agit là d’une attitude un peu simpliste, qui viserait à faire croire que le médicament non remboursé est un bonbon inoffensif. Or un médicament, remboursé ou pas, reste un médicament et on doit le considérer comme tel. Surtout si on en prend plusieurs qui peuvent interagir entre-eux ou avec les traitements prescrits par le médecin.
« bénéfices-risques »
Deuxième salve avec le très attendu bilan des médicaments très prescrits par les médecins mais qui sont à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options : 90 « cas flagrants de médicaments plus dangereux qu’utiles », pourtant autorisés en France ou dans l’Union européenne.
Un bilan à lire : Prescrire … Et à discuter avec votre médecin, si vous prenez un des médicaments de la liste. Car c’dst de la pression des « consommateurs » que viendra le changement d’attitude, probablement pas des pouvoirs publics, plus concernés par le coût très important des médicaments nouveaux qui affluent sur le marché. L’industrie pharmaceutique sui possède souvent un coup d’avance n’est probablement pas surprise par la liste de Prescrire et obéit plutôt à la technique « Tant que ça marche… » Et elle n’a pas tort parce que la plupart des médecins connaissent parfaitement les arguments développés par Prescrire. L’habitude et le manque de temps pour expliquer le changement de prescription sont les arguments les plus employés.
Si la résolution de ce problème est chez le patient, Prescrire devrait changer la formulation de son argument clef pour juger ces médicaments : cette très vilaine et incompréhensible expression pour les « non professionnels », traduction littérale de l’Anglais, qui parle de « bénéfice-risque ».
« Risque », le malade connaît… ce sont les effets secondaires; qu’il craint comme les médecins d’ailleurs.
« Bénéfice », pas de doute, il s’agit de ceux de l’industrie pharmaceutique! Alors que cela n’a rien à voir.
La véritable traduction est toute autre: : « avantages-inconvénients ». Car tout le dilemme pour le médecin devrait se résumer, dans un premier temps, par ces mots : Est-ce que le recours à un médicament apporte plus d’avantage que d’inconvénients ?
Ensuite, et seulement ensuite, vient la comparaison entre anciens et nouveaux médicaments, pour chiffrer, tant financièrement que médicalement les avantages d’une prescription nouvelle. En sachant qu’il est difficile pour un médecin de ne pas prescrire celui qui fait « un petit peu mieux » au nom de l’argent ; partant du principe que pour le malade l’addition est toujours la même : nulle !
Les médecins attendent d’ailleurs des pouvoirs publics de véritables instructions, pas toujours claires quand il s’agit de médicaments innovants.*source revue Prescire / samedi 27 janvier 2018
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*Ne pas boire en mangeant
Boire de l’eau pendant les repas peut ralentir la digestion. Il vaut mieux la consommer avant les repas car, en plus de protéger les parois de l’estomac, elle nous apporte une sensation de satiété qui nous évitera de trop manger.
*Il existe deux positions qui s’opposent quant à la question : est-il bon de boire de l’eau lorsque l’on mange ? S’il est certain que nous ne pourrions survivre sans ce liquide, et que notre corps est formé en grande partie d’eau, le fait d’en consommer tout en mangeant des aliments pourrait altérer le processus digestif.
L’eau, ce liquide si indispensable
Nous connaissons tous les bienfaits de l’eau sur notre organisme. Elle nous permet d’éliminer les toxines, d’hydrater nos organes, transporter des minéraux jusqu’aux cellules, et elle aide notre corps dans tous les processus métaboliques.
Depuis quelque temps, un débat a été lancé pour tenter de savoir si boire de l’eau en même temps qu’ingérer des aliments est bon pour notre santé. Cela permet-il de mincir ou non ? Cela modifie-t-il le processus de digestion ? Cette action favorise-t-elle la rétention d’eau ?
Il y a beaucoup de mythes et d’idées préconçues sur le sujet, comme sur toutes les thématiques touchant à l’alimentation.
Pour cela, il est recommandé de consommer entre deux et deux litres et demi d’eau par jour.
Pour commencer, il faut préciser que nous devons boire de l’eau tout le temps, car elle est bonne pour notre organisme et ne contient aucune calorie. Si vous buvez de l’eau avant de déjeuner ou de dîner, votre estomac sera rempli d’eau et vous mangerez moins, mais cela ne signifie pas pour autant que vous allez mincir.
Une étude de la American Chemical Society de Boston affirme que ceux qui boivent deux verres d’eau avant de manger, consomment entre 75 et 90% de calories en moins durant leurs repas. Cela est justifié par le fait que l’eau rassasie, ou par le fait que nous croyons parfois avoir faim, alors que nous avons simplement soif.
Une autre croyance populaire attribue au fait de boire de l’eau pendant les repas, une plus grande rétention d’eau dans le corps. Les experts nous indiquent que cette information est fausse, et que c’est même plutôt le contraire.
Boire de l’eau stimule la fonction rénale, et nous aide à équilibrer les niveaux d’hydratation dans notre corps. Peu importe l’heure et les activités que nous faisons à ce moment là.
Dans le cas des régimes dissociés, qui interdisent de boire de l’eau en même temps que l’ingestion d’hydrates de carbone se réalise, cela est justifié par une certaine difficulté de digestion. Cette règle doit être respectée pour les plats et les entrées qui incluent de la pomme de terre, du pain, du riz blanc et des pâtes.
Ces aliments se gonflent lorsqu’ils sont consommés avec de l’eau. Notre ventre fait donc de même et nous avons l’impression d’être plus gros.
*Questions et réponses sur la relation eau/nourriture : un autre point de vue
Comme nous l’avons dit au début de l’article, les opinions sont divergentes sur les effets de la consommation d’eau pendant les repas.
Dans ce cas, nous allons expliquer en quoi cela n’est pas bon. L’eau froide solidifie la matière huileuse, ce qui interrompt ou retarde la digestion.
*Que se passe-t-il quand le corps reçoit de l’eau froide lorsqu’il mange ?
Lorsque l’eau froide se dissout et que l’intestin l’absorbe, il se transforme rapidement en un tissu adipeux. C’est-à-dire que les aliments se transforment en graisses, qui vont directement dans les artères. Cela peut provoquer certains problèmes de cholestérol sur le long terme, voire des troubles cardiaques.
*Quelle réaction cela provoque-t-il ?
L’estomac est conçu pour produire des acides qui vont aider à la digestion des aliments, pour que ceux-là soit assimilés correctement. Mais, tout dépend du système digestif de chaque personne.
Cependant, en règle générale, lorsque nous ingérons de l’eau froide, les acides sont éliminés et cela peut provoquer un certain retard dans la digestion.
*Est-il meilleur de boire avant, ou après les repas ?
Il est plutôt recommandé de boire avant les repas, car le liquide va venir protéger les parois de l’estomac. Il est aussi important de prendre en compte que l’eau à température ambiante, ou tiède, est bien meilleure que l’eau froide, ou consommée avec des glaçons.
L’eau froide élève le pH de l’organisme (elle le rend plus alcalin), ce qui complique la mission gastrique, basée sur les acides.
*La même réaction se produit-elle si l’on consomme des jus ou des sodas ?
Dans ce cas, les deux types de boissons sont très nocifs pour notre santé, car ils diluent les sucs gastriques et altèrent gravement la digestion. Il n’est pas recommandé de consommer de jus industriels et de sodas ni avant, ni après, ni pendant les repas. Le mieux est encore de se passer de tout liquide.
Quand et comment faut-il boire de l’eau ?
La quantité recommandée d’eau par jour, se situe autour de huit verres d’eau, en dehors des repas principaux (petit-déjeuner, déjeuner et dîner). Le soir, il est bon de consommer entre deux à trois verres d’eau en une heure, et d’attendre une demi-heure avant de dîner.
Durant la journée, il est conseillé de boire de l’eau toutes les trente minutes, surtout en été, même si vous n’avez pas soif.
Le débat sur le fait de savoir s’il faut boire de l’eau durant les repas continue de se poursuivre, car il n’existe toujours pas d’études fiables attestant de la valeur des deux théories. Tout dépend de l’organisme de chacun, et de comment l’on se sent en fonction des habitudes que l’on adopte.
Si vous buvez de l’eau durant les repas, et que vous vous sentez très lourd, même si votre repas était léger, il est peut-être temps de changer vos habitudes.
À l’inverse, si vous ne buvez rien et que vous vous rendez contre que votre digestion est lente, boire un verre d’eau à la fin de votre repas ne devrait pas vous faire de mal !
Certaines personnes recommandent de manger le dessert avant de commencer le plat principal. Il est certain que manger un fruit, comme une poire ou une orange, avant de déjeuner ou de dîner, vous donnera moins d’appétit.
Cela pourra également vous hydrater, grâce à l’eau contenue dans ce type d’aliments.**source: amelioretasante.com /
********* il est recommandé de consommer entre deux et deux litres et demi d’eau par jour.
*Ne pas boire assez d’eau : les problèmes
Un manque d’hydratation peut être à l’origine de divers troubles qui vont du mal de tête au cancer de la vessie, en passant par une baisse de la productivité physique et mentale.
Rester hydraté est fondamental pour le bon fonctionnement de tout notre organisme. Comme nous le recommandons souvent, il est nécessaire de boire au moins deux litres d’eau par jour. Toutefois, si nous faisons l’impasse sur cette bonne habitude quotidienne, nous nous exposons à de graves problèmes de santé.
De nombreuses études et recherches ont démontré que si l’on ne consomme pas les quantités d’eau recommandées ou nécessaires pour notre organisme, le risque de souffrir de nombreux problèmes de santé s’accroît considérablement, surtout chez les personnes qui pratiquent beaucoup d’activité physique. Les pathologies les plus fréquentes chez les personnes qui ne boivent pas assez d’eau touchent principalement les reins, mais aussi les intestins et la circulation sanguine.
Une mauvaise hydratation peut aussi poser des problèmes de santé tels que des maux de tête (comme les migraines), car le cerveau et les yeux ne reçoivent pas suffisamment d’eau. Un déficit d’hydratation dans ces organes peut provoquer une sévère inflammation dans les parties internes et postérieures des yeux, ce qui peut entraîner une perte de la vision. Les symptômes de la déshydratation comprennent les crampes, les maux de tête, la sensation de fatigue, les douleurs musculaires, et les fréquentes sautes d’humeur.
Les personnes qui pratiquent beaucoup d’activité physique, que ce soit au travail ou en faisant de l’exercice, doivent s’hydrater plus fréquemment, et sans attendre d’avoir soif, car le manque d’eau dans l’organisme est la principale cause de céphalée, de perte progressive de la mobilité, de cancer du côlon et de la vessie, ainsi que de la perte de la capacité de jugement, et de fatigue physique et mentale.
L’importance de l’eau dans la digestion
Les intestins ont besoin d’eux pour accomplir correctement leurs fonctions, car le manque de liquide ralentit la digestion, ce qui peut conduire à une accumulation de déchets et de selles dans l’intestin grêle, et donc à des constipations. Si ces accumulations restent trop longtemps dans l »intestin, elles peuvent causer des inflammations, ainsi que des douleurs au niveau du colon. Dans les cas les plus graves, elles peuvent se transformer en infections, que l’on appelle des colites.
Consommer de l’eau pour éviter certaines maladies
***Arthrite
Comme nous le savons déjà, l’arthrite est provoquée par une altération ou une usure du cartilage, qui est le tissu qui se trouve dans les articulations, et dont la fonction est d’assurer que les mouvements se fassent en douceur pour éviter le frottement entre les os. L’origine de l’arthrite est encore méconnue à ce jour, et il n’existe aucun traitement pour la guérir, seulement des médicaments anti-inflammatoires et des pilules pour calmer la douleur.
Cependant, il est important que toutes les personnes qui souffrent de cette maladie à un degré plus ou moins avancé sachent que l’origine de l’arthrite est en grande partie due à un manque d’hydratation. En effet, les cartilages contiennent beaucoup d’eau, ce qui permet de maintenir les articulations lubrifiées, et d’éviter le frottement entre les os, assurant ainsi des mouvements plus doux, qui ne causeront pas les dommages typiques liés à l’arthrite.
***Lumbago
Ce que nous avons dit sur l’importance d’une bonne hydratation pour empêcher les problèmes d’arthrite est également valable pour empêcher les douleurs au niveau de la colonne vertébrale. En effet, les articulations vertébrales ont besoin d’eau pour maintenir leurs fonctions en bon état, et éviter les frictions entre les disques vertébraux.
****Migraine
La plupart du temps, les migraines sont dues à une mauvaise hydratation. Si le corps manque d’eau, il est incapable de réguler normalement sa température, ce qui provoque une dilatation des vaisseaux sanguins, et donc des maux de tête. Il faut alors boire un grand verre d’eau fraîche pour faire baisser sa température corporelle de l’intérieur. Si vous vous hydratez de façon constante, il y a de grandes chances pour que vous ne souffriez jamais de migraine (si la cause est la déshydratation).
*Dépression et fatigue chronique
En général, la dépression est causée par le stress, qui lui-même est dû à une infinité de problèmes que nous rencontrons tous les jours comme les difficultés au travail.
La dépression s’accompagne souvent de tristesse et d’un certain abattement moral qui peuvent être provoqués par un manque d’eau dans l’organisme, et surtout dans le cerveau, car celui-ci a besoin de l’énergie électrique générée par le corps pour fonctionner. Ainsi, si nous souffrons souvent de déshydratation, le corps ne produit plus assez d’énergie pour le cerveau, ce qui ralentit son fonctionnement.
*Rappelez-vous…
Une bonne hydratation est la manière la plus simple et la plus efficace de maintenir en bonne santé tous nos organes, et donc de mener une vie plus tranquille et sereine. Ce sont des raisons plus que suffisantes pour toujours prendre une bouteille d’eau avec vous ! Nous vous conseillons de prendre en compte les recommandations précédentes si vous souhaitez conserver une qualité de vie optimale le plus longtemps possible, quel que soit votre âge.
**source: amelioretasante.com /
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le fonio, la céréale méconnue qui devient à la mode

Le fonio, d’où ça vient ?
C’est une céréale cultivée en Afrique de l’Ouest, dans sa partie subsaharienne, depuis des millénaires. Après récolte et décorticage, le fonio ressemble à de la semoule et, une fois blanchi, à « un grain de riz minuscule », précise Jean-François Cruz, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), auteur de l’ouvrage Le fonio, une céréale africaine.
Certains lui trouvent un goût de noisette, d’autres assurent qu’il est assez fade au naturel. Aujourd’hui le fonio devient tendance, surtout dans la cuisine de ceux qui prônent la nourriture saine.
Où en est la production ?
Le fonio a bien failli disparaître. Sa culture a diminué dans les années 1960-1980. Depuis les années 2000, elle connaît un regain d’intérêt. Grâce notamment à la mécanisation de la partie « décorticage », qui était jusque-là très pénible.
« Le fonio est une céréale « vêtue », comme l’avoine et l’orge. Pour ne garder que l’amande, le fonio doit être décortiqué. Une tâche qui revenait souvent aux femmes, avec pilon et mortier. Comme c’est une opération pénible, petit à petit, la culture du fonio disparaissait », explique Jean-François Cruz. Avec le Cirad et des équipementiers de Bamako (Mali), il a participé à mettre au point un modèle de décortiqueuse.
Alors que pour décortiquer manuellement 1 kg de fonio il fallait une heure, désormais, pour le même temps, une machine spécialement conçue pour la taille de la céréale permet d’en décortiquer une centaine de kilos ! Depuis, le chercheur observe que les surfaces cultivées avec du fonio augmentent. « Les exportations contribuent à donner une nouvelle image de la céréale, indique Jean-François Cruz. Avant, elle était négligée, car considérée comme la culture du pauvre. Aujourd’hui, elle fait la fierté des paysans qui la cultivent. »
La production de 2015 en Afrique de l’Ouest (Guinée, Nigéria, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Sénégal, Bénin, Guinée Bissau), s’élevait à 620 000 tonnes pour 710 000 hectares cultivés.
Quel est l’intérêt de cette céréale ?
D’un point de vue agricole, le fonio est facile à cultiver. « Il pousse partout, sauf sur les terrains argileux. Mais il peut pousser où plus rien ne pousse, notamment sur des terres fatiguées », souligne le chercheur. La plante, très tolérante à la sécheresse, a besoin de très peu d’eau.
D’un point de vue nutritionnel, attention aux idées reçues : « On a tendance à trouver aux nouveaux produits toutes les qualités du monde. Or, le fonio n’est pas riche en fibres ni en protéines (à la différence du quinoa), comme on peut le lire parfois. En revanche, il est léger à consommer, possède les mêmes qualités nutritionnelles que le riz, mais est plus riche en acides aminés souffrés. »
La céréale emblématique de l’Afrique de l’Ouest se digère bien. Elle est notamment donnée aux femmes enceintes, aux enfants, aux vieillards ou aux personnes qui souffrent de surpoids.
Mais en Afrique, le fonio coûte deux à trois fois plus cher que le riz. Il est encore réservé à la consommation de la petite bourgeoisie locale. L’objectif en mécanisant sa transformation est d’en « réduire le coût, pour que plus de gens puissent en acheter », ajoute Jean-François Cruz.
Pourquoi le fonio est-il à la mode ?
En 2014, le quotidien britannique The Guardian voyait déjà le fonio voler la vedette au quinoa, chéri par ceux qui prônent la nourriture healthy. Et d’égrainer, avec un brin de sarcasme, les arguments en faveur du fonio : « Il est sans gluten et nutritif grâce à deux acides aminés, la cystine et la méthionine, ce qui fait de lui un bon ingrédient pour du faire du pain pour les diabétiques, ceux qui sont intolérants au gluten. C’est, en résumé, le nouveau grain parfait pour les yogis soucieux de leur régime alimentaire adeptes des jus détox. »
Trois ans après, Pierre Thiam, chef sénégalais reconnu à New York, donnait une conférence TedX, lors de Ted Global 2017 en Tanzanie pour vanter le fonio, la céréale du futur selon lui. C’est grâce à lui que la chaîne de magasins bio Whole Foods commercialise la céréale aux États-Unis.
Comment la cuisiner ?
La céréale exportée coûte assez cher. Elle reste un marché de niche, destinée aux magasins biologiques ou qui défendent une démarche équitable. Pour les gourmets, elle présente des avantages. C’est « une graine délicieuse et versatile qui peut s’adapter à tous styles de cuisine et se substituer à toute autre graine », assure Pierre Thiam, dans une interview à National Geographic.
La méthode la plus simple pour préparer le fonio est de le passer à la vapeur. Mais il peut aussi être cuit à la casserole comme le riz. Habituellement cuisiné sous forme de couscous, ou de bouillies, comme un porridge, le fonio peut être un élément d’une salade, servir de farine pour des gâteaux, des beignets… Jean-François Cruz ajoute : « En Guinée, on en mange matin, midi et soir ! »
**ouest-france/ Mercredi 17 Janvier 2018
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