L’Algérie enregistre le plus fort taux de femmes ingénieures
*L’Algérie enregistre le plus fort taux de femmes ingénieures au monde
Les algériennes sont des matheuses et marchent, désormais, dans le pré carré de la gent masculine, traditionnellement élue pour la voie royale, qu’est celle des études d’ingénieur. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Unesco, publié ce 11 février et intitulé « La course contre la montre pour un développement plus intelligent »
Le rapport onusien qui dénonce la faible proportion de femmes diplômées en ingénierie dans le monde, fait néanmoins ressortir, néanmoins, que les plus fortes représentations de femmes parmi les diplômés en ingénierie se situent dans les Etats arabes et notamment en Algérie (48,5%), au Maroc (42,2%), en Syrie (43,9%) et en Tunisie (44,2%).
Seuls quelques pays d’Amérique latine arrivent à des chiffres similaires (47,5% au Pérou, 45,9% en Uruguay, 41,7% à Cuba). Ce qui contraste avec les résultats globaux de l’étude qui indique que les diplômées en ingénierie ne sont que 28% contre 40% en informatique, dans le monde. Des résultats qui tordent donc le coup aux idées reçues et indique que les pays du Maghreb enregistrent les plus forts taux de femmes ingénieures au monde, et l’Algérie arrive en tête de ce classement.
C’est donc à juste titre que la publication Econostrum, qui cite le document, estime que Le rapport « La course contre la montre pour un développement plus intelligent » bouleverse les idées reçues, du fait que le vivier des femmes ingénieurs se situe bel et bien sur la rive sude de la méditerranée et non sur sa rive nord. Le rapport de l’Unesco signale d’ailleurs que la parité sur les postes de chercheur(se)s ne cesse de progresser au Sud de la Méditerranée.
L’Unesco note que leur nombre est passé de 35% en 2005 à 47,1% en 2017 en Algérie et de 36% à 45,6% en Egypte sur la même période. Des chiffres prometteurs, même si ces moyennes masquent d’énormes disparités selon les domaines de recherche. Ainsi, les chercheuses algériennes ne représentent que 42,7% des postes en ingénierie et technologie mais 71,7% en sciences naturelles. Les Egyptiennes 28,9% en ingénierie et technologie et 48,9% en santé et services sociaux.
Ce rapport de l’Unesco axé sur les Objectifs de développement durable pour 2030 et sur la quatrième révolution industrielle a été produit avec le soutien de la Fondation Ipsen. Il sera publié dans son intégralité en avril 2021.*Radio M - 13 février 2021
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*Malika Rahal
*historienne, chargée de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent. Spécialiste de l’histoire algérienne depuis l’indépendance et du Maghreb contemporain.
*Press here: Les intellectuelles – clin d’œil féminin
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*vidéo: Femmes dans le Hirak | Dr Karima Achour
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*****Cela fait plus de deux qans que les Algériens investissent les rues par milliers pour revendiquer leurs droits de citoyens et leur désir de construire une Algérie nouvelle. Cette bataille extraordinaire est menée par des femmes et des hommes courageux.*press here: Femmes algériennes
*Ces femmes qui font le charme de la révolution
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Kahina bahloul, la franco-algérienne dans le top 40 les femmes Forbes
*première femme imam en France.
*vendredi 11 septembre 2021
Forbes France, le version française de prestigieux magazine américain Forbes, établit chaque année un classement de 40 femmes les plus créatives, influentes et talentueuses ayant marqué l’année par leurs œuvres et parcours.
cette année une franco-algérienne décroche une place parmi les 40 femmes Forbes figurant dans l’édition de mois de septembre 2021. il s’agit en effet de Kahina bahloul, islamologue âgée de 42 ans qui a réussi à devenir le première femme imam en France. le franco-algérienne a été choisie par le jury de Forbes France a coté de 39 autres femmes exerçant dans différents domaines, citons par exemples : Laurence Boone (économiste), clarisse crémer (navigatrice) et Delphine Ernotte (présidente de France télévision de numérique).
Kahina bahloul s’est distinguée de toutes ces femmes par le singularité de son domaine et l’originalité de ses travaux de recherche. elle est conférencière sur les thèmes islamiques et cofondatrice de projet d’association cultuelle « le mosquée Fatima ». le théologienne de tradition soufie, défend un islam libéral et spirituel tout en encourageant le dialogue interreligieux, a rapporté le magazine Forbes.
« nous vivons encore sur une pensée qui a été produite au moyen âge. toute le partie normative de le religion musulmane émane d’une pensée médiévale. aujourd’hui, ce n’est plus possible », a-t-elle expliqué au média Euronews.
Kahina bahloul, le symbole de le femme algérienne héroïque et émancipée
née à paris le 5 mars 1979, Kahina behloul est le fille d’un père algérien originaire de le ville de Bejaia en A;lgérie et d’une mère française. elle a grandi en Algérie pendant une époque marquée par le montée de l’intégrisme religieux avant de revenir en France pour préparer un doctorat sur le pensée d’ibn Arabi à le prestigieuse école pratique les hautes études.
le 21 février 2020, le franco-algérienne a réussi à prêcher dans une petite salle à paris où dix femmes et douze hommes étaient présents. une année plus tard, son ouvrage intitulé « mon islam, ma liberté » a été édité.
Kahina bahloul avoue être fière de porter le même prénom que le reine berbère, « la Kahina », lui permettant de rester attachée à ses origines identitaires et historiques et de se sentir « assez libre pour s’ouvrir au monde ».*médias-vendredi 11 septembre 2021

























**Sondages
*Quelle tenue traditionnelle préférez-vous ?
*Votre truc anti-stress ?
*A qui ressemblez-vous le plus dans votre famille ?
*D’après vous, pourquoi les gens se marient-ils ?
*cliquer ici: Des sondages par-ci par-là
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*Hanane Boukhelala, une Algérienne membre du jury du Festival de La Haye
***Hanane Boukhelala, cette journaliste algérienne passionnée de cinéma, est aujourd’hui membre du jury du Festival international «Mena» de La Haye, aux Pays-Bas.
De la 4e édition de ce festival qui a eu lieu à la fin du mois de mai 2021, elle garde une bonne impression. «Être membre du jury est, pour moi, une grande responsabilité. C’est aussi un honneur d’être aux côtés de gens du cinéma de différentes nationalités, notamment le réalisateur algérien Karim Traïdia. Dans le cadre de mon travail, j’ai supervisé 23 films dans la catégorie court-métrage. Parfois, je regarde deux ou trois fois le même film. J’ai vraiment aimé cette expérience qui a été enrichissante et pleine d’enseignements», nous a confié Hanane Boukhelala, qui est également écrivaine, auteure du roman en langue arabe Soustara, paru aux éditions Khayal.
«Au début, j’étais un peu intimidée. Mais après les délibérations du jury, j’ai vu que les remarques et les appréciations des autres membres du jury sont proches des miennes. J’ai pris, alors, de l’assurance et ça a été également une bonne expérience pour tout le monde», ajoute-t-elle.
Comme la plupart des belles plumes, Hanane Boukhelala n’a pas fait d’études en journalisme. Mais après des études en sciences politiques à Alger, elle a décidé de faire du journalisme, cette autre passion, avec le cinéma. C’est un peu joindre l’utile à l’agréable, en assistant à des projections de films, puis écrire des articles sur ces films dans les journaux. La jeune journaliste a assisté à de nombreux festivals et journées cinématographiques en Algérie et à l’étranger, à Dubaï, notamment.
Dans la vie, en général, Hanane Boukhelala pense que chaque expérience peut aider la personne à mieux se connaître et à mieux connaître autrui. Elle considère le cinéma comme «une vie parallèle» ou «une copie de la vie» plus belle et plus magique que la vraie vie. Pour elle, le cinéma est un art dans lequel cohabitent plusieurs métiers (réalisation, écriture, décor, lumière…).
Hanane Boukhelala estime, par ailleurs, que la littérature et le cinéma se complètent. «Le cinéma met en pratique et incarne sous un nouvelle forme ce que la littérature a imaginé», explique-t-elle.
Belle vision du septième art, et belle philosophie de la vie en général !
Kader B. – le soir d’algérie – le 12.06.2021
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**Agnès Callamard, nouvelle secrétaire générale d’Amnesty International
Elle s’appelle Agnès Callamard, c’est une Française et c’est elle la nouvelle patronne de l’ONG Amnesty International, l’une des plus importantes organisations mondiales de défense des droits de l’homme. Elle n’est pas diplomate et elle ne veut pas de cette étiquette. Elle se revendique militante, femme de terrain et s’est fait connaître à l’ONU par ses enquêtes sans concessions visant aussi bien les forts que les faibles. Portrait.
Si l’on écoute ceux qui l’ont croisée, c’est une pile électrique, un petit bout de femme gonflé à l’énergie, bourrée d’humour et qui parle anglais parfaitement avec un accent français épouvantable. Veuillez accueillir Agnès Callamard, 56 ans, nouvelle secrétaire générale d’Amnesty International, une maison qu’elle connaît bien puisqu’elle y a travaillé entre 1995 et 2001 jusqu’à devenir la cheffe de cabinet du patron de l’époque, le Sénégalais Pierre Sané.
« Elle va apporter une expertise et un réseau au niveau international inégalée, dit-il. Agnès est la synthèse d’un nexus ONG-Nations unies-université. Elle vient du monde universitaire. Elle a travaillé pour les Nations unies et pour Amnesty International. Elle réunit les trois expériences des acteurs clés du système mondial des droits humains. Une fois que vous avez cette expérience-là, vous pouvez avoir une réflexion d’ensemble sur la problématique des droits humains et de l’action qu’il faut entreprendre. Et je crois que, vraiment, c’est le meilleur choix qu’Amnesty pouvait faire. »
**Une militante qui n’épargne personne
C’est une militante qui a labouré le terrain pour l’ONU avant d’être nommée en 2017 rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires. Et là, elle n’a épargné personne : elle a taclé les États-Unis pour la frappe de drone illégale qui a tué le général iranien Qassem Soleimani. Elle a tancé la France pour l’abandon des jihadistes français arrêtés en Irak et s’est aussi mobilisée contre l’impunité des crimes commis envers les journalistes.
« Malheureusement, au cours d’une conférence vidéo de notre association, nous avons perdu notre secrétaire général Pierre-Yves Schneider, qui a fait une crise cardiaque sous nos yeux », raconte Danièle Gonod, la présidente de l’Association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, nos deux confrères assassinés au Mali en 2013. « C’était quelque chose pour nous de dramatique et elle est venue à ses obsèques. On parle beaucoup d’elle pour son combat, son énergie, sa détermination, son courage, mais tout cela est sous-tendu par une véritable empathie. Elle ne traite pas de dossiers, elle parle de personnes. »
–« Réduire les fractures »
Son combat le plus retentissant, c’est sans doute celui qu’elle a mené à la mémoire de Jamal Khashoggi, ce journaliste saoudien exécuté dans des conditions atroces en Turquie en 2018. Dans le rapport qu’elle remet au nom de l’ONU, Agnès Callamard n’hésite pas à parler d’acte prémédité par l’État saoudien, ce qui lui vaut harcèlement et menaces de mort. Aujourd’hui, son mandat onusien se termine, mais la suite ne sera pas non plus de tout repos, souligne Pierre Sané.
« Amnesty a traversé une période difficile parce qu’il y a eu des problèmes de gestion, des problèmes de traitement du staff qui étaient un peu la manifestation d’un malaise très profond. Et ce malaise existe toujours donc je crois que c’est sa première priorité. C’est de réduire les fractures, d’unir le mouvement et de redéfinir les domaines de travail : la lutte contre la pauvreté, le changement climatique… C’est-à-dire des domaines qui ne sont pas nécessairement ceux d’Amnesty. Mais les droits humains évoluent et Amnesty doit évoluer pour continuer d’être pertinent et apporter de l’espoir aux victimes », affirme Pierre Sané.
Agnès Callamard l’a bien compris et s’est déjà approprié ce travail. Revenir chez Amnesty International, « ce n’est pas un retour aux sources, dit-elle. J’ai beaucoup changé et je pense qu’Amnesty a beaucoup changé aussi. » - rfi.fr/ 04 avril 2021
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Elizabeth Moore Aubin nouvelle ambassadrice en Algérie
La Maison Blanche a annoncé, ce jeudi 15 avril 2021, l’intention du président américain, Joe Biden, de nommer Elizabeth Moore Aubin en qualité d’ambassadrice en Algérie.
La diplomate avait occupé le poste de cheffe de mission adjointe de 2011 à 2014 à l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Pour ainsi dire, elle connaît bien le pays.
Mme Aubin parle français et italien, selon la Maison Blanche. Elle est diplômée du Banard College of Columbia University et de la Maxwell School de l’Université de Syracuse.
L’ambassade américaine en Algérie est sans ambassadeur depuis le départ de John Desrocher en août dernier, soit un peu plus de huit mois.* médias- jeudi 15 avril 2021
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« J’essaie d’aborder le concept d’alimentation intuitive, dit Houda Hatem. Pendant le mois de ramadan, c’est plus difficile, parce qu’on va réprimer notre faim et notre soif pour jeûner. »
Houda Hatem, une nutritionniste algérienne au Canada
**Née en Algérie, Houda Hatem a grandi à Montréal. C’est au cégep de Saint-Laurent qu’elle a eu l’idée de devenir nutritionniste. « Dans un cours de sport, on a abordé la nutrition et les emballages, se rappelle la jeune femme. J’ai trouvé ça tellement intéressant. Je me suis dit que j’allais aider les gens. Travailler avec eux, pour qu’ils trouvent des solutions créatives à leurs problèmes. Dès le départ, je savais que je ne proposerais pas une solution One size fits all. »
Comme d’autres nutritionnistes, Houda Hatem est présente sur Instagram. Ce qui est original, c’est que la jeune femme de Pierrefonds y donne notamment — avec humour — des conseils aux musulmans pour mieux vivre le ramadan
Même si les immigrants formaient 12,6 % de la population du Québec en 2011, rares sont les nutritionnistes d’origine étrangère. Cela complique la vie de certains patients, qui peuvent être gênés d’expliquer qu’ils mangent un tajine aux légumes ultra cuits plutôt qu’une salade au chou frisé.
« Plusieurs clientes me disent : “J’ai déjà consulté une nutritionniste, mais elle ne me comprenait pas vraiment”, témoigne Houda Hatem, membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ). Or, manger satisfait des besoins physiques, mais aussi sociaux et culturels. “Quand j’étais en stage dans un CHSLD, j’ai vu qu’un patient d’origine égyptienne avait du gruau pour déjeuner, se souvient la nutritionniste. J’ai dit : ‘Ça ne va pas marcher.’ Ma superviseure l’a par la suite reconnu. ‘Tu avais raison, le résidant préférerait avoir du fromage et du pain’, m’a-t-elle dit.”
**Mois de ramadan
Cette année, le 13 avril est le premier jour du ramadan, selon l’Association musulmane du Canada. Pendant un mois, les musulmans pratiquants adultes et en santé doivent jeûner de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Si certains se réjouissent de ne plus avoir à préparer de lunchs (oui, oui), d’autres stressent à l’idée de grossir en mangeant trop, le soir venu. « Même si l’objectif devrait être spirituel, non pas de perdre du poids, ça revient », constate Houda Hatem.
« Pendant le ramadan, on a une plus grande sensibilité aux aliments, explique-t-elle. Notre corps va avoir des envies alimentaires. Il va rechercher le sucre, qui est une source d’énergie. Des gens ont aussi envie d’aliments salés. Je leur explique que c’est parce que le corps n’est pas hydraté. Le corps va chercher du sel, parce que le sel retient l’eau. Le ramadan est une excellente période pour avoir des discussions sur l’alimentation. »
**Boire et manger la nuit
Au début du ramadan, les Montréalais qui pratiquent ce jeûne religieux pourront boire et manger entre 19 h 38 et 4 h 43 le lendemain matin — une période qui raccourcit quotidiennement, comme les nuits. Deux repas sont normalement proposés : l’iftar au coucher du soleil et le suhoor avant l’aube. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) émet des recommandations alimentaires pour le mois de ramadan, conseillant par exemple de boire beaucoup d’eau une fois la nuit tombée.
Pour être énergisé durant la journée, Houda Hatem suggère de manger des aliments protéinés et riches en fibres avant le lever du soleil, comme du quinoa, des pistaches, du yogourt grec, des figues, des abricots secs et du son de blé ou d’avoine. Sur Instagram, elle rappelle avec humour qu’il vaut aussi mieux réduire d’avance le café…
**Jeûne à la mode
Le jeûne du ramadan est un « jeûne sec », selon Le grand livre du jeûne, publié par la Dre Évelyne Bourdua-Roy, médecin de famille, et la neuroscientifique Sophie Rolland, aux éditions Pratico Pratique. « La déshydratation qu’il provoque ajoute un degré de difficulté qui ne semble pas avoir de bénéfice particulier d’un point de vue médical », écrivent-elles. Ce jeune sans liquide pourrait être dangereux pour les reins s’il se prolongeait au-delà d’une journée, ce qui n’est pas le cas pendant le ramadan. « Nous respectons le choix de ceux qui le pratiquent pour des raisons religieuses et les soutenons pendant leur jeûne », précisent les autrices.
« Le jeûne intermittent est un peu venu briser le tabou du jeûne, estime Houda Hatem. C’est à la mode, alors que le ramadan, ça fait 1400 ans que des gens le font, sans que ça soit à la mode… » La nutritionniste souligne que ramadan n’égale pas famine. « Dans un état de famine, le corps va chercher des protéines dans les muscles et son immunité est affectée, rappelle-t-elle. Ce n’est pas ça : on mange quand même deux repas par jour. »
**Ramadan en pandémie, bis
Pour la seconde fois, le ramadan est assombri par la pandémie. « Je m’accrochais à l’idée que cette année, ça pourrait être normal, dit Houda Hatem. Mais non. » Habituellement, le repas du soir du ramadan est l’occasion de se rassembler, chez les gens ou dans les mosquées. « L’année dernière, j’ai mangé tous mes repas de ramadan seule chez moi, se souvient la jeune femme. J’avais fait un repas Zoom avec mes parents et mes sœurs, c’est tout. Ce ramadan-ci, je suis heureusement avec mes parents. » *La Presse.ca- 13 avril 2021
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