La femme dans tous ses états-26-
***Femmes algériennes et autres –26 -
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* Djamila Bouhired honorée à Amman
Djamila Bouhired est un emblème de la dignité arabe, de la liberté et de l’humanité
La moudjahida Djamila Bouhired a reçu le prix jordanien de la culture et de la résistance « Bahgat Abou Ghriba » pour l’année 2017, décerné par le Comité des nominations en coordination avec la Ligue des écrivains jordaniens, a appris lundi 28 mai 2017, l’APS auprès de l’ambassade d’Algérie à Amman. Lors d’une cérémonie organisée à Amman, le président du Comité, Sobhi Ghoucha a indiqué que le prix « Bahgat Abou Ghriba » se veut une consécration de « la résistance arabe, de l’attachement au droit au retour, à la libération et au droit inaliénable à l’ensemble du territoire palestinien ainsi que du rejet de toute soumission ou normalisation des relations avec l’ennemi ». La distinction de la moudjahida Djamila Bouhired est « une reconnaissance de son rôle lors de la guerre de libération en tant que symbole des moudjahidine et modèle de lutte et de sacrifice pour indépendance de l’Algérie », a-t-il déclaré. *cliquer ici: Djamila Bouhired
**Djamila Bouhired dénonce l’instrumentalisation de l’histoire de la Révolution à des fins de légitimation de pouvoir »
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la mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani est décédée, à l’âge de 40 ans aux USA
*vidéo :
مریم میرزاخانی Maryam Mirzakhani
***Modèle dans un monde où les hommes sont encore majoritairement présents, la mathématicienne d’origine iranienne Maryam Mirzakhani vient de décéder des suites de son combat contre le cancer. Elle avait marqué les esprits en 2014 en devenant la première femme à recevoir l’équivalent du prix Nobel en mathématiques : la médaille Fields.*cliquer ici: Femmes et sciences
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*Fatma Boudouani, première femme général-major de l’armée algérienne
*cliquer ici: Femmes algériennes
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« Repenser le vivre ensemble,
ces femmes du Maghreb qui changent le monde »,
$thème du premier forum international, le 1er juin à l’Institut du Monde Arabe
Le HuffPost Maghreb en association avec l’Institut du Monde Arabe (IMA) organise le 1er juin 2017 dans le cadre des Jeudis de l’IMA, son premier forum international qui traitera du thème: « Repenser le vivre ensemble, ces femmes du Maghreb qui changent le monde ». Au cours de cet après-midi du 1er juin, des débats avec des femmes qui font bouger le Maghreb auront lieux et sur un ensemble de sujets: l’élite féminine, la sexualité, la création, le rapport à la religion et au patriarcat, la culture… Ainsi des « ambassadrices » du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye viendront mettre en exergue leurs expériences respectives au sein d’un Maghreb et d’un monde qui évolue. **Rédaction du HuffPost Maghreb - Mis à jour: 29/05/2017
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*Elisabeth Guigou, ex-ministre de la justice, s’est rendue, en hijab, à la rupture du jeûne du ramadan dans une mosquée à Paris
*Elle portait un foulard sur ses cheveux.
Elisabeth Guigou, députée socialiste et ex-ministre de la justice, s’est rendue, en hijab, à la rupture du jeûne du ramadan lundi 5 juin 2017 à la mosquée dite du nouveau gymnase à Pantin. Elle s’est présentée comme une amie des musulmans devant près d’une centaine de fidèles attablés après la prière. Elle portait un foulard sur ses cheveux. Mettant en avant ses « origines » marocaines – elle est née il y a 70 ans à Marrakech –, elle a insisté sur l’héritage commun de la France et de l’Afrique autour de la Méditerranée.
**La présence de l’ex-garde des Sceaux à la rupture du jeûne du ramadan, en foulard islamique, a suscité l’ire de nombreux élus de droite, qui y voient une entorse à la laïcité.
Mise en cause par un article du Point, qui la montre en voile islamique dans la mosquée de Pantin, l’ancienne garde des Sceaux de Lionel Jospin a été très vite accusée de bafouer le principe de laïcité républicaine. Plusieurs personnalités politiques -majoritairement issues de la droite et de l’extrême droite- ont dénoncé ce choix perçu comme clientéliste et communautariste, alors même qu’Élisabeth Guigou cherche à conserver son siège de députée de Seine-Saint-Denis.
Contacté par le site de BFMTV, l’entourage de l’élue explique que celle-ci n’était pas en campagne et qu’elle assistait, au contraire, à une cérémonie à titre privé. Le Point affirme qu’il s’agissait de la rupture du jeûne du ramadan. Lors d’une prise de parole destinée à « remercier les organisateurs », Élisabeth Guigou s’est en outre prononcée, toujours à titre privé, pour la construction de la grande mosquée de Pantin. Une initiative qui peut toutefois être interprété comme un geste politique envers la communauté musulmane.
L’intéressée s’est défendue sur son compte Twitter: « Le port de la kippa par les hommes en France est aussi une brèche à la laïcité? J’ai représenté la France à la béatification d’une Française par le Pape », écrit-elle, avant de rappeler le « protocole du Vatican: châle noir sur la tête, gants, robe longue ». « Je respecte les usages dans les lieux de culte. TOUS les lieux de culte », a-t-elle indiqué. *divers médias / vendredi 09 juin 2017
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Les bases de la communication entre la famille
il est normal que les parents veulent le bonheur de leurs enfants, même ils ne savent peut être pas exactement ce que contient ce petit mot. Pour beaucoup de parents le bonheur des enfants passe avant tout par de bons résultats scolaires dans le but de pouvoir décrocher une place assez importante dans la vie active, et aussi par un bon comportement que les enfants se doivent d’exercer. Enfants qui, fautes d’explications de la part de leur parents, se posent fréquemment la question pourquoi on doit se comporter comme ça et non pas autrement ? **La réponse est très simple : dans la société arabe il existe un certain manque de communication dans la relation entre parents et adolescents. Les parents se basent évidemment sur leurs propres connaissances pour bien orienter leurs filles et fils, mais bien souvent ils oublient qu’en réalité il faut pénétrer dans l’âme de l’individu pour savoir l’orienter et se comporter de la manière adéquate avec. Avoir un jugement critique sur soi et son entourage permet de découvrir la réalité des choses telle qu’elle est.*source: chaine TV Iqraa
*une émission instructive, éducative et intéressante, présentée par Dominique Thewissen, (sur la photo ) une psycho-thérapeute convertie à l’Islam ****************************
**vidéo:
Dominique Thewissen, parcours d’une convertie à l’Islam
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*Rencontre avec Dominique Thewissen
**cliquer ici: La femme en Islam
**dans la même page:
**Dominique Thewissen est psychothérapeute formée à l’approche systémique et à la thérapie familiale. Conférencière, elle est régulièrement invitée à des colloques et rencontres-débats, comme celle du Bourget. Souvent sollicitée par les médias, elle anime notamment l’émission « Et si on en parlait » diffusée sur la chaîne Iqraa, qu’il est possible de revoir ensuite sur Youtube. Par ailleurs, elle vient de publier un premier ouvrage « Psy, convertie à l’islam et féministe » aux éditions La boite à pandore (25 novembre 2015).
*source: lescahiersdelislam
*****interview
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Cécile Duflot, candidate à Paris aux législatives françaises
**Dans la 6e circonscription de Paris, la députée écologiste sortante Cécile Duflot est dans le rôle de la challenger. Face à elle, Pierre Person d’En Marche et Danielle Simonnet de la France insoumise.
** Députée sortante, élue en 2012 avec plus de 72% des voix, la version législative 2017 est une autre affaire. Il est loin le temps où tout souriait à l’écologiste, devenue un temps ministre du Logement de François Hollande. Les cartes sont rebattues. Cécile Duflot se veut lucide. « C’est une campagne très dure. J’ai 25 candidats contre moi. Je ne me leurre pas sur l’effet de vague six semaines après la présidentielle », confie-t-elle. Elle ajoute : »Sur le papier, c’est perdu. Mais on se bat quand même et on se bat bien. »
*La veille, Benoît Hamon est venu la soutenir lors d’une réunion publique en plein air, organisée dans la cour d’une école du quartier. Ce vendredi matin, le réveil – qui plus est après l’annonce de Donald Trump sur l’accord sur le climat - est difficile. Sur le terrain, à la vue des tracts, les réactions sont partagées, entre sourire, dédain et ignorance. « Les gens désagréables, c’est un rapport d’un sur trente. En tout cas, ça a été très bon pour mon moral de faire cette campagne. J’ai reçu plein de soutiens », assure l’écologiste, qui a été rejointe par son suppléant, le socialiste David Dobbels. « J’ai déjà fait des campagnes. Ce n’est pas une campagne de la loose », complète la candidate. *source: le jdd.fr / lundi 05 juin 2017
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Ségolène Royal : « La radicalité de la décision de Trump sur le climat nous a pris par surprise »
**NTERVIEW – L’ancienne ministre de l’Environnement et actuelle présidente de la COP21, Ségolène Royal, regrette la radicalité de la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord de Paris.
Trois jours après la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord de Paris sur le climat, établi lors de la COP21 de Paris, qu’elle préside, Ségolène Royal revient pour le JDD sur les conséquences de ce « Brexit climatique » selon ses mots. L’ancienne ministre de l’Environnement estime également que d’autres pays pourraient suivre Washington, mais tente de trouver des pistes pour compenser ces choix pour favoriser une meilleure prise en compte de la nécessité du développement durable pour le reste des pays du monde.
La décision de Donald Trump ne montre-t-elle pas que l’accord de Paris est défaillant, puisqu’il ne contient aucun caractère contraignant?
Il n’y a peut-être pas de sanctions mais il y a des garde-fous : contrairement à ce que dit Trump, il ne peut pas sortir unilatéralement et immédiatement de l’accord de Paris. L’article 28 prévoit un délai de trois ans avec en plus une année de préavis avant d’en demander la sortie.
Que faut-il faire à l’avenir pour éviter qu’un tel scénario ne se répète?
Il faut introduire de la contrainte dans les futurs accords. On ne peut pas dire à la fois que le climat est une question de sécurité mondiale et ne pas prévoir de mesures contraignantes. La meilleure mesure serait sans doute que le Conseil de sécurité de l’ONU soit compétent pour demander des comptes aux pays qui ne respectent pas ces accords.
« Les Etats-Unis se sont tirés une balle dans le pied »
En tant que ministre de l’Environnement, aviez-vous tenté de convaincre la nouvelle administration américaine de rester dans l’accord de Paris?
Oui, en avril, lors d’une réunion à Rome des ministres de l’Environnement du G7, je leur avais publiquement demandé de rester. Le secrétaire à l’Energie américain, Rick Perry, s’était montré assez ouvert. En aparté, il était même plutôt favorable pour rester. On pensait aussi que la fille de Donald Trump pouvait avoir une influence positive sur lui. La radicalité de la décision de jeudi nous a pris par surprise.
Faut-il sanctionner les Etats-Unis, mettre en place une taxe carbone sur les produits importés?
Tout ça, c’est de l’idéologie. Il n’y a pas de base juridique pour le faire et on s’exposera en retour à des mesures de rétorsion encore plus fortes. De toute façon, la sanction viendra d’elle-même. Les Etats-Unis sont en train de perdre un leadership, une crédibilité vis-à-vis des pays les plus vulnérables et des grandes puissances émergentes. Ils déstabilisent aussi leur filière industrielle. La décision de Trump, dictée par un choix de politique intérieure, ressemble fort à un Brexit climatique : les Britanniques pensaient tout gagner en sortant de l’UE et voyez le résultat! Comme eux, les Etats-Unis se sont tirés une balle dans le pied et ils vont le payer cher.
Cette sortie des Etats-Unis peut-elle en entraîner d’autres? La Russie semble assez compréhensive avec la décision de Donald Trump…
Oui c’est un risque d’autant que la Russie n’a toujours pas ratifié l’accord de Paris. On aurait d’ailleurs dû demander à Vladimir Poutine de le faire lorsqu’il est venu à Versailles. Pour les autres pays, la Chine a déjà dit qu’elle resterait fidèle à l’accord, comme l’Inde. Reste le Canada et l’Australie, mais je n’imagine pas un retour en arrière. Quant à l’Europe, qui a pourtant traîné des pieds pour ratifier, elle se découvre désormais un rôle de leader pour le climat. Tout cela est très positif.
Quel impact sur le climat aura cette décision américaine? On parle d’une augmentation des températures entre 0,1 et 0,3 °C d’ici à la fin du siècle.
Oui, c’est cela. Mais tout ne se décide pas à Washington. Aux Etats-Unis, 70% des actions opérationnelles de stratégie bas carbone sont décidées par les entreprises, les Etats, les villes. La mobilisation, la résistance intérieure est donc très importante pour diminuer les émanations de gaz à effet de serre.
Sans les Etats-Unis « il faudra faire autant avec moins »
Est-il possible de compenser cette sortie des Etats-Unis? Les pays européens ou les émergents peuvent-ils faire davantage que ce qui est prévu dans l’accord?
C’est possible mais il faut que cela crée une plus-value économique. Cela peut aller beaucoup plus vite que prévu. Par exemple, depuis cette année, il est moins cher d’acheter du photovoltaïque en Inde, en Chine ou en Afrique que d’importer du pétrole ou du charbon. L’élément d’incertitude réside dans l’augmentation de la population. D’ici à 2050 en Afrique, elle va doubler et passer à 2 milliards. Si on n’accélère pas l’accès aux énergies renouvelables, le taux de population raccordé à l’électricité va baisser. Cela accentuera la pauvreté et donc les mouvements de population. C’est pour cela que l’on avait besoin des Etats-Unis, notamment pour le programme Power Africa, un grand plan d’électrification en Afrique, qui risque d’être abandonné.
Washington va aussi cesser sa contribution au Fonds vert, censé aider les pays les plus pauvres à prendre le virage environnemental… Comment combler cette perte?
Il faut redéfinir les priorités. Ce sera peut-être l’occasion de rationaliser la dépense, la rendre plus transparente, plus démocratique. Il faudra faire autant avec moins.*le jdd.fr / dimanche 04 juin 2017
** Hayet Zerrouk : « J’arrête la musique »
**Interview exclusive
*cliquer ici: clin d’oeil féminin-Les artistes
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